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31-10-2011

Le python pourrait aider pour une nouvelle thérapie cardiaque

Le python peut passer une année sans manger et lorsqu'il le fait son coeur double presque de volume. Cette dilatation est déclenchée par des acides gras indique une nouvelle étude. Comme l'augmentation en taille spectaculaire du coeur du serpent après un repas est comparable à la croissance de cet organe observée chez des athlètes très entraînés, les chercheurs pourraient tirer profit de cette découverte pour développer de nouveaux médicaments fondés sur l'action de ces acides gras capables de potentiellement accroître les performances cardiaques après une attaque ou au contraire de réduire l'augmentation de la taille du coeur induite par la maladie.

Durant les cinq dernières années, Leslie Leinwand et ses collègues ont étudié de nombreux gènes liés à différents aspects du métabolisme, au foie et au fonctionnement cardiaque. Les chercheurs ont identifié dans leur étude des acides gras et des triglycérides spécifiques circulant dans le plasma du python responsables de la croissance cardiaque. L'ajout de ces substances à des cellules cardiaques de python ou de souris a stimulé les voies de signalisation associées au développement en taille du coeur. Dans une autre série d'expériences les auteurs annoncent que des pythons et des souris perfusés avec ces acides gras ont vu leur masse cardiaque augmenter.


Article : Fatty Acids Identified in the Burmese Python Promote Beneficial Cardiac Growth par C.A. Riquelme, J.A. Magida, B.C. Harrison, C.E. Wall et L.A. Leinwand de l'Université du Colorado, Boulder à Boulder, CO ; T.G. Marr de Hiberna Corporation à Boulder, CO ; S.M. Secor de l'Université de l'Alabama à Tuscaloosa, AL.

 


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24-10-2011

Découverte d'un gène de prédisposition commun au mélanome et au cancer du rein

Une étude récente a montré la coexistence de mélanome et de carcinome rénal chez certains patients. Le cancer du rein est fréquemment découvert après un diagnostic de mélanome, lors du bilan d'extension. A ce jour, aucun facteur de risque environnemental commun au mélanome et au cancer du rein n'a été mis en évidence. Cela suggère l'existence d'une prédisposition génétique commune à ces deux types de cancer.

Un groupe multicentrique rassemblant des cliniciens, généticiens, biologistes, pathologistes, biostatisticiens,... a émis l'hypothèse que le gène MITF pouvait être impliqué dans ce phénomène car il a été décrit comme oncogène (accélérateur de cancer) dans le mélanome et qu'il est également connu pour intervenir dans une voie d'activation cellulaire impliquée dans le développement de cancer du rein.

L'équipe a réussi à identifier une anomalie dans la séquence de l'ADN, sur le codon 318, du gène MITF. Cette anomalie a été retrouvée chez 8% des patients atteints à la fois de mélanome et de cancer du rein. "L'anomalie, appelée Mi-E318K, quand elle est présente chez les individus, multiplie par 5 le risque de développer un mélanome, un cancer du rein ou les deux. Cette anomalie génétique, héritée et transmissible, empêche une modification, appelée "sumoylation", de la protéine MITF en réponse à un stress, ce qui lui confère un caractère oncogénique", explique le Dr Brigitte Bressac-de Paillerets de l'Institut Gustave Roussy.

Ces résultats ouvrent de nombreuses perspectives de développement en applications cliniques et en recherche. "En clinique, un test de dépistage pourrait être développé afin de rechercher cette mutation chez les personnes atteintes soit de mélanome soit de cancer du rein. La mutation deviendrait un bio-marqueur de risque, qui, si elle est présente, indiquerait la nécessité d'une surveillance particulière au niveau du rein et de la peau. Des conseils de prévention solaire pourraient aussi être donnés aux personnes atteintes de carcinome rénal, ayant une peau claire et-ou étant porteurs de nombreux grains de beauté", explique le Pr Marie-Francoise Avril (Hopital Cochin-Tarnier, AP-HP, Paris).

Source : A sumoylation defective MITF germline mutation predisposes to melanoma and renal carcinoma - Bertolotto C et al, Publié on-line le 19 October 2011 dans le Journal Nature

 


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12-10-2011

La prise de suppléments de vitamines est liée à un risque plus élevé de décès chez les femmes âgées

Les experts soupçonnent depuis un certain temps que les suppléments ne peuvent être bénéfiques que si une personne est en carence d'éléments nutritifs. De plus selon l'étude parue dans Archives of Internal Medicine l'excès peut même nuire.

Toutes les femmes de l'étude, agées de 50 à 60 ans, se sont généralement bien nourries mais beaucoup ont décidé de prendre des suppléments. Les multivitamines, l'acide folique, la vitamine B6, le magnésium, le zinc, le cuivre et le fer en particulier, semblent augmenter le risque de mortalité. Les chercheurs pensent que les consommateurs achètent des compléments sans avoir la preuve qu'ils leur apporteront un avantage.

L'étude a concerné 38.000 femmes américaines qui se sont souvenu des vitamines et minéraux qu'elles avaient pris au cours des deux décennies précédentes.

