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11-04-2008

Cancer du sein : les acides gras trans incriminés

Deux équipes de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy se sont associées pour mener une étude épidémiologique portant sur la cohorte française de femmes adhérentes de la Mutuelle Générale de l'Education Nationale (E3N).

Les chercheurs montrent que le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant des taux sanguins élevés d'acides gras trans. Les acides gras trans incriminés sont ceux d'origine industrielle (produits manufacturés, pains industriels, viennoiseries, gâteaux, chips, pâtes à pizzas).

Par ailleurs, contrairement à ce qui a été montré dans des études asiatiques, ces travaux ne mettent pas en évidence d'effet protecteur des acides gras oméga 3 d'origine marine sur le risque de cancer du sein.

Ces résultats sont publiés dans la revue American Journal of Epidemiology. La cohorte E3N est la partie française de EPIC, vaste étude européenne coordonnée par le Centre International de Recherche sur le Cancer, portant sur 500 000 européens dans 10 pays.

Les effets défavorables des acides gras trans sur le risque cardiovasculaire sont connus depuis le début des années 1990, mais leur impact sur le risque de cancer du sein restait à définir. Les équipes de chercheurs de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy ont cherché à évaluer le rôle joué par les différents types d'acides gras sur le développement du cancer du sein en utilisant des prélèvements sanguins recueillis entre 1995 et 1998 parmi 25 000 des 100 000 femmes suivies dans le cadre de l'étude E3N.

Pour tester l'effet de l'alimentation sur la santé, les scientifiques ont mesuré différents biomarqueurs de l'alimentation dans le sang, en particulier ici les taux d'acides gras. Les données des 363 femmes ayant eu un cancer du sein postérieur au prélèvement de sang ont été analysées. Leurs taux sanguins d'acides gras ont été comparés avec ceux de femmes n'ayant pas eu de cancer du sein et choisies comme témoins. Pour chaque cas de cancer du sein, deux témoins ont été sélectionnés soit 702 femmes témoins au total.

Un risque presque doublé

En analysant les acides gras trans et cis, les chercheurs ont trouvé que le risque de cancer du sein augmente avec la teneur en acides gras trans, reflet de la consommation en produits manufacturés. Ces résultats montrent que les femmes ayant des taux élevés d'acide gras trans dans le sérum ont un risque d'avoir un cancer du sein presque doublé par rapport aux femmes ayant le taux le plus bas.

A ce stade, nous ne pouvons que recommander une diminution de la consommation de produits manufacturés, source d'acides gras trans d'origine industrielle. Il conviendrait en particulier de limiter les procédés industriels générant des acides gras trans (huiles végétales partiellement hydrogénées) encore utilisés, ainsi que cela a été entrepris au Danemark depuis quelques années. En matière de réglementation concernant l'étiquetage des produits manufacturés, la quantité d'acides gras trans devrait être clairement indiquée, indiquent les chercheurs.

L'effet protecteur des acides gras oméga-3 pour le cancer du sein n'est pas universel

Par ailleurs, dans ce travail, les auteurs sont en accord avec les résultats des études conduites dans les pays occidentaux concernant l'absence d'association entre les taux sanguins d'acides gras oméga-3, dont la source alimentaire principale est la consommation de poissons, et le risque de cancer du sein. Si un effet protecteur des acides gras oméga-3 sur le risque de cancer du sein a clairement été montré dans les pays asiatiques, où la consommation de poissons est beaucoup plus importante qu'en Occident, cet effet protecteur n'est pas mesurable dans cette puissante étude française probablement en raison d'une consommation trop faible de poissons.

Dans les pays industrialisés, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Selon les auteurs, parmi les facteurs de risque pouvant faire l'objet d'une prévention, l'alimentation présente un fort potentiel puisqu'une modification adéquate des habitudes alimentaires permettrait de diminuer le risque de cancer du sein, sous réserve que les nutriments en cause soient clairement identifiés.

Parmi ces nutriments, le rôle des lipides alimentaires pourrait être extrêmement important. Une étude des taux d'acides gras trans dans des populations aux pratiques alimentaires encore plus diverses est donc essentielle pour confirmer les résultats de cette analyse. Une telle étude devrait être prochainement entreprise au sein de la population européenne de l'étude EPIC.

L'étude E3N

E3N, Etude Epidémiologique auprès de femmes de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale) menée par le docteur Françoise Clavel-Chapelon (Inserm-Institut Gustave Roussy), est une enquête de cohorte prospective portant sur environ 100.000 femmes volontaires françaises nées entre 1925 et 1950 et suivies depuis 1990.

Les informations concernant d'une part leur mode de vie (alimentation, prise de traitements hormonaux ...) et d'autre part l'évolution de leur état de santé, sont recueillies par auto-questionnaires tous les 2 ans depuis 1990. Elles sont complétées par des données biologiques, obtenues sur 25.000 volontaires, à partir d'un prélèvement sanguin stocké à des fins de dosages ultérieurs (études cas-témoins dans la cohorte). E3N est la partie française de EPIC, vaste étude européenne coordonnée par le Centre International de Recherches sur le Cancer portant sur 500 000 européens dans 10 pays. Deux localisations cancéreuses sont étudiées en priorité du fait de leur forte incidence : le sein et le côlon-rectum.

