L'implantation de cellules cardiaques embryonnaires prévient les arythmies consécutives ? une attaque cardiaque

Après transplantation par les chercheurs de l'université de Bonn et de l'université de Pittsburgh de cellules cardiaques embryonnaires dans le tissu cardiaque des souris ayant eu une attaque, les chercheurs ont constaté que celles-ci devinrent résistantes aux arythmies et dès lors qu'une des conséquences les plus dangereuses et fatales de ces attaques cardiaques fut évitée.

Les auteurs, dont le Dr Michael Kotlikoff, un des principaux auteurs de l'étude, ont découvert qu'une protéine appelée connexine43 exprimée par les cellules transplantées améliore les connexions électriques des autres cellules cardiaques. La technique a permis de renverser le risque de développer des arythmies ventriculaires après une attaque cardiaque, cause numéro un de mort soudaine dans nos contrées de l'ouest.

Dans le passé, les scientifiques ont transplanté une variété de cellules avec une amélioration modeste de la fonction tandis que la transplantation de cellules musculaires du squelette ont aggravé les choses et conduit ? plus d'arythmies. De manière surprenante, quand les coauteurs, le Dr Bernd Fleischmann de l'université de Bonn et ses collègues ont transplanté des cellules cardiaques embryonnaires la stabilité électrique et la fonction cardiaque sont redevenues normales.

En utilisant la fluorescence les auteurs ont pu établir que les cellules cardiaques transplantées furent actives pendant les contractions cardiaques normales. Selon le Dr Kotlikoff c'est la première fois que l'on est capable de voir comment les cellules utilisées en thérapeutique travaillent en combinaison avec les autres cellules dans un organe complexe chez un animal vivant et établissant ainsi le mécanisme de l'effet thérapeutique.

Le professeur Guy Salama , de l'école de Médecine de l'université de Pittsburgh fut également capable d'enregistrer les signaux électriques et d'établir que les cellules implantées avaient amélioré la conduction des signaux électriques dans les tissus cardiaques endommagés.

Ces résultats ont, selon les auteurs, des implications importantes en thérapeutique bien qu'ils doivent être vérifiés dans le contexte d'une attaque cardiaque naturelle.


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Publié le 06-12-2007




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