Selon le Dr Jaakko Mursu de l'Université de Finlande orientale et ses collègues et en fonction des résultats de l'étude, il y a peu de justification pour l'utilisation générale et généralisée des compléments alimentaires. Inversement, les suppléments de calcium semblent réduire le risque de décès. Cependant, les chercheurs déclarent que cette conclusion a besoin de plus d'évaluations, ils ne recommandent pas que les gens prennent plus de calcium que celui conseillé par un médecin afin de soigner une déficience. Certaines personnes cependant, selon une commentatrice, comme les personnes âgées, pourraient avoir besoin de prendre certains suppléments. Par exemple, la vitamine D est recommandée pour les personnes âgées de plus de 65 ans.

 


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25-10-2010

L'aspirine aide à se protéger contre le cancer de l'intestin

Selon une étude des chercheurs de l'université d'Oxford un comprimé d'aspirine pris chaque jour pourrait prévenir d'un quart la fréquence du cancer de l'intestin et le décès consécutif à ce cancer d'un tiers. Le travail des chercheurs a été établi sur le suivi de 14.000 patients.

L'aspirine est déjà largement utilisée pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les problèmes cardiaques, bien qu'un nombre significatif de personnes en bonne santé et d'âge intermédiaire ne le prennent pas étant donné le risque d'effets secondaires. Les chercheurs cependant estiment au vu du résultat de leur travail, publié dans le journal médical Lancet, que celui-ci fait pencher la balance en faveur de la prise régulière de l'aspirine chez les gens d'âge moyen.

Les chercheurs ont suivi quatre groupes de personnes pendant une période de 20 ans pour identifier l'impact d'une petite dose d'aspirine prise chaque jour ( les doses utilisées ne représentant qu'un quart de celles utilisées pour traiter les maux de tête ).

Leurs résultats montrent que le risque de cancer de l'intestin fut minoré de 24 % et le décès de 35 %. Dans ces conditions, quoique l'utilisation régulière d'aspirine puisse avoir des effets secondaires, les chercheurs estiment que le traitement reste à envisager car la plupart du temps les effets secondaires sont de type mineur lors des petites blessures ou des saignements de nez.

Actuellement une personne sur 20, va, disent les auteurs, développer un cancer de l'intestin pendant la durée de la vie. Il est le troisième cancer en terme de fréquence. En Angleterre 16.000 personnes décèdent chaque année de cette affection.

Selon l'auteur principal, le professeur Peter Rothwell, le moment le plus opportun pour prescrire cette médication est le moment du dépistage organisé de manière systématique par certains états. Cet auteur pense qu'outre l'avantage modéré pour la maladie vasculaire et le grand avantage pour ce cancer l'avenir montrera que l'aspirine pourrait également empêcher d'autres cancers. Il ajoute que les personnes à risque élevé de cancer de l'intestin, incluant les obèses et les personnes ayant une histoire familiale concernant cette maladie, devraient prendre le traitement à l'aspirine en considération particulière.

 


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15-10-2010

Un nouveau super vaccin contre la tuberculose

Un nouveau vaccin conte la tuberculose renforce l'efficacité d'un vaccin effectué dans l'enfance et protège contre les souches bactériennes multirésistantes responsables de la maladie, un problème croissant dans le monde, selon une nouvelle étude chez l'animal. Ce vaccin est maintenant prêt à être développé pour des tests cliniques chez l'homme et pourra, en cas de succès, aider à protéger les populations contre les souches de plus en plus nombreuses résistantes aux antibiotiques qui sont pour beaucoup un problème urgent de santé publique à l'échelle du globe.

L'efficacité du vaccin BCG pratiqué chez l'enfant s'atténue avec le temps et ne protège plus de la tuberculose après quelques décennies. Maintenant, Sylvie Bertholet et ses collègues présentent un vaccin fait en combinant des protéines de Mycobacterium tuberculosis et montrent qu'il stimule fortement la protection du vaccin administré dans l'enfance, apportant de surcroît une protection contre les souches résistantes aux antibiotiques.

Le vaccin consiste en quatre protéines fusionnées en une seule. Chacune d'elle a été choisie pour sa capacité à protéger de la tuberculose dans des modèles expérimentaux de la maladie. Combiner des protéines est important dans un vaccin car il existe de nombreuses souches différentes responsables de la tuberculose et une seule protéine ne serait pas efficace contre toutes à la fois. De plus, aucun être humain n'est identique, chacun répondant différemment contre les protéines individuelles.

Une combinaison de protéines semblable à celles qui existent dans les bactéries naturelles de la tuberculose augmente ainsi les chances d'efficacité d'un vaccin. Les chercheurs ont testé leur nouveau vaccin chez la souris, le cobaye, et le singe et trouvé que le vaccin aux quatre protéines déclenchait une réponse immunitaire décisive chez les animaux. Par exemple, chez les souris qui avaient inhalé de l'air contaminé par des souches bactériennes, le vaccin les a protégées de l'infection qui en découlait, même en présence d'une souche résistante à plusieurs antibiotiques. Pour mimer la faible protection souvent observée chez les gens, les auteurs ont aussi injecté aux cobayes le BCG. Quelques mois après, le vaccin aux quatre protéines a protégé les animaux contre l'infection, dopant ainsi avec succès l'immunité due au vaccin avec BCG.