 


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09-04-2008

Résidus de pesticides dans le vin

Selon un communiqué de presse, paru le 26 mars 2008, émis par le Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe), les vins seraient de manière généralisée contaminés par des résidus de pesticides.

L'étude coordonnée par PAN-Europe a testé 40 bouteilles de vin provenant de France, d'Autriche, d'Allemagne, d'Italie, du Portugal, d'Afrique du Sud, d'Australie, et du Chili ; 34 d'entre elles étaient originaires de l'agriculture intensive et six de l'agriculture biologique. Le prix des vins testés était très variable, il allait des bons marchés aux plus onéreux ( 200 Euros la bouteille ).

Les résultats des analyses ont montré que 100 % des vins conventionnels testés étaient contaminés. Chaque échantillon contenait en moyenne plus de quatre résidus de pesticides , les plus contaminés d'entre eux en contenaient jusque 10.

Le niveau de contamination noté fut 5.800 fois plus élevé que celui de l'eau potable. Les niveaux de contamination dans cette étude ont été variables et n'ont pas dépassé les limites maximales autorisées. Cependant il est à noter qu'il n'existe pas de limites maximales autorisées pour le vin mais que l'on se réfère à celles utilisées pour le raisin qui sont très élevées.

Ces nombreux résidus témoignent d'une utilisation très intensive de pesticides en viticulture. Parmi les résidus trouvés il y avait de nombreuses molécules reconnues comme cancérigènes possibles ou probables, des toxiques du développement ou de la reproduction, des perturbateurs endocriniens ou encore des neurotoxiques.

Les vins biologiques analysés ne renfermaient pas de résidus de pesticides à l'exception d'un échantillon de vin de Bourgogne dans lequel il fut trouvé des quantités faibles d'un seul produit. Cette présence a été expliquée par les dérives des pulvérisations en provenance de parcelles voisines.

 


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04-04-2008

Anneau vaginal ou patch contraceptif ?

Le patch contraceptif et l'anneau vaginal ont tous deux été comparés avec les contraceptifs oraux combinés mais la comparaison entre ces deux techniques était manquante.

L'analyse comparative, parue dans Obstetrics and Gynecology en 2008, a été pratiquée de manière randomisée et contrôlée chez des utilisatrices de pilules contraceptives qui ont utilisé pour 249 d'entre elles l'anneau vaginal et pour 251 le patch.

L'âge moyen des participantes était de 26 ans dans le groupe anneau et de 25 ans dans le groupe patch. A la fin de l'étude 71 % des utilisatrices de l'anneau et seulement 26,5 % des utilisatrices du patch ont prévu de continuer cette méthode contraceptive après la fin de l'étude. Le pourcentage de femmes ayant accompli l'analyse complète fut dans le groupe anneau de 94,6 % contre 88,2 % dans le groupe patch.

Les femmes qui sont passées des pilules au patch se sont davantage plaintes de la longueur de leurs menstruations (38% versus 9%), de l'augmentation de la dysmenorrhée (règles douloureuses 29% et 16%), de nausées (8% et 1%), de changements d'humeur (14% versus 8%), mais se sont moins plaintes de pertes vaginales (8% versus 17%), que les femmes qui avaient choisi l'anneau ou ring contraceptif.

Les utilisatrices de l'anneau vaginal ont préféré celui-ci aux pilules tandis que les utilisatrices du patch ont préféré les pilules.

 


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02-04-2008

Certains médicaments aggravent la maladie d'Alzheimer

Les neuroleptiques ne fournissent aucun avantage aux patients souffrant de légers problèmes de comportement mais ont été associés à une dégradation marquée des compétences verbales.

La recherche a porté sur 165 personnes à un stade avancé de la maladie d'Alzheimer, vivant dans des maisons de santé de quatre villes britanniques. Près de 60 % des malades souffrant de cette affection dans les foyers de soins reçoivent des médicaments pour contrôler certains comportements comme l'agressivité.

Les chercheurs du Kings College de Londres et des universités d'Oxford et de Newcastle ont trouvé que les médicaments n'offrent aucun bénéfice à long terme pour la plupart des patients ayant des symptômes bénins du trouble du comportement. Déjà après six mois de traitement les patients ont fait preuve d'une dégradation marquée de leur facilité verbale. En outre l'analyse préliminaire des données suggère que l'utilisation de neuroleptiques peut également augmenter le taux de mortalité. Tous les patients ont pris des neuroleptiques pendant trois mois. Ils ont ensuite poursuivi le traitement pendant une nouvelle période de 12 mois ou ont reçu un placebo.

Selon le chercheur principal, le professeur Clive Ballard, il est clair que même après une période de six mois de traitement il n'y a pas de bénéfice à retirer pour les patients de la prise de neuroleptiques dans le cadre du traitement du comportement chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer lorsque les symptômes sont légers. Pour les personnes ayant des symptômes plus sévères du comportement l'équilibre entre les avantages potentiels et les effets néfastes est plus difficile à trouver.

