Des cellules souches réduisent les symptômes de la maladie de Parkinson chez des singes

Selon un article de l'équipe médicale de l'université Yale, Harvard et de l'institut Burnham, publié en juin 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences, les primates souffrant de maladie de Parkinson sévère furent capables de marcher, de bouger, de mieux manger et eurent une diminution des tremblements après avoir re?u des injections de cellules souches neurales humaines.

Selon l'auteur principal le Dr D. Eugene Redmond Jr., professeur de psychiatrie et neuro chirurgien ? Yale, ces résultats sont prometteurs mais il faudra attendre des années pour savoir si une procédure similaire a une valeur thérapeutique chez les humains. Les cellules souches ont non seulement un potentiel comme cellules de remplacement mais il semble qu'elles aient encore d'autres effets qui normalisent d'autres anomalies. Les cellules souches neurales humaines implantées chez les primates ont survécu, migré et ont eu un impact fonctionnel. C'est une étape importante mais il y a, selon l'auteur, un nombre d'études nécessaires ? faire avant de savoir si ces résultats pourraient être d'une quelconque valeur clinique humaine.

La maladie de Parkinson est causée par une dégénérescence des neurones dopaminergiques situés dans une région du cerveau connue sous le nom de substantia nigra ou locus niger, qui est responsable de la production de dopamine. La réduction de la production de dopamine dans un stade tardif de la maladie de Parkinson induit des symptômes sévères comme des difficultés ? la marche, une faible mobilité, la perte d'appétit, la difficulté ? manger et des périodes de non-mouvements connues sous le nom de - freezing - ainsi que des tremblements de la tête et des membres.

Dans l'étude, 5 des 8 singes souffrant de maladie de Parkinson avancée ont re?u des cellules souches, 3 ont re?u un placebo. Les cinq singes furent observés quatre mois avant et quatre mois après la chirurgie. Ceux ayant re?u les cellules souches se sont améliorés progressivement et furent significativement différents des singes qui ont re?u un placebo. D'autres singes supplémentaires ( 21 ) furent étudiés pendant huit mois pour d'autres effets biologiques concernant les cellules souches. Aucune tumeur ou effet toxique ne fut retrouvé.

L'étude a montré qu'un petit nombre de cellules souches humaines se sont différenciées en neurones contenant de la tyrosine et un transporteur de dopamine. Les cellules souches ont également fabriqué un facteur de croissance qui a amélioré la fonction dopamine.


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Publié le 14-06-2007




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