L'article : - A Defined Tuberculosis Vaccine Candidate Boosts BCG and Protects Against Multidrug-Resistant Mycobacterium tuberculosis - par S. Bertholet, G.C. Ireton, H. Plessner Windish, S.O. Pine, M. Kahn, T. Phan, T.S. Vedvick, S.L. Baldwin, R.N. Coler, S.G. Reed de l'Infectious Disease Research Institute à Seattle, WA; D.J. Ordway et I.M. Orme de la Colorado State University à Fort Collins, CO; S. Bertholet de Novartis Vaccines and Diagnostics à Sienne, Italie.


 


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12-10-2010

Une étude montréalaise inédite explore le lien entre le cancer du sein et la pollution atmosphérique

La pollution de l'air a déjà été associée à de multiples problèmes de santé. Une nouvelle étude d'avant-garde suggère que la pollution associée à la circulation routière pourrait augmenter chez les femmes le risque de souffrir d'une autre maladie mortelle. Publiée dans la prestigieuse revue Environmental Health Perspectives, l'étude, menée par des chercheurs de l'Institut de recherche du CUSM (IR du CUSM, Dr Mark Goldberg), de l'Université McGill (Drs Goldberg, Dan Crouse et Nancy Ross) et de l'Université de Montréal (Dre France Labrèche), établit un lien entre le risque de cancer du sein - la deuxième principale cause de décès lié au cancer chez la femme - et la pollution atmosphérique provenant des véhicules à moteur.

Nous constatons, depuis quelque temps, que les taux de cancer du sein augmentent, affirme le Dr Mark Goldberg, coauteur de l'étude et chercheur à l'IR du CUSM. Personne ne sait véritablement pourquoi et seulement un tiers des cas sont associés à des facteurs de risque connus. Puisque personne n'avait encore étudié le lien entre la pollution atmosphérique et le cancer du sein en utilisant des cartes détaillées de la pollution de l'air, nous avons décidé de nous pencher sur la question.

Le Dr Goldberg et ses collègues ont abordé le problème en combinant des données de diverses études. Ils ont tout d'abord utilisé les résultats de leur étude menée en 2005-2006 afin de créer deux - cartes - de la pollution atmosphérique illustrant les niveaux de dioxyde d'azote (NO2), un sous-produit de la circulation automobile, dans diverses parties de la ville en 1996 et 10 ans plus tôt, en 1986.

Ils ont ensuite ajouté à ces cartes de la pollution atmosphérique l'emplacement du domicile des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein et ayant participé à une étude menée en 1996-1997. Leurs résultats ont été surprenants : l'incidence de cancer du sein était nettement supérieure dans les zones où la pollution atmosphérique était plus élevée.

Nous avons découvert un lien entre le cancer du sein après la ménopause et l'exposition au dioxyde d'azote (NO2), qui est un - marqueur - de la pollution de l'air liée à la circulation routière, livre le Dr Mark Goldberg. Sur l'île de Montréal, les niveaux de NO2 étaient compris entre 5 ppb et plus de 30 ppb. Nous avons constaté que le risque augmentait d'environ 25 % par tranche de cinq parties par milliard (ppb) de NO2. Cela signifie, en d'autres termes, que les femmes vivant dans les zones où la pollution de l'air était la plus élevée étaient près de deux fois plus susceptibles d'être atteintes d'un cancer du sein que celles qui vivaient dans les zones les moins polluées.

Selon le Dr Goldberg, ces résultats inquiétants doivent être interprétés avec énormément de précaution. En premier lieu, cela ne signifie pas que le NO2 cause le cancer du sein, explique t-il. Ce gaz n'est pas le seul polluant que génèrent les automobiles et les camions. Cependant, le NO2 est associé à d'autres gaz, particules et composés reliés à la circulation automobile dont certains sont connus comme étant cancérigènes. Le dioxyde d'azote n'est qu'un marqueur et non l'agent cancérigène en tant que tel.

Une telle étude n'est pas à l'abri d'erreurs inconnues. Bien que les chercheurs aient tenté de tenir compte le plus possible de celles-ci, certaines incertitudes persistent. Par exemple, nous ne savons pas dans quelle mesure les femmes qui ont participé à l'étude ont été exposées à la pollution à leur domicile ou au travail; dépendant de la nature de leurs activités quotidiennes, du temps consacré à l'extérieur et ainsi de suite, souligne le Dr Goldberg.

Des études publiées aux Etats-Unis ont également démontré des liens possibles entre le cancer et la pollution atmosphérique, ajoute la Dre France Labrèche. Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure d'affirmer que la pollution atmosphérique conduit au développement du cancer du sein. Cependant, nous pouvons affirmer que ce lien éventuel mérite d'être examiné attentivement. Sur le plan de la santé publique, ce lien potentiel plaide également en faveur des mesures visant à réduire la pollution atmosphérique liée à la circulation routière dans les zones résidentielles.

 


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04-10-2010

Découverte d'un gène responsable de l'infertilité masculine

Selon un rapport paru dans le journal médical American Journal of Human Genetics de septembre 2010, une mutation du gène NR5A1 a été trouvée dans un petit pourcentage de cas d'hommes infertiles. Selon les scientifiques de l'institut Pasteur en France et du collège universitaire de Londres, cette découverte pourrait aider les médecins investiguant la fertilité masculine.