Selon des commentateurs, ces résultats sont très inquiétants et mettent en évidence le besoin urgent de développer de meilleurs traitements. Des recherches antérieures avaient également montré que les médicaments antipsychotiques augmentaient le risque d'accident vasculaire cérébral et de décès chez les personnes atteintes de démence. Pour ces commentateurs, la généralisation des prescriptions pour les personnes atteintes de démence doit cesser ; il est temps de cesser de gaspiller de l'argent en donnant aux gens des traitements médicamenteux sans qu'ils en retirent d'avantages et il faudrait plutôt commencer à investir dans la qualité des soins de la démence.

Les neuroleptiques testés dans le travail furent la thioridazine (Melleril), la chlorpromazine (Largactil), l'halopéridol (Serenace), la trifluopérazine (Stelazine) et la rispéridone (Risperdal).

 


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01-04-2008

Les cellules souches provenant de follicules pileux peuvent aider la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins

Selon le Dr Stelios T. Andreadis, Ph.D ingénieur et professeur au département d'ingénierie biologique de l'université de Buffalo aux Etats-Unis, les cliniciens pourraient un jour utiliser les cheveux de leurs patients et en particulier les cellules souches contenues dans les follicules pileux pour aider la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins.

La fabrication de nouveaux vaisseaux à utiliser en chirurgie de pontage ou la promotion de la formation de nouveaux vaisseaux ou la régénération de nouveaux tissus en utilisant les cellules souches contenues dans les follicules est, selon l'auteur, réellement possible. Les chercheurs d'autres institutions avaient antérieurement déjà montré que les follicules pileux contenaient des cellules souches.

Dans leur étude, les chercheurs ont montré que les cellules souches isolées provenant de follicules pileux de moutons permettent la croissance de nouveaux vaisseaux en se différenciant en cellules musculaires lisses. Les vaisseaux sanguins préparés avec des cellules progénitrices de muscles lisses sont capables de dilatation et de constriction, critères qui les rendent idéals pour la régénération de tissus cardio-vasculaires.

En plus de cultures cellulaires pour réparer les brûlures cutanées, les cellules de follicules pileux pourraient potentiellement être utilisées pour pratiquer des greffes vasculaires et éventuellement régénérer des tissus cardiaques. Puisque les cellules musculaires lisses font partie de nombreux tissus et organes, incluant la vessie, la cavité abdominale et gastro-intestinale ainsi que les voies respiratoires, cette source nouvelle et accessible de cellules pourrait rendre possible de futurs traitements permettant la régénération de divers tissus endommagés.

Le Dr Andreadis et ses collègues ont déjà conçu des vaisseaux fonctionnels implantables ainsi que des muscles lisses à partir de cellules endothéliales provenant de la moelle osseuse et des cellules mésenchymateuses. Un des principaux avantages des cellules mésenchymateuses est qu'elles ne déclenchent pas une réaction immunitaire lorsqu'elles sont transplantées. Les expériences préliminaires suggèrent que les cellules souches provenant de follicules pileux pourraient avoir des caractéristiques similaires aux cellules mésenchymateuses de la moelle osseuse.

Selon les auteurs, le meilleur scénario serait, qu'à partir d'une source de cellules souches très accessible et hautement proliférative, on puisse être capable d'obtenir différents types de cellules pouvant être utilisés dans un large éventail d'applications en médecine régénérative.

 


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28-04-2007

La 3ème Journée de la Spirométrie (le 9 mai 2007 )

La BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive ou encore COPD pour chronic obstructive pulmonary disease) est la seule cause importante de mortalité dans le monde ? encore progresser

Il y a ? peu près 680.000 Belges atteints dont un patient sur deux est non diagnostiqué.

A partir du 17 avril, tous les Belges présentant des problèmes respiratoires peuvent s'inscrire pour participer ? la 3ème Journée de la Spirométrie. Les inscriptions se font sur le site Internet www.spirometrie.be. Le 9 mai 2007 des pneumologues et des généralistes recevront dans tout le pays les personnes inscrites pour un test gratuit de leur capacité respiratoire.

Qu'est-ce que la BPCO?


La BPCO est une maladie pulmonaire obstructive, au m?me titre que l'asthme, qui se caractérise par un rétrécissement des voies respiratoires. Mais alors que l'obstruction des voies respiratoires est réversible dans l'asthme et se déclare généralement dans l'enfance, dans la BPCO, l'obstruction est irréversible et est généralement la conséquence d'un tabagisme de longue date. Il s'agit en quelque sorte du - poumon du fumeur -.

Prévalence et impact de la BPCO

La BPCO arrive au quatrième rang parmi les principales causes de mortalité dans le monde. La BPCO est la cause de 6,4% des décès chez les hommes et de 3,9% chez les femmes. Elle est la seule parmi les plus importantes causes de mortalité dans le monde ? progresser encore (+ 163% de 1965 ? 1998 contre -64% pour les accidents vasculaires cérébraux). La prévalence moyenne de la BPCO dépasse les 20% chez les hommes fumeurs de plus de 45 ans. On estime le nombre de patients atteints de BPCO en Belgique ? 680.000. Au moins un Belge sur deux qui souffre de BPCO est non diagnostiqué.

Qu'est ce que l'asthme ?

