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17-06-2008

Un mode d'utilisation non approuvé de la pilule abortive a pu conduire ? de rares décès

Une étude préliminaire indique que l'usage oral du misoprostol accompagnant du RU-486 est sans danger, mais que l'utilisation vaginale pourrait saper les réponses immunitaires de l'organisme.

Selon une étude, parue dans le Journal of Immunology, menée par les scientifiques de l'Université du Michigan, l'usage du médicament donné avec le RU-486 pour mettre fin à une grossesse pourrait être responsable des rares infections fatales survenues depuis l'année 2000 chez les femmes prenant ces médicaments.

Le misoprostol est autorisé à être pris par voie orale avec le RU-486 pour mettre fin à une grossesse. Mais de nombreuses femmes ont reçu le médicament par voie vaginale dans le cadre de l'association médicamenteuse, une méthode non évaluée par la FDA.

Chez l'animal et les études en culture cellulaire, les chercheurs ont constaté que le misoprostol, lorsqu'il est administré directement dans l'appareil génital, supprime les réponses immunitaires et peut permettre à une bactérie normalement non menaçante, Clostridium sordellii, de causer une infection mortelle. Lorsque ce médicament est absorbé par l'estomac, il ne compromet pas les défenses immunitaires ou ne cause pas de maladies. L'étude a aussi des implications pour la compréhension des infections dangereuses qui surviennent pendant la grossesse.

Selon le Dr David Aronoff, MD, un spécialiste des maladies infectieuses qui a dirigé l'étude, les infections après un avortement médicamenteux sont rares, et les infections à Clostridium après avortement sont extrêmement rares.
Selon cet auteur, les résultats montrent que les médecins devraient éviter de donner le misoprostol par voie vaginale, ce qui devraient aider à rendre la procédure encore plus sûre.

 


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13-06-2008

Taux de vitamine D et risque d'infarctus du myocarde chez les hommes

L'insuffisance de vitamine D peut être impliquée dans le développement de l'athérosclérose et la maladie cardiaque coronaire chez l'homme

L'étude prospective du Dr Giovannucci et collaborateurs, du département de la nutrition de l'école de santé publique de Harvard, parue dans Archives of internal medicine en juin 2008, porte sur le suivi de 18.225 hommes. Aucun n'avait d'antécédants de maladie cardio-vasculaire. Au total 454 d'entre eux (de 40 à 75 ans) ont eu une attaque cardiaque fatale ou non pendant les 10 années de suivi.

Les auteurs ont comparé les résultats sanguins de ces patients à ceux de témoins sans maladie cardiaque connue. Après ajustement pour d'autres facteurs, il apparaît que les patients ayant 15 ng/ml de vitamine D ou moins ont plus de risque de développer une pathologie cardiovasculaire que ceux qui présentent des taux de 30 ng/ml ou plus. Même les hommes ayant des niveaux intermédiaire de vitamine D ont été à risque élevé par rapport à ceux ayant des niveaux suffisants de viamine D.

En conclusion, selon les auteurs, des niveaux bas de vitamine D sont associés à un plus gros risque d'infarctus du myocarde (d'une façon graduelle par rapport à l'insuffisance des taux), même après contrôle pour des facteurs connus être associés à la maladie des artères coronaires.

 


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03-06-2008

L'eau du robinet est-elle sans danger pour les femmes enceintes ?

Selon une étude des Drs Bing-Fang Hwang, et Jouni JK Jaakkola et collaborateurs, publiée en juin 2008 dans BioMed Central, la désinfection de l'eau potable par le chlore pendant la grossesse augmente le risque d'avoir des enfants porteurs de problèmes cardiaques, d'une fente palatine ou de grands défauts au niveau du cerveau.

Cette constatation est basée sur les résultats d'une analyse de près de 400.000 nouveau-nés ? Taiwan. C'est la première étude qui relie les sous-produits de l'adjonction de chlore ? l'eau ? trois malformations congénitales.

L'ajout de chlore ? l'eau est largement utilisé et efficace pour désinfecter l'eau potable et réduire la fréquence des maladies d'origine hydrique. Toutefois, de nombreuses études ont révélé la présence de nombreux sous-produits du chlore dans l'eau. Des recherches récentes suggèrent que l'exposition prénatale ? ces sous-produits pourrait accro?tre le risque de malformations congénitales.

Une équipe de chercheurs dirigée par Jouni Jaakkola de l'Institute of Occupational and Environmental Medicine, de l'université de Birmingham, Royaume-Uni, a recueilli des données sur près de 400.000 enfants nés ? Taiwan. Les chercheurs ont utilisé des analyses statistiques pour rechercher si l'eau du robinet contenait de grands, moyens ou faibles niveaux de sous-produits du chlore et s'ils augmentaient les risques de 11 malformations communes congénitales.