Dans la majorité des cas, les médecins ne peuvent trouver aucune cause expliquant l'infertilité masculine, en dépit du fait que cette infertilité soit responsable de la moitié des cas de difficultés de conception au sein des couples.

L'infertilité masculine semble être plus commune dans certaines familles et cela a conduit les scientifiques à penser qu'il pourrait y avoir un facteur génétique dans certains cas, cependant seules quelques mutations génétiques qui pourraient être responsables ont été jusqu'à présent trouvées.

Le travail actuel s'est centré sur le gène NR5A1 déjà connu pour son implication dans le développement sexuel tant chez l'homme que chez la femme. Des anomalies de ce gène ont été liées à des déficits physiques dans le développement des testicules ou des ovaires.

Les résultats suggèrent que, même s'il n'y a pas d'anomalie physique, des défauts de ce gène peuvent entraver la capacité de production des spermatozoïdes. Selon les auteurs cette anomalie pourrait représenter approximativement 4 % de ces cas..

Bien que cette recherche n'a identifié qu'une petite proportion d'hommes stériles, d'autres spécialistes croient que des découvertes semblables pourront aider à construire une image plus claire de l'origine de ces anomalies.

 


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30-10-2009

Succès d'un essai préclinique en thérapie génique dans la maladie de Parkinson

Un nouveau traitement de la maladie de Parkinson a été mis au point par des équipes franco-britanniques associant des chercheurs et des neurochirurgiens de MIRCen (CEA/CNRS-URA 2210) de l'Université Paris 12 et de l'hôpital Henri Mondor (AP-HP), ainsi que des chercheurs d'Oxford BioMedica, société de biotechnologie britannique spécialisée dans le développement de thérapies géniques. Ces résultats sont publiés dans la revue Science Translational Medicine du 14 octobre accessible en ligne.

Développés à MIRCen, centre de recherche CEA-Inserm dédié à la recherche translationnelle, des essais menés sur des modèles primates de la maladie de Parkinson ont permis d'accélérer le lancement d'un essai clinique de phase I-II conduit à l'hôpital Henri Mondor chez des patients atteints de cette pathologie.

Avec environ 100.000 patients en France, la maladie de Parkinson est l'affection neurologique dégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Elle constitue donc un véritable problème de santé publique.

Qu'est-ce que la maladie de Parkinson ?

Cette maladie neurologique se traduit essentiellement par des symptômes moteurs de sévérité progressive et croissante, tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des déplacements. Cette pathologie est due à la dégénérescence des neurones produisant la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle des mouvements du corps.

Comment est-elle traitée ?

Actuellement, le traitement des personnes atteintes par cette affection consiste en l'administration orale de médicaments mimant l'action de la dopamine manquante dans le cerveau de ces malades ; c'est ce que l'on appelle un traitement dopaminergique. Si ce traitement permet d'obtenir une bonne amélioration de l'activité motrice dans les stades initiaux de la maladie, des effets indésirables sévères apparaissent au cours du temps : fluctuations de l'effet du traitement et mouvements anormaux involontaires, appelés dyskinésies.

Comment concevoir une restitution physiologique de la dopamine manquante ?

Depuis quelques années les experts de la maladie de Parkinson, chercheurs et médecins, ont émis l'hypothèse selon laquelle la prise de médicaments intermittente dans la journée altère le fonctionnement du cerveau en stimulant de manière trop irrégulière les neurones ; ce qui serait à l'origine des complications du traitement dopaminergique.

Les enjeux actuels du traitement de la maladie de Parkinson consistent donc à développer une technologie qui permettrait d'induire :

une stimulation dopaminergique continue ;

une stimulation dopaminergique locale afin d'induire des effets moteurs bénéfiques tout en évitant les complications neuropsychologiques consécutives de la stimulation d'autres régions du cerveau non atteintes par la maladie de Parkinson.

Malgré une recherche active dans le domaine des médicaments dopaminergiques, il reste très difficile de restituer un rythme physiologique de stimulation cérébrale.

C'est pourquoi, aujourd'hui, les espoirs se tournent vers la thérapie génique qui consiste à faire exprimer directement un gène thérapeutique par les cellules du cerveau. A l'heure actuelle, les systèmes les plus efficaces pour faire exprimer des gènes d'intérêt in vivo passent par l'utilisation de vecteurs viraux ; des enveloppes virales débarrassées de leurs propriétés de multiplication et rendues non pathogènes.

Comment transférer avec les gènes la capacité de synthèse de la dopamine ?

Dans la majorité des cas, la maladie de Parkinson n'est pas d'origine génétique. Cependant, les modifications biochimiques responsables des symptômes pourraient être corrigées par une stratégie de thérapie génique de type -remplacement ou restauration- de fonction pour augmenter la synthèse de dopamine (par l'expression des gènes impliqués dans la biosynthèse de la dopamine) et restaurer en partie la fonction des cellules dopaminergiques.