L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches, dont l'anomalie fonctionnelle essentielle est l'hyperréactivité bronchique. L' hyperréactivité bronchique se traduit par une propension ? développer un rétrécissement momentané des bronches en réponse ? des stimuli qui restent sans effet chez le sujet normal. Parmi ces stimuli on peut citer l'effort physique, l'inhalation d'air froid, d'odeurs fortes ou de fumée voire encore le rire intense. L'asthme atteint entre 5 ? 10% de la population en Belgique. C'est la maladie chronique la plus fréquente chez l'enfant.

Qu'est-ce que la spirométrie et que permet-elle?

La spirométrie est une méthode simple, indolore et fiable servant ? mesurer la fonction ou la capacité pulmonaire d'un sujet et ? la représenter graphiquement. A l'aide de ce test, le médecin est en mesure de diagnostiquer avec précision une obstruction des voies respiratoires. La spirométrie devrait ?tre généralisée pour assurer le diagnostic et le suivi des maladies pulmonaires obstructives comme la BPCO et l'asthme, au m?me titre que la mesure de la pression artérielle ou les contr?les réguliers de la glycémie sont des méthodes permettant au médecin de poser un diagnostic et d'assurer le suivi du traitement de l'hypertension ou du diabète.

Quels sont les objectifs de cette Journée?

Les objectifs de la Journée de la Spirométrie sont entre autres:
Permettre un dépistage précoce et plus large des personnes présentant des problèmes respiratoires
Promouvoir la spirométrie et en banaliser l'usage (au m?me titre que le thermomètre, le tensiomètre et le stéthoscope
Encourager l'arr?t du tabagisme

Qui peut s'inscrire?

Les personnes qui répondent par l'affirmative ? au moins trois de ces 5 questions ont peut-?tre une BPCO ou l'asthme et sont invitées ? s'inscrire ? la deuxième Journée de la Spirométrie.


Etes-vous fumeur ou ex-fumeur? Avez-vous plus de 40 ans? Toussez-vous régulièrement? Avez-vous régulièrement des expectorations ou crachats? Etes-vous plus rapidement essoufflé que la plupart des personnes de votre ?ge? Avez-vous régulièrement une respiration sifflante ?
En bref, toutes les personnes qui présentent des sympt?mes spécifiques comme la toux chronique, une bronchite persistante, une sensation d'essoufflement... sont vivement encouragées ? participer ? cette Journée. Et tout particulièrement les fumeurs !!

Les fumeurs doivent cependant ?tre avertis. Une spirométrie ne permet d'établir que le diagnostic de la BPCO ou de l'asthme. Une spirométrie n'exclut par exemple pas la présence d'un cancer du poumon. Un fumeur sur deux meurt précocement des suites du tabagisme.

Comment se déroulent les inscriptions?

Les personnes décident de participer volontairement sur base du questionnaire, pour autant que trois réponses au moins soient positives. Toutes les inscriptions se font par le site Internet www.spirometrie.be . Sur ce site, les personnes pourront choisir l'endroit (service de pneumologie ou groupe de généralistes) et le moment de la journée du 9 mai 2007 o? elles réaliseront le test de spirométrie.

Comment s'effectue la spirométrie ?

Le 9 mai 2007, la personne inscrite se présente chez le pneumologue ou le groupe de généralistes, ? l'heure convenue. Après avoir complété un bref questionnaire, il sera demandé au participant de souffler dans le spiromètre. Le médecin commentera brièvement les résultats de la spirométrie et remettra au participant un bulletin o? sont repris ces résultats. Le médecin demandera au participant de remettre ce bulletin ? son médecin généraliste qui, sur base des résultats, décidera de démarrer ou non un traitement.

Qui organise cette Journée?

La deuxième Journée de la Spirométrie est une initiative de la Société Belge de Pneumologie. La Société Belge de Pneumologie est une association de personnes, actives dans le domaine de la pneumologie. Elle compte actuellement plus de 600 membres, principalement des pneumologues. La Société Belge de Pneumologie bénéficie dans le cadre de cette action du soutien de - Vlaamse Vereniging voor Respiratoire Gezondheidszorg en Tuberculosebestrijding (VRGT), - la Fondation contre les Affections Respiratoires et pour l'Education ? la Santé (F.A.R.E.S) - Belgian Primary Care Respiratory Group (BPCRG) - Domus Medica - Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG). - Groupement Belge de Pneumologie Pédiatrique

L'action est sponsorisée par toutes les firmes pharmaceutiques impliquées dans la lutte contre les maladies pulmonaires obstructives.
Durée de la spirométrie: environ 15 min Uniquement après inscription
INSCRIPTIONS Uniquement par site Internet : www.spirometrie.be Choix de l'endroit (différents services de pneumologie ou groupe de généralistes du pays) et de l'heure sur la grille, par le participant.

 


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27-04-2007

Implication génétique dans le mécanisme de l'obésité

Le Pr Philippe Froguel (CNRS EP 10, Institut de Biologie de Lille/Institut Pasteur et Imperial College de Londres) avait déj? en octobre 1998 dans un communiqué de presse signalé le premier gène de prédisposition ? l'obésité localisé sur le chromosome 10.

