La mélatonine pourrait aider à contrôler le poids et à prévenir les maladies cardiovasculaires associées à l'obésité

Des scientifiques de l'Université de Grenade ont démontré que la mélatonine, une hormone naturelle que secrète le propre corps, sert à contrôler le poids sans besoin de réduire l'ingestion d'aliments, et améliore le profil lipidique du sang en réduisant les triglycérides, en augmentant le cholestérol-HDL et en diminuant le cholestérol-LDL.

La mélatonine se trouve à petites doses dans certains fruits et légumes, comme la moutarde, les baies de Goji, les amandes et les graines de tournesol, le cardamome, le fenouil, le coriandre et les cerises, d'où leur consommation pourrait contribuer à contrôler le poids et à prévenir les maladies cardiovasculaires associées à l'obésité et à la dyslipidémie.

Recherche avec des rats

Les chercheurs ont analysé les effets de la mélatonine sur l'obésité, la dyslipidémie et l'hypertension associée à l'obésité chez des rats Zucker jeunes obèses diabétiques, un modèle expérimental du syndrome métabolique. Etant donné que les bénéfices dérivés de l'administration de la mélatonine se sont produits chez des rats jeunes, avant de développer des complications métaboliques et vasculaires, les scientifiques croient que la mélatonine pourrait contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires associées à l'obésité et à la dyslipidémie.

Les auteurs de l'étude soulignent que si ces recherches se confirment chez les humains, l'administration de mélatonine et l'ingestion d'aliments qui en contiennent pourraient devenir un outil pour combattre l'obésité et les facteurs de risque qui y sont associés.

Les auteurs de ce travail sont les professeurs Ahmad Agil, Miguel Navarro, Rosario Ruiz, Sausan Abuamada, Yehia El-Mir et Gumersindo Fernandez. D'après eux, ces résultats laissent prévoir une baisse de l'incidence de maladies en rapport avec l'obésité et le diabètes (cardiovasculaires, surtout) qui diminuent la qualité et l'espérance de vie des obèses.

Une partie des résultats de cette recherche vient d'être publiée dans la prestigieuse revue scientifique Journal of Pineal Research.


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Publié le 13-05-2011




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