C'est cette approche qui a été adoptée dans l'étude publiée aujourd'hui. Les chercheurs ont d'abord étudié l'innocuité et l'efficacité d'un vecteur viral (développé à partir de l'equine infectious anemia virus, EIAV) codant pour les trois gènes essentiels à la biosynthèse de la dopamine (AADC, TH, et CH1). Ils ont établi la preuve du principe du transfert de ces gènes dans le striatum, partie du cerveau en manque de dopamine, et observé la synthèse de dopamine in vivo de façon locale et continue.

Ils ont ensuite démontré, sur le long terme (44 mois de suivi) l'efficacité thérapeutique de ce vecteur viral sur le même modèle primate de maladie de Parkinson, et ceci sans les complications habituellement associées à la prise orale du traitement dopaminergique (fluctuations motrices et dyskinésies).

Comment transférer cette technologie de l'animal vers le patient ?

Fortes de ce succès, les équipes de cliniciens chercheurs de l'hôpital Henri-Mondor impliquées dans ce programme, en collaboration avec MIRCen et le SHFJ (CEA) ont d'ores et déjà, avec l'accord de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), du comité d'éthique (CPP Ile-de-France IX) et, avec la promotion d'Oxford BioMedica, lancé un essai clinique de phase I-II. Celui-ci a pour objectif de montrer l'innocuité et l'efficacité de cette approche chez des patients atteints de la forme évoluée de la maladie de Parkinson. Les premiers patients traités à ce jour montrent des résultats encourageants d'amélioration de la motricité et de la qualité de vie jusqu'à un an après l'injection du gène médicament. De plus, le traitement s'avère bien toléré, sans effets indésirables sévères.

Les résultats intermédiaires de l'essai seront présentés par le Pr Stéphane Palfi, qui est à l'origine de la mise au point de ce protocole de thérapie génique, au congrès annuel de la Société européenne de thérapie génique et cellulaire à Hanovre, en Allemagne en novembre 2009.

Ces développements thérapeutiques complexes représentent une illustration exemplaire de partenariat public-privé, et démontrent les synergies possibles entre recherches scientifiques biomédicales académiques et industrielles. Cette approche appelée recherche translationnelle médicale, qui est au coeur de la stratégie de MIRCen et du Pôle Neurolocomoteur de l'hôpital Henri Mondor, permet un transfert de technologie rapide et maîtrisé du modèle animal vers le patient.

 


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24-10-2009

Les femmes supérieures ? certains tests neuropsychologiques

Le chercheur Olivier Collignon et ses collègues du Centre de recherche en neuropsychologie et de l'Université de Montréal (CERNEC) ont démontré que les femmes étaient supérieures aux hommes dans le traitement des informations émotionnelles émanant de sources auditives, visuelles et audio-visuelles. Les émotions à l'étude étaient la peur et le dégoût.

La supériorité des femmes dans ce type de tâches neuropsychologiques était déjà reconnue de façon intuitive, mais les études empiriques avaient jusqu'à maintenant produit des résultats inconsistants. Pour cette étude, des modèles vivants, soit des acteurs et des actrices, ont été utilisés pour simuler la peur et le dégoût, plutôt que de simples photographies. Les mouvements faciaux jouent un rôle important dans la perception de l'intensité d'une émotion et stimule différemment les zones du cerveau impliquées dans le traitement de ces informations, explique Olivier Collignon, qui est aussi chercheur à l'Institut de neuroscience à l'Université catholique de Louvain en Belgique. L'étude a aussi mis l'accent sur l'utilisation de stimuli bimodaux : une expression faciale animée jumelée à une voix non verbale.

L'équipe de chercheurs a demandé aux participants de l'étude, 23 femmes et 23 hommes âgés de 18 à 43 ans sans problèmes neurologiques ou psychiatriques, d'identifier l'émotion de la peur et du dégoût le plus rapidement possible par la présentation d'un stimulus auditif, d'un stimulus visuel, d'un stimulus audio-visuel congruent et, finalement, d'un stimulus audio-visuel non congruent, par exemple un visage de peur jumelé à une voix de dégoût, et vice versa.

Les femmes différencient plus facilement le dégoût de la peur

Une performance générale supérieure frappante chez les femmes est ressortie des résultats. De plus, les résultats étaient meilleurs lorsqu'une actrice exprimait les émotions plutôt que ceux obtenus lors des prestations des acteurs.

Non seulement les femmes traitent plus efficacement l'information émotionnelle unisensorielle (expression faciale ou voix), mais sont aussi plus efficaces pour traiter l'intégration de la voix et de l'expression faciale.

Pourquoi la peur et le dégoût plutôt que la joie et le plaisir ?

Les émotions de la peur et du dégoût ont été privilégiées dans cette étude, car elles ont des fonctions de prévention dans les situations menaçantes et sont donc liées à la survie de l'espèce humaine.

Compétition cérébrale entre femme et homme?

Le but de ce genre d'études n'est pas de prouver la supériorité de l'homme ou de la femme, contrairement à ce que certains pensent, souligne Olivier Collignon. Ces études inter genres sont nécessaires pour aider les chercheurs à mieux comprendre les maladies mentales qui ont une composante inter genre importante, c'est-à-dire qui affectent différemment les hommes et les femmes. Un bon exemple de cela est l'autisme, qui affecte beaucoup plus d'hommes que de femmes et dont l'une des caractéristiques est la difficulté à reconnaître l'expression des émotions.