Selon cet auteur et ses collaborateurs, un autre gène participe ? la prédisposition ? l'obésité. Ce gène, le FTO, se trouve sur le chromosome 16. Cette m?me découverte a été réalisée par l'équipe anglo américaine du Dr McCarthy de l'université d'Oxford et du Pr Andrew Hattersley, de l'école de médecine Peninsula (Grande-Bretagne), qui a mis en évidence l'importance d'un variant du gène FTO. Le travail a été publié dans Science.

Selon ce chercheur cette prédisposition génétique ? la prise de poids ne peut ? elle seule expliquer l'épidémie d'obésité constatée depuis vingt ans étant donné que le patrimoine génétique des européens n'a pas pu changer en aussi peu de temps. La sur expression du gène serait en cause dans près de 30 % des obésités lorsque qu'il y a un variant FTO et de 70 % lorsqu'il y a deux copies (ou allèles) du gène FTO.

Les chercheurs anglo américains ont d'abord analysé le génome de 2000 personnes souffrant de diabète de type 2 et l'ont comparé ? celui de 3000 personnes en bonne santé. Ils ont ensuite analysé les caractéristiques d'un gène particulier apparemment impliqué dans l'obésité dans des échantillons génétiques prélevés chez 37.000 personnes ne souffrant pas de diabète. Ces recherches ont permis de montrer que le gène FTO est fortement impliqué dans l'obésité.

La recherche franco anglaise du professeur Froguel s'est faite en partant d'une démarche totalement différente et a abouti au m?me résultat. Le gène qui leur paraissait ?tre particulièrement associé ? l'obésité a été étudié chez 10.000 personnes. Cette étude, qui sera publiée dans Nature Genetics a confirmé que ce gène jouait un r?le important dans l'obésité.

Cette découverte devrait constituer un point de départ pour mieux comprendre la régulation du poids et mettre au point des thérapies adaptées de l'obésité qui accro?t fortement les risques de diabète et de maladies cardio vasculaires.

 


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23-04-2007

Une enzyme pour un sang universel

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42193.htm
La classification ABC repose sur la présence de cha?nes de carbohydrates différentes ? la surface des hématies. Les groupes A et B possèdent chacun une molécule glucidique ? leur surface ; le groupe A/B possède les deux et le groupe O n'en présente aucune.

Il est donc important de déterminer le groupe sanguin de la personne transfusée car ces antigènes peuvent donner lieu ? des réactions immunitaires létales. Environ un quart de la population mondiale est de type O. Leurs hématies ne possédant pas d'antigène de surface, leur sang est utilisable pour fournir n'importe quel patient, ils sont donc considérés comme donneurs universels. Dans les cas d'urgence, les médecins n'ont pas toujours le temps de rechercher le groupe sanguin de la personne et l'utilisation de sang de type O est alors nécessaire.

Lors de leurs campagnes de collecte de sang, les centres de transfusion sanguine insistent sur leurs besoins en donneurs du groupe O, puisqu'il s'agit du type de sang le plus utilisé. Une solution pour éviter les manques de sang serait d'éliminer les antigènes A et B ? la surface des cellules sanguines pour les - convertir - en type O. Certaines enzymes appelées glycosidases sont capables de couper spécifiquement les antigènes A et B des hématies, tout en gardant l'intégrité de la cellule.

La société ZymeQuest basée ? Beverly dans le Massachusetts avait, dans un premier temps, purifié des enzymes provenant de grains de café. Ces enzymes s'avéraient efficaces mais dans des proportions encore insuffisantes pour annuler tout risque de réaction immunitaire.

Une nouvelle étude publiée dans Nature Biotechnology semble montrer de bien meilleurs résultats que les précédentes recherches. Auparavant, les études avaient été menées sur des sucres simples. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont modifié leur approche en utilisant directement des cellules sanguines, soit le substrat réel des glycosidases.

Parmi 2500 bactéries et champignons, ils ont identifié des candidats potentiels chez Elizabethkingia meningosepticum et Bacterioides fragilis. Les tests biochimiques menés par Henrik Clausen, chercheur de l'Université de Copenhague ont confirmé les présomptions.

ZymeQuest a déposé un brevet sur ces enzymes et a développé une machine qui peut traiter simultanément 8 échantillons sanguins en 90 minutes. Ce procédé est actuellement au début de la phase II des tests cliniques. Si les essais sont concluants, ZymeQuest espère vendre cette machine en Europe dès 2011 et légèrement plus tard aux Etats-Unis.

Pour en savoir plus, contacts :

- http://www.zymequest.com/
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_sanguin
Source :
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/RbrqL
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/V57qd
- http://www.techreview.com/Biotech/18467/
- http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/6517137.stm
- http://www.medicalnewstoday.com/healthnews.php?newsid=66786
- http://sante.nouvelobs.com/Site/Actu.asp?idfx=RSS_ljs&ID=4447&Rub=Long%E9vit%E9
- -Bacterial glycosidases for the production of universal red blood cells.- Qiyong P Liu Nature Biotechnology 1 April 2007

 


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23-04-2007

Un nouveau venu dans le traitement des troubles de l'humeur : le monoxyde d'azote

Une équipe de chercheurs de l'Institut de génomique fonctionnelle (Inserm / CNRS / Universités Montpellier 1 et Montpellier 2) vient de mettre en évidence le r?le clé de l'enzyme de synthèse du monoxyde d'azote sur l'activité du transporteur de la sérotonine, une molécule impliquée dans le traitement de la régulation de l'humeur. Une découverte particulièrement intéressante puisque le monoxyde d'azote est aussi connu pour son r?le dans l'anxiété. Ces travaux ? para?tre dans les Proceedings of the National Academy of Science pourraient ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques pour les patients chez lesquels la prise d'antidépresseurs classiques s'avère inefficace.

