Les options thérapeutiques dans l'AVC

Le plus grand paramètre ? prendre en compte au niveau thérapeutique est que le cerveau est extrêmement vulnérable et que les cellules nerveuses meurent rapidement. Le cerveau est également difficile d'accès et les vaisseaux sanguins fins et délicats.

Selon une étude publiée en novembre 2004 dans le New England Journal of Medicine les patients qui ont re?u une combinaison du traitement dissolvant (t-PA) et d'ultrasons ont été capable de quitter l'hôpital avec une meilleure chance de récupération. Cette étude préliminaire suggère la nécessité d'études plus importantes.

Les ultrasons causent des vibrations qui avec l'aide du médicament t-PA cassent les caillots. L'étude a été menée par le docteur Andrei Alexandrov, M.D., de l'Université du Texas?Houston School of Medicine.

Une nouvelle approche, conduite par le Dr Broderick et collègues combine le médicament dissolvant avec un traitement additionnel par cathéter. Chez les patients qui ont re?u le médicament dans les trois heures est pratiquée immédiatement une angiographie intra artérielle, une procédure dans laquelle un cathéter est inséré et mené jusqu'aux artères du cerveau. Le traitement additionnel de dissolvant est alors mis directement dans le caillot et le cathéter est également utilisé pour briser le caillot.

Un autre médicament est en cours d'étude pour comparer le t-PA avec un inhibiteur GP2B3A qui fut récemment approuvé en utilisation cardio vasculaire pour voir si la combinaison des deux médicaments, le dissolvant t-PA et le GP2B3A pourraient ouvrir plus tôt les artères. L'inhibiteur GP2B3A est un agent qui prévient la coagulation des plaquettes.

Les chercheurs sont également actuellement occupés ? étudier de nouvelles approches par l'utilisation des médicaments neuro protecteurs pour prévenir les dommages cellulaires jusqu'? ce que le flux sanguin soit restauré. Ces agents sont prometteurs, beaucoup ont été efficaces en laboratoire mais aucun n'a encore prouvé son efficacité dans des essais cliniques

L'hypothermie est une autre approche neuro protectrice ? l'étude. Cela consiste ? refroidir le corps ? une température inférieure et ? ainsi diminuer les dég?ts au cerveau. Ce traitement est effectif chez les patients en arrêt cardiaque avec des dommages au cerveau.

Une autre voie, étudiée par le Dr Jeffrey Saver, M.D., ? l' UCLA School of Medicine est de déj? faire traiter les patients dans l'ambulance en donnant un médicament potentiellement protecteur, le sulfate de magnésie, pour tenter d'augmenter le flux sanguin dans le cerveau et de prévenir les dommages subséquents.

Prévention des accidents vasculaires récidivants

Environ 25 % des personnes qui récupèrent d'un premier accident en auront un autre dans les cinq ans et le risque de décès ou de dég?ts augmente avec chaque accident vasculaire cérébral. Il y a moyen de prévenir la récurrence.

L'abaissement des risques peut se faire par des changements de style de vie, par des médications qui font baisser la pression artérielle et le cholestérol et par la chirurgie. Une procédure appelée endartérectomie carotidienne consiste ? ouvrir l'artère carotide au niveau du cou et nettoyer l'intérieur de l'artère de ses dépôts. Cette procédure est parfois appliquée lors dans un état aigu mais a plus un rôle de prévention.

Les chirurgiens peuvent également placer un stent pour maintenir l'artère ouverte. La FDA en 2004 a accordé une licence ? un système de stent carotidien. Le stent est inséré pendant l'angioplastie par le biais d'un cathéter.

Ce matériel aide les personnes ? se prémunir lorsqu'elles ont par exemple eu un mini accident vasculaire. Il est placé dans ce cas s'il y a obstruction de 50 % de la lumière de l'artère carotide. Ce système peut également être utilisé chez ceux encore indemmes d'évènement vasculaire si l'artère carotide est bloquée ? 80 % et qui ne sont de bons candidats au traitement chirurgical.

Deux autres types de médicaments existent pour prévenir des accidents récurrents des antiagrégants des plaquettes comme l'aspirine, le Plavix (clopidogrel), le Ticlid (ticlopidine), et l'Aggrenox (aspirine et dipyridamole) qui diminuent le risque de caillots en diminuant l'activité des plaquettes. Les anticoagulants - Coumadin (warfarin) et héparine fluidifient eux le sang pour prévenir les caillots et pour également éviter que les caillots existants ne se développent. L'effet secondaire le plus dérangeant des anticoagulants consiste en saignements et dès lors nécessite d'être précautionneux dans leur emploi.

Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques

Ils surviennent lorsqu'un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt et saigne dans les tissus. Dans ce cas on souhaite arrêter le saignement. Les accidents vasculaires hémorragiques peuvent être dus ? un anévrisme, une partie plus fine de l'artère ou ? d'autres causes d'anomalies des vaisseaux.

Un médicament le Nimotop (nimodipine), est disponible pour traiter les hémorragies sous arachno?dienne. Les hémorragies sont parfois traitées également en enlevant les vaisseaux anormaux ou en pla?ant un clip.

Il n'y a pas encore de traitement approuvé des événements hémorragiques et les décès sont de l'ordre de 40 % dans le mois. Un nouveau médicament NovoSeven est ? l'étude. Il a été approuvé pour traiter les saignements des personnes hémophiles.

Le Merci (Retriever--Mechanical Embolus Removal for Cerebral Ischemia--)

Cet instrument enlève les caillots sanguins dans le cerveau. Il s'agit d'un cathéter qui permet d'agripper le caillot et de l'enlever. Les risques de cette instrumentation incluent des saignements et des lésions des vaisseaux sanguins. Une étude est en cours sous l'égide du National Institute of Neurological Disorders and Stroke.

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Publié le 29-04-2005




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