L'autisme et les émotions

Les chercheurs Baron et Cohen ont mis de l'avant en 2002 une théorie provocante selon laquelle l'autisme pourrait être l'exacerbation du cerveau masculin. Ils ont suggéré que l'autisme et le syndrome d'Asperger seraient l'extrême pathologique du comportement cognitif et interpersonnel mâle, caractérisé par une capacité d'empathie plus limitée et une systématisation accrue. Nos résultats de recherche démontrant que les hommes identifient et expriment les émotions moins efficacement renforce, du moins en partie, cette théorie, reconnaît Olivier Collignon.

Origines des différences entre homme et femme

Les femmes sont-elles programmées ainsi dès la naissance ou est-ce le résultat de l'expérience de vie? Le fait que certaines différences sont décelables très tôt chez l'enfant alors que les expériences de socialisation sont peu nombreuses laisse croire que la biologie ait un rôle à y jouer. La psychologie de l'évolution propose comme hypothèse que la femme est dotée de cette disposition biologique à traiter plus efficacement l'information émotionnelle en tant que mère prodiguant les soins aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge : elle peut ainsi décoder rapidement la détresse d'un enfant qui ne parle pas encore ou d'un adulte menaçant, augmentant les chances de survie de sa progéniture. Cela ne doit pas occulter le rôle important de la culture et de la socialisation dans cette différence inter genre, prévient cependant Olivier Collignon.

Cette étude sera publiée sous peu dans l'édition papier de Neuropsychologia et elle peut déjà être consultée dans l'édition Web. Elle a été financée par le Fonds de recherche en santé du Québec, le Programme de chaires de recherche du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada.

Les co-chercheurs de l'étude sont Simon Girard, Frédéric Gosselin, Dave Saint-Amour, Franco Lepore et Maryse Lassonde.

 


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20-10-2009

Le taux de succès de la fécondation in vitro est augmenté par un test de sélection des oeufs

Une technique nouvelle permet de doubler le taux de succès de la fécondation in vitro. donnant ainsi un nouvel espoir à des dizaines de milliers de personnes en désir de grossesse. Ces résultats ont été annoncés lors d'un congrès de fertilité aux Etats-Unis. Les résultats démontrent les mérites du test qui scrute les embryons à la recherche de défaut génétique.

Actuellement seuls 20 bébés sont nés en utilisant cette technique. Cependant les chercheurs britanniques sont très confiants. Les auteurs pensent que ce test sera particulièrement utile pour les femmes plus âgées dont les embryons ont un plus grand risque de porter des erreurs génétiques pouvant causer des infections comme le syndrome de Down (mongolisme).

Le test vérifie les chromosomes dans l'embryon en développement permettant ainsi de sélectionner les embryons ayant une meilleure chance de succès. Le Dr Dagan Wells de l'université d'Oxford, qui a mené l'étude, mentionne que les résultats chez 115 femmes sont étonnants. Ces résultats sont, dit-il, particulièrement impressionnants car beaucoup de ces femmes sont à leur dernière chance - normes National Health Service : elles sont typiquement âgées de 39 ans et ont eu déjà deux cycles d'échec de tentative de fécondation - . Au total 66 % des femmes devinrent enceintes après le test soit plus du double du nombre habituel de 28 %. Pour cet auteur la technique est actuellement au point. Près de 37.000 femmes ont recours à la fécondation in vitro chaque année au Royaume-Uni et moins d'une tentative sur quatre est réussie.

Bien que cette procédure, qui devra être suivie pour confirmation des résultats, soit actuellement dans ses tous premiers stades, elle pourrait être grandement bénéfique pour les femmes plus âgées dont les chances de succès en fécondation in vitro sont faibles et pourrait également permettre de se diriger vers le transfert d'un seul embryon ( note : afin d'éviter autant que possible les grossesses multiples et en conséquence les accouchements prématurés).

 


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01-10-2009

Pilule du lendemain ou du surlendemain : Ellaone

Qu'est-ce qu'Ellaone ? Ellaone est un médicament contenant le principe actif ulipristal acétate. Il est disponible en comprimés blancs (30 mg).

Dans quel cas Ellaone est-il utilisé ? Ellaone est un contraceptif féminin d'urgence à prendre dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive (comme une déchirure du condom pendant le rapport). Le médicament n'est délivré que sur ordonnance.

Comment Ellaone est-il utilisé ? Ellaone se prend à raison d'un comprimé dès que possible, mais au plus tard dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le comprimé peut être pris au cours ou en dehors des repas. Si la femme vomit dans les trois heures suivant la prise du médicament, elle doit prendre un autre comprimé. Ellaone peut être utilisé à n'importe quel moment du cycle menstruel.

Comment Ellaone agit-il ?La survenue d'une grossesse nécessite une ovulation (libération d'un oeuf), suivie de la fécondation de l'oeuf (fusion avec un spermatozoïde) et d'une implantation dans l'utérus. L'hormone sexuelle progestérone stimule la production des protéines qui jouent un rôle dans la programmation de l'ovulation et la préparation de la muqueuse utérine à recevoir l'oeuf fécondé. Le principe actif d'Ellaone, l'ulipristal acétate, agit comme un modulateur des récepteurs de la progestérone. Cela signifie qu'il se fixe sur les récepteurs auxquels se lie normalement la progestérone, empêchant ainsi l'hormone d'exercer son effet. Par son action sur les récepteurs de la progestérone, Ellaone empêche les grossesses en interférant avec l'ovulation et peut également induire des modifications au niveau de la muqueuse utérine.