Il est admis depuis longtemps que la sérotonine joue un r?le essentiel dans la régulation de l'humeur et dans certains troubles psychiatriques comme la dépression, l'anxiété et l'agressivité. De plus, les récepteurs et le transporteur de ce neurotransmetteur(1) suscitent un grand intér?t car ils sont aussi impliqués dans des pathologies majeures telles la dépression ou la schizophrénie. Ils sont de ce fait la cible de nombreuses drogues et agents thérapeutiques (antidépresseurs, anxiolytiques, antipsychotiques, composés hallucinogènes, ecstasy, coca?ne).

La concentration de sérotonine dans la synapse est directement contr?lée par sa re-capture par son transporteur qui est la cible majeure de nombreux antidépresseurs dont le plus célèbre est le Prozac. En emp?chant la re-capture de sérotonine par les neurones, les antidépresseurs augmentent artificiellement sa concentration et rétablissent une transmission sérotoninergique normale.

Les troubles de l'humeur touchent en France 5 ? 10 % de la population et peuvent ?tre ? l'origine, s'ils ne sont pas pris en charge, de comportements pouvant mener au suicide. Agir sur ces troubles n'est pas chose aisée et les traitements ne donnent pas toujours de résultats convaincants. Certains patients (30%) présentent une absence de réponse ? tous les traitements antidépresseurs disponibles, mais les raisons de cette résistance sont encore inconnues. Aussi, pour Joel Bockaert, directeur de l'Institut de génomique fonctionnelle ? Montpellier, l'idée est simple : - Plus les cibles thérapeutiques potentielles seront nombreuses et plus nous augmenterons les chances de réponses aux traitements -.

Les chercheurs se sont donc intéressés ? un autre messager synthétisé dans le système nerveux central impliqué dans la régulation de l'humeur : le monoxyde d'azote (NO). Gr?ce ? une approche protéomique (2), l'équipe a mis en évidence une interaction physique entre le transporteur de la sérotonine et l'enzyme responsable de la synthèse du monoxyde d'azote dans le cerveau, la NO-synthase neuronale. Cette interaction entre les deux protéines est ? l'origine d'une modulation réciproque de leur activité fonctionnelle. D'une part, le contact entre ces deux protéines inhibe la re-capture de sérotonine et permet en m?me temps une production nouvelle de NO. Manipuler cette interaction pourrait ainsi s'avérer une stratégie thérapeutique prometteuse pour le traitement des troubles de l'humeur.

1 La sérotonine est un neurotransmetteur, c'est-?-dire une molécule qui module l'activité des neurones dans le cerveau.
2 La protéomique offre la possibilité d'identifier et de quantifier les protéines exprimées dans un système biologique donné dans des contextes physiologiques et pathologiques variés.

 


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23-04-2007

Découverte d'une nouvelle région chromosomique associée ? la maladie de Crohn

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42327.htm

Une équipe de recherche de l'université de liège, dirigée par le Professeur Edouard Louis, vient de mettre en évidence une nouvelle région chromosomique impliqué dans la maladie de Crohn, laissant présager de nouveaux traitements contre cette maladie.

Les résultats obtenus après une étude utilisant pour la première fois en Belgique, pour la maladie de Crohn, les technologies de génotypage ? grande échelle (Whole genome association) ont mis en évidence, par la caractérisation de 300.000 marqueurs génétiques SNP (Single Nucléotide Polymorphism) sur le chromosome 5p13.1, un -locus pourvu d'éléments régulateurs d'un gène voisin, récepteur de prostaglandine, contribuant ? l'équilibre homéostatique de la muqueuse intestinale-.

Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 3.200 personnes (1.700 patients et 1.500 personnes formant la population de contr?le), constitué avec la collaboration du CHU de Liège, de la Société liégeoise de gastro-entérologie et de différents h?pitaux académiques belges. L'analyse des résultats a été réalisée par le GIGA-Recherche de l'université de Liège, en partenariat avec le Génop?le d'Evry.

 


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19-04-2007

Influence de la consommation de cacao et de thé sur la tension artérielle

Des analyses épidémiologiques suggèrant que la tension artérielle pourrait ?tre abaissée par la prise de cacao ou de thé, les auteurs, les Drs Dirk Taubert, MD, PhD; Renate Roesen, PhD; Edgar Schomig, MD, du département de pharmacologie de l'h?pital universitaire de Cologne en Allemagne, dans le travail publié en avril 2007 dans le journal médical Archives of Internal Medicine ont réalisé une méta analyse des essais randomisés et contr?lés ayant tenté de déterminer les changements de la tension artérielle (systolique et diastolique) ? la suite de la prise de produits contenant du cacao, de thé noir et de thé vert.