Bien que les chercheurs n'aient constaté aucun lien direct entre la prévalence d'une anomalie congénitale et le niveau d'exposition, leurs calculs ont révélé que l'exposition ? des niveaux élevés de sous-produits augmentait sensiblement les risques de trois anomalies : les défauts du septum ventriculaire (communication intra-cardiaque) , des fentes palatines, et de l'anencéphalie ( absence d'une grande partie du cerveau, du cr?ne et du cuir chevelu).

L'exposition ? l'ensemble des trihalométhanes supérieure ? 20 ig / L est associée ? un risque accru de 50 ? 100% par rapport ? des niveaux inférieurs ? 5 ig / L. Ces résultats ont été corroborés par d'autres analyses, en utilisant les données mises en commun d'un certain nombre d'études similaires.

Selon le Dr Jaakkola, le mécanisme biologique par lequel la désinfection de ces sous-produits peut causer des défauts n'est pas encore connu. Toutefois, les résultats ne sont pas seulement des ajouts ? la preuve que l'eau chlorée peut causer des malformations congénitales, mais suggèrent que l'exposition au chlore des sous-produits peut ?tre responsable de certains défauts.

Bien que les bénéfices du chlore ajouté ? l'eau soient tout ? fait évidents, plus de recherches doivent ?tre effectuées pour déterminer les effets secondaires.

 


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17-01-2008

Effets secondaires d'une statine, crestor

Cette statine (rosuvastatine) prescrite contre le cholestérol, est la plus récente des statines. Selon une étude du Molecular Cardiology Research Institute and Division of Cardiology,
Department of Medicine, Tufts-New England Medical Center, and Tufts University
School of Medicine, Boston, Mass, publiée par la revue médicale américaine Circulation en mai 2005, elle serait celle qui présente le plus de risques d?effets secondaires. C'est, après un an de mise en vente, ce que montrent les résultats de la FDA (US Food and Drug Administration).

La comparaison a été faite avec l'atorvastatine, la simvastatine, et la pravasine. La nocivité a été testée pour la rhabdomyolyse (troubles musculaires), la protéinurie, la néphropathie, ou l'insuffisance rénale. Le risque d?effets indésirables avec la rosuvastatine a été 2,2 fois plus élevé qu?avec la simvastatine et 6,8 plus qu?avec l?atorvastatine. Les problèmes apparaissent relativement t?t après le début de la thérapie.

La revue médicale The Lancet a publié en juin 2004 un éditorial demandant le retrait du marché de cette statine. Cependant, récemment, la FDA a simplement demandé au laboratoire de modifier la notice du médicament.

 


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29-06-2007

L'ajout d'acide folique au pain pourrait éviter des dépressions

Une étude des chercheurs de l'université de York et de l'école médicale Hull York conduite par le Dr Simon Gilbody, confirme l'existence d'un lien entre la dépression et des taux insuffisants d'acide folique, une vitamine contenue dans les végétaux.

La recherche est publiée dans l'édition de juillet du Journal of Epidemiology and Community Health. Elle est basée sur la revue de 11 études précédentes concernant 15.315 participants.

Le mois passé l'agence responsable de l'alimentation (Food Standards Agency ) a recommandé au ministre de la santé anglais d'introduire soit dans le pain soit dans la farine de l'acide folique pour prévenir les défauts du tube neural qui peuvent conduire ? des fausses couches, ? des décès dans la période néonatale ou ? des problèmes la vie durant. L'étude de York suggère que cette mesure pourrait également combattre la dépression.

Selon l'auteur, bien que la recherche ne prouve pas que des taux bas d'acide folique provoquent la dépression on peut maintenant ?tre certain que les deux sont reliés. De manière intéressante il y a également des faits qui suggèrent que les suppléments d'acide folique peuvent ?tre bénéfiques aux personnes souffrant de dépression. L'auteur recommande dès lors de pratiquer de larges essais pour tester davantage cette opportunité.

Des recherches récentes de la m?me équipe publiée dans l'American Journal of Epidemiology ont également prouvé que les personnes souffrant de dépression étaient porteuses d'un g?ne qui traite l'acide folique de manière moins efficace. L'identification de ce g?ne est une explication possible de la raison pour laquelle les suppléments d'acide folique pourraient aider les personnes souffrant de dépression.

 


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28-06-2007

Début des essais cliniques d'un nouveau médicament de la maladie d'Alzheimer

Un médicament basé sur une recherche de l'université Purdue en Inde est actuellement en phase I d'expérimentation clinique humaine.