Quelles études ont été menées sur Ellaone ? Les effets d'Ellaone ont d'abord été testés sur des modèles expérimentaux avant d'être étudiés chez l'être humain. Dans une étude principale, Ellaone a été administré à 1.533 femmes (âgées en moyenne de 24 ans), qui avaient demandé une contraception d'urgence entre deux et cinq jours après un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le principal critère d'efficacité était le nombre de femmes qui n'ont pas été enceintes. Ce nombre a ensuite été comparé à celui des femmes qui auraient été enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive, calculé à partir des fréquences publiées. La société a également présenté les résultats d'une étude supplémentaire portant sur la comparaison d'Ellaone avec le lévonorgestrel (un autre médicament utilisé pour la contraception d'urgence). Cette étude incluait des femmes qui avaient pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive.

Quel est le bénéfice démontré par Ellaone au cours des études ? Ellaone s'est avéré efficace comme contraception d'urgence. Parmi les femmes qui ont participé à l'étude principale jusqu'à la fin, 2,1% (26 sur 1241) ont été enceintes. Ce chiffre est inférieur aux 5,5% des femmes qui auraient pu être enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive. Ellaone a par conséquent évité environ trois cinquièmes des grossesses attendues. L'étude supplémentaire, qui incluait des femmes ayant pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive, a également étayé l'efficacité d'Ellaone.

Quel est le risque associé à l'utilisation d'Ellaone ? Les effets indésirables les plus couramment observés sous Ellaone (chez plus d'une patiente sur 10) sont des douleurs abdominales (mal au ventre) et des troubles de la menstruation (problèmes en ce qui concerne les règles). Pour une description complète des effets indésirables observés sous Ellaone, voir la notice. Ellaone ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant présenter une hypersensibilité (allergie) à l'ulipristal acétate ou à l'un des autres composants. Il ne doit pas être utilisé par les femmes qui sont déjà enceintes.

Pourquoi Ellaone a-t-il été approuvé ?Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a estimé que les bénéfices d'Ellaone sont supérieurs à ses risques pour la contraception d'urgence dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Il a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché pour Ellaone.

Autres informations relatives à Ellaone:La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour Ellaone au Laboratoire HRA Pharma, le 15 mai 2009. Ce document est un résumé du rapport européen public d'évaluation (EPAR).

 


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29-10-2008

Effacement sélectif de souvenirs dans le cerveau de souris par manipulation génétique

L'effacement rapide et sélectif de certaines portions de mémoire dans le cerveau serait souhaitable dans certains cas cliniques. En employant une technique de manipulation génétique, les auteurs ont trouvé que la surexpression de la molécule CaMKII au moment du rappel altère la récupération de la mémoire formée dans l'heure précédente ainsi que la récupération de mémoire plus ancienne.

Des analysent systématiques suggèrent que la perte de mémoire n'est pas provoquée par la perturbation de l'accès à la récupération de l'information enregistrée mais plutôt à la perte active de la mémoire stockée. D'autres expériences prouvent que l'effacement de mémoire est limité et laisse les autres mémoires intactes.

Par conséquent, selon les études des Drs Xiaohua et collaborateurs de l'institut de génomique fonctionnelle à l'institut de Shanghai ainsi que les Drs Huimin et collaborateurs de l'Ecole de Médecine de l'université de Géorgie, aux Etats-Unis, publiées dans le journal médical Cell en octobre 2008, de nouveaux ou anciens souvenirs peuvent être effacés de manière active dans le cerveau.

 


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20-10-2008

Diminution du risque d'infarctus après vaccination anti pneumocoque

Une étude du Dr Fran?ois Lamontagne, DM MSC, et collaborateurs du département de médecine ? l'université de Sherbrooke et du département d'épidémiologie et de biostatistique de l'université de McMaster, Hamilton, Ontario, publiée dans le journal de l'association médicale canadienne en octobre 2008, montre que la vaccination anti pneumocoque a été associée avec une diminution de plus de 50 % de l'infarctus du myocarde lorsque le vaccin avait été administré depuis plus de deux ans.

L'étude a inclus les patients considérés ? risque pour l'infarctus du myocarde. Les auteurs ont utilisé des bases de données pour obtenir le diagnostic hospitalier et le status vaccinal. Ils ont comparé les patients qui ont été admis pour traiter un infarctus du myocarde avec les patients admis dans un département chirurgical du m?me h?pital pour une autre raison qu'un infarctus du myocarde entre 1997 et 2003.

Au total 43.209 patients furent considérés ? risque. De ceux-ci les auteurs ont assorti 999 cas avec 3.996 cas contr?les en fonction de l'?ge, du sexe et de l'année de l'admission ? l'h?pital. Les patients souffrant d'infarctus furent moins nombreux ? avoir été vaccinés que les autres patients. Le r?le protecteur putatif du vaccin ne fut pas observé chez les patients qui avaient re?u celui-ci un an avant l'infarctus. En contraste si la vaccination avait été faite deux ans ou plus avant l'admission ? l'h?pital l'association fut plus élevée.