Leur recherche s'est faite sur les articles publiés depuis 1966 jusqu'en octobre 2006. Ils ont retenu cinq publications randomisées et contr?lées ayant étudié les conséquences de l'administration de cacao.

Ces publications ont étudié les résultats de la mesure de la tension artérielle systolique et diastolique chez 173 sujets ayant consommé des aliments contenant du cacao pendant au moins deux semaines. La tension artérielle systolique moyenne fut inférieure de 4,7 mm de mercure chez ces personnes en comparaison avec les contr?les et de 2,8 mm de mercure pour la tension artérielle diastolique. Cinq études basées sur la consommation de thé et comprenant 343 personnes n'ont pas montré d'effets significatifs sur la tension artérielle. La différence estimée ne fut que de 0,4 mm de mercure pour la tension systolique et de 0,6 mm de Hg pour la tension artérielle diastolique.

En conclusion selon les auteurs les études randomisées retenues ont montré que la consommation d'aliments riches en cacao pouvait réduire la tension artérielle tandis que la prise de thé est apparue n'avoir aucun effet.

 


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18-04-2007

Découverte du gène responsable de l'agressivité des liposarcomes

Tumeurs des tissus graisseux, les liposarcomes sont d'autant plus agressifs et d'évolution rapide que leurs cellules ont perdu leur capacité ? fabriquer des graisses. A l'Institut Curie, des chercheurs de l'Inserm viennent d'identifier le gène ? l'origine de cette défaillance cellulaire : le gène JUN. Lorsqu'il est muté, le pronostic des liposarcomes est défavorable. Ce nouveau paramètre devrait permettre d'affiner le diagnostic et de mieux adapter les traitements des liposarcomes. A terme, cette mutation génétique pourrait aussi servir de cible ? de nouvelles thérapies. Ces résultats sont publiés en ligne dans Cancer Cell, le 9 avril 2007.

Les liposarcomes sont des tumeurs des tissus graisseux de la famille des sarcomes très hétérogènes. Si certains liposarcomes sont faciles ? soigner, d'autres présentent un moins bon pronostic : ils sont beaucoup plus agressifs et envahissent les tissus voisins.

A l'Institut Curie, l'équipe d'Alain Aurias au sein de l'Unité Inserm 830 - Génétique et Biologie des cancers -, dirigée par Olivier Delattre, étudie notamment le développement des liposarcomes. Les travaux entrepris par cette équipe ont permis de comprendre l'origine du caractère agressif de ces tumeurs du tissu graisseux : tant qu'elles gardent leur capacité ? fabriquer des graisses, les cellules tumorales prolifèrent peu et sont généralement de bon pronostic ; en revanche, une fois cette faculté perdue, les liposarcomes deviennent très agressifs.

Pourquoi les cellules graisseuses sont défaillantes ?

Les chercheurs viennent d'identifier le gène responsable de cette défaillance des cellules graisseuses : il s'agit du gène JUN, dont ils viennent de montrer pour la première fois l'implication directe en cancérogenèse humaine.

Jusqu'alors, seuls deux gènes étaient connus dans le développement de ces sarcomes : le gène MDM2 qui emp?che les cellules de mourir (anti-apoptose) et le gène CDK4 qui active la division cellulaire. Les chercheurs de l'Institut Curie viennent donc de mettre en évidence un troisième gène impliqué : le gène JUN.

Ainsi, la recherche de mutations du gène JUN pourrait ? l'avenir s'intégrer dans le diagnostic, afin d'identifier précocement les patients ayant une forme agressive de tumeur, et ainsi d'adapter le traitement en conséquence. Les patients dont la tumeur est de bon pronostic pourraient bénéficier d'une désescalade thérapeutique et éviter certains traitements lourds (chimiothérapie) et inutiles.

Les chercheurs s'attachent désormais ? identifier une molécule susceptible d'agir sur les mutations du gène JUN et éventuellement de rétablir son fonctionnement normal. Il existe déj? des molécules ciblées sur les mutations des gènes MDM2 et CDK4 impliquées dans ces tumeurs.

Plus largement, la connaissance du profil génétique des tumeurs, quelle que soit leur nature (liposarcomes ou autres), devrait ainsi servir ? affiner le diagnostic et ? améliorer le traitement des cancers.

Qu'est qu'un sarcome ?

Les sarcomes sont des tumeurs qui se développent dans les tissus conjonctifs ou les tissus mous, (cartilage, tissus fibreux, muscles, os). Ils représentent moins de 1 % de l'ensemble des tumeurs malignes de l'adulte, avec 1 000 nouveaux cas environ par an en France. Leur principale caractéristique est leur facilité ? envahir les tissus environnants, mais également ? disséminer loin de la tumeur primitive sous forme de métastases.

On distingue les sarcomes du tissu conjonctif commun et les sarcomes du tissu conjonctif spécialisé (angiosarcomes, chondrosarcomes, lymphosarcome, etc.).

Le liposarcome, un sarcome particulier

Il fait partie des sarcomes les plus fréquents chez l'adulte, et survient généralement entre 40 et 60 ans, chez l'homme dans 60 % des cas. Il se développe au niveau des cellules graisseuses de la cuisse, derrière le genou, au niveau des parois abdominales et du bassin. Son évolution est susceptible de donner des métastases pulmonaires.

