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L'impact redoutable des mauvaises habitudes alimentaires
Pour 25 % des Canadiens âgés de 31 à 50 ans, la part des matières grasses provenant de la consommation totale de calories dépasse la limite recommandée
L'excès de repas-minute, les choix alimentaires malavisés et les mauvaises habitudes alimentaires augmentent les cas de surpoids et d'obésité au Canada. Malgré cette tendance, les personnes qui ont une alimentation équilibrée courent 20 % de risques en moins d'être obèses, selon une étude menée par des économistes de l'Université Concordia et publiée dans le Journal of Primary Care and Community Health.
Le risque d'obésité ou de surpoids est directement lié aux mauvaises habitudes alimentaires comme le fait de sauter des repas, de manger au restaurant ainsi que de consommer beaucoup d'aliments prêts à manger ou transformés, mais peu de fruits et de légumes, explique l'auteur principal de cette étude, Sunday Azagba, doctorant au Département de sciences économiques de l'Université Concordia. Au Canada, les repas achetés dans les restaurants représentent plus de 30 % des dépenses alimentaires hebdomadaires des ménages.
Plus de 25 % des Canadiens âgés de 31 à 50 ans dépassent la limite recommandée dans leur consommation totale de calories provenant des matières grasses, ajoute Mesbah Sharaf, coauteur de l'étude et également doctorant au Département de sciences économiques de l'Université Concordia. M. Sharaf souligne en outre que les progrès réalisés dans la transformation des aliments expliquent peut-être la difficulté que certaines personnes éprouvent à résister à certains aliments et l'augmentation des taux d'obésité.
Les économistes laissent entendre qu'une augmentation des taxes sur les aliments riches en matières grasses pourrait encourager de meilleures habitudes alimentaires, mais que l'élévation des prix n'incitera pas tout le monde à choisir un meilleur régime alimentaire.
Publié le 23-11-2011