Selon les auteurs l'étude a montré que la vaccination anti pneumocoque a été associée avec une diminution de plus de 50 % du taux d'infarctus du myocarde si la vaccination avait été effectuée plus de deux ans auparavant. Si ces résultats sont confirmés, les auteurs estiment que cette association devrait générer un intér?t pour explorer les mécanismes putatifs et pourrait offrir également une autre raison ? promouvoir la vaccination anti pneumocoque.

Selon un commentaire du Dr Mohammad Madjid, DM de l'institut cardiologique du Texas ? Houston aux Etats-Unis, paru dans le m?me journal médical, les cliniciens devraient augmenter les taux de vaccination parmi les patients ? haut risque.

N.B. : Le pneumocoque est responsable d'une morbidité importante et cause d'une mortalité fréquente. On estime ? 20.000, le nombre de personnes atteintes chaque année en Belgique, d'une infection sévère due au pneumocoque (surtout la pneumonie) et ? 2.000 le nombre de décès liés ? ces infections.

 


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14-10-2008

La déficience en vitamine D pourrait ?tre plus fréquente chez les patients souffrant de maladie de Parkinson

Selon un rapport des Drs Marian L. Evatt, M.D et collègues, paru dans le journal médical Archives of Neurology d'octobre 2008, les patients souffrant de maladie de Parkinson seraient plus déficients en vitamine D que les personnes adultes du même âge ou que les patients souffrant de maladie d'Alzheimer.

La vitamine D est importante pour maintenir beaucoup de fonctions physiologiques et la déficience en vitamine D est associée avec l'augmentation du risque de maladies. Les patients ayant des maladies neurodégénératives chroniques sont plus fréquemment en insuffisance de vitamine D, en liaison soit avec leur âge avancé, l'obésité, la non exposition au soleil, le fait de résider dans les régions plus nordiques ou d'avoir une peau plus sombre.

Les auteurs de l'école de Médecine de l'université Emory à Atlanta, USA, ont comparé les niveaux de vitamine D de 100 patients souffrant de maladie de Parkinson au niveau de vitamine D de 97 patients souffrant de maladie d'Alzheimer et de 99 personnes en bonne santé; toutes étant assorties pour l'âge, le sexe, l'âge, le génotype et la localisation géographique de leur habitation.

Plus de patients souffrant de maladie de Parkinson avaint de manière significative (55 %) une insuffisance en vitamine D en comparaison avec les personnes du groupe de contrôle (38 %) ou les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer (41 %).

La concentration moyenne en vitamine D dans le groupe souffrant de maladie de Parkinson fut de manière considérable plus faible que chez les malades souffrant de maladie d'Alzheimer ou que chez les personnes en bonne santé (31,9 ng versus 34,8 et 37 ng par millilitre respectivement).

Selon les auteurs, ces résultats soutiennent le besoin précédemment suggéré d'autres études pour évaluer la contribution d'une concentration faible en vitamine D à la maladie de Parkinson et de déterminer si la correction de l'insuffisance en vitamine D peut améliorer les symptômes de ces patients.

En conclusion l'incidence élevée d'insuffisance en vitamine D chez des patients souffrant de maladie de Parkinson accentue l'importance de vérifier par habitude le niveau de vitamine D en particulier chez les patients âgés puisque l'insuffisance est fortement corrélée avec une incidence plus élevée d'ostéoporose, de chutes, de fractures et a été associée à une incidence plus élevée de plusieurs formes de cancer et de désordres autoimmuns.

 


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06-10-2008

Soigner la rhinite pour prévenir l'asthme chez l'adulte ?

L'équipe -d'Epidémiologie des maladies respiratoires- de l'Unité Inserm 700 dirigée par Mahmoud Zureik, vient de publier, dans la revue The Lancet (The Lancet, 2008 ; 372 :1049-1057), des résultats certifiant que la rhinite est un facteur prédictif de l'asthme. Menée sur 6500 adultes suivis pendant plus de 9 ans, cette étude épidémiologique montre que les personnes atteintes d'une rhinite allergique ont 3,5 fois plus de risque de développer un asthme que les autres. Les personnes touchées par une rhinite non allergique sont quant à elles presque 3 fois plus nombreuses à devenir asthmatiques.

Ces résultats sont publiés dans l'édition du 20 septembre.

La réaction immunitaire entraînant ces symptômes est liée à une production anormalement élevée d'anticorps appelés IgE. Les similitudes entre l'asthme et la rhinite, ont poussé les chercheurs de l'Inserm à s'intéresser aux relations qui pouvaient exister entre ces deux affections.

Les mécanismes physiopathologiques expliquant l'atteinte des voies respiratoires inférieures des patients présentant une rhinite ne sont pas clairement connus. La rhinite allergique n'est plus considérée comme une maladie localisée et limitée au nez mais comme une maladie engageant l'ensemble des voies respiratoires.

Si une relation de cause à effet entre la rhinite et le développement de l'asthme était confirmée, traiter efficacement la première maladie pourrait prévenir ou retarder l'apparition de la seconde.

 


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