 


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17-04-2007

Réparation rétinienne par la transplantation de précurseurs de photorécepteurs

Plus de 10 millions de personnes aux Etats-Unis sont aveugles ou visuellement diminuées et 50.000 personnes deviendront deviendront aveugles tous les ans.

Une enqu?te aux états-Unis, parue dans le New England Journal of Medicine d'avril 2007, montre que les diabétiques s'inquiètent davantage de la cécité éventuelle que de leur décès prématuré. La cécité est souvent causée par des conditions dégénératives qui provoquent la détérioration des cellules sensorielles de la rétine et leur mort. De telles conditions se rencontrent dans la rétinite pigmentaire et la dégénérescence maculaire liée ? l'?ge. Les espoirs des malades résident actuellement dans la réparation rétinienne par le moyen de la transplantation de précurseurs de photorécepteurs. Cette technique a été décrite par MacLaren et ses collègues dans le journal médical Nature de Novembre 2006.

La perte de photorécepteurs induit une cécité irréversible dans beaucoup de maladies rétiniennes. Jusqu'ici les cellules souches transplantées dans la rétine n'ont pas été capable de s'y intégrer et de se différencier en nouveaux photorécepteurs. La raison en est probablement, selon les auteurs, que la rétine adulte manque de la capacité d'accepter des cellules souches ou de favoriser la différenciation des photorécepteurs. Le Dr MacLaren et ses collègues ont présumé que des cellules ? un stade postérieur pourraient avoir une probabilité plus élevée de succès lors de la transplantation. Ces cellules transplantées se sont intègrées, et se sont différenciées en photorécepteurs, établissant les raccordements synaptiques et ont amélioré la fonction visuelle.

transplantation MacLaren

 


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15-04-2007

L'OMS recommande l'utilisation de la circoncision dans les plans de lutte contre la diffusion de l'HIV

L'organisation mondiale de la santé estime que la circoncision devrait ?tre ajoutée aux moyens d'interventions habituels pour réduire la diffusion ou l'extension de l'épidémie d'HIV.

Les essais africains ont montré que la circoncision avait diminué de moitié le taux d'infection HIV chez les hommes hétérosexuels. Les recommandations s'appliquent largement aux pays o? les taux de transmission par voie hétérosexuelle sont élevés.

Les experts avertissent néanmoins que le plus grand usage de la circoncision ne va pas remplacer le besoin d'autres méthodes de prévention comme les préservatifs. Les modèles mathématiques montrent que, si la circoncision masculine est largement appliquée, des millions de vie, en particulier dans l'Afrique sub saharienne, pourraient ?tre sauvées.

L'OMS (organisation mondiale de la santé) souhaite que les procédures puissent ?tre rapidement mises en oeuvre sur le terrain surtout l? o? l'infection hétérosexuelle est prédominante et la circoncision peu importante.

Selon le Dr Kevin De Cock, directeur du département du sida ? l'OMS, cette recommandation représente un pas important en prévention du sida mais ajoute qu'il faudra des années avant que cette mesure puisse devenir tout ? fait apparente.

A noter que les trois essais africains ont été stoppés anticipativement étant donné que les résultats étaient tellement importants : les taux de nouvelles infections furent en effet réduits de 48 ? 60 %.

 


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15-04-2007

Une nouvelle médication anti hypertensive a été approuvée aux USA

La Food and Drug Administration américaine (FDA) vient d'approuver un nouveau médicament anti hypertenseur. Ce médicament est d'un type nouveau et il pourrait devenir un instrument important pour faire baisser la pression artérielle chez les patients. Plus de choix médicamenteux est important parce que l'hypertension artérielle est fréquente et augmente le risque d'attaque cérébrale, d'infarctus, d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque et de décès.

Le médicament,Tekturna, est un inhibiteur de la rénine. La rénine est un enzyme produit par les reins qui induit une cascade d'étapes chimiques qui in fine font augmenter la tension artérielle. Ce nouveau médicament réduit la capacité de la rénine ? démarrer ce processus.

Selon le Dr Sheldon Sheps, M.D., spécialiste de l'hypertension, travaillant ? la Mayo Clinic, le Tekturna est unique par ce qu'il agit plus t?t que les autres médicaments anti hypertenseurs dans la régulation de la tension artérielle.

Des études initiales ont montré que ce médicament a abaissé la tension artérielle chez la plupart des gens avec peu d'effets secondaires. Il est effectif dans tous les groupes mais il appara?t ?tre légèrement moins efficace chez les noirs. L'effet secondaire le plus fréquemment observé a été de la diarrhée ( 2% ). Dans de rares cas on a vu se développer des réactions allergiques tels un gonflement du visage et des difficultés respiratoires. Ce médicament ne doit pas ?tre utilisé pendant la grossesse car il peut causer des atteintes sévères du foetus et m?me son décès.

Le Tekturna peut ?tre utilisé seul mais il est plus efficace lorsqu'il est utilisé en combinaison avec d'autres médications anti hypertensives. Une prise journalière suffit.

 


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