Selon le Dr Arun Ghosh professeur ? l'université de Purdue, des millions de personnes souffrent de cette maladie dévastatrice et les thérapeutiques sont très limitées. Actuellement les médicaments traitent en effet les sympt?mes mais la nouvelle approche est la première thérapeutique qui devrait ?tre capable de prévenir et de soigner la maladie. La firme pharmaceutique CoMentis Inc., basée ? San Francisco va débuter les essais cliniques du médicament expérimental, le CTS-21166.

Le Dr Jordan Tang, responsable médical ? la fondation Oklahoma a en 2000 identifié la beta-secrétase, un enzyme clé dans la progression de la maladie d'Alzheimer. Les étapes diverses dans la formation de la plaque amyloide produisent des protéines toxiques qui endommagent le cerveau conduisant éventuellement ? la démence. Cette année Ghosh a mis au point une molécule qui se lie ? cet enzyme clé et inhibe son activité.

Selon les auteurs la molécule est hautement active et hautement sélective, ce qui veut dire qu'elle apparait ne pas affecter d'autres enzymes importants dans la fonction du cerveau ou causer des effets secondaires. . Selon les auteurs le médicament pourrait ?tre administré ? tous les stades de la maladie.

L'essai actuel a enr?lé 48 volontaires qui permettront de mesurer la sécurité du médicament ? diverses doses. La compagnie espère commencer des essais plus importants ? la fin de l'année 2007 et débuter les études en phase II en 2008.

 


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28-06-2007

Le sang de cordon peut préserver les taux d'insuline chez les enfants souffrant de diabète de type 1

Selon les résultats d'une petite étude pilote nationale présentée ? la réunion scientifique de l'association américaine du diabète ? Chicago, le sang de cordon ombilical peut de manière s?re préserver la production d'insuline chez les enfants souffrant de diabète de type 1.

Les chercheurs de l'université de Floride ont pensé ? rechercher s'il était faisable d'utiliser les propres cellules souches du sang du cordon d'un patient pour neutraliser l'attaque autoimmune du pancréas et aider ? restaurer la capacité de l'organe ? fabriquer l'insuline qui régule le taux sanguin de sucre et d'autres nutriments énergétiques.

Selon le Dr. Michael Haller, pédiatre endocrinologue et assistant professeur de médecine au collège de médecine de l'université de Floride, c'est la première tentative d'utilisation du sang de cordon comme thérapeutique potentielle du diabète de type 1. Selon cet auteur bien que l'étude soit une relativement petite étude on peut dire que les changements métaboliques et immunologiques suggèrent que ces injections pourraient ?tre bénéfiques. Elles ne guérissent pas le diabète mais sont la première étape pour aider ? comprendre davantage la maladie et ? aller dans la bonne direction.

Il y a 10 ans moins d'1 % d'Américains gardaient du sang de cordon. Actuellement leur nombre est d'environ 4 % et il va en augmentant. Le sang de cordon est riche en cellules capables d'aider ? réguler le système immunitaire mais jusqu'? maintenant il n'a été utilisé de manière typique que pour restaurer le système immunitaire de patients ayant subi des thérapeutiques anti leucémie ou anti lymphome.

Les chercheurs de l'université de Floride ont identifié des enfants chez qui on avait récemment diagnostiqué un diabète de type 1 et dont les familles avaient gardé du sang ombilical ? la naissance. La plupart de ces enfants produisaient encore une petite quantité d'insuline. Les chercheurs ont pratiqué de deux ? sept perfusions intraveineuses de cellules souches isolées du sang de leurs cordons. Les patients ont été évalués les deux années suivantes pour mesurer leur taux d'insuline, pour tester les taux sanguins de sucre et le système immunitaire.

Au cours des six premiers mois les enfants ont eu besoin de moins d'insuline et ont maintenu un meilleur contr?le de leurs taux sanguins de sucre que les enfants d'?ge comparable souffrant de diabète de type 1 non traités et sélectionnés de manière randomisée ? partir de la population consultant la clinique. Les chercheurs ont également noté que les enfants qui ont re?u du sang de cordon avaient des taux plus élevés de cellules immunitaires dans leur sang six mois après la perfusion.

Selon les auteurs, cette approche thérapeutique n'est pas la guérison. Pour traiter le diabète de type 1, il sera, disent-ils, nécessaire d'utiliser une thérapeutique combinée. Il serait naif, selon eux, de penser qu'avec une seule attitude thérapeutique on pourrait renverser une maladie aussi compliquée que le diabète de type 1. On devra probablement y arriver avec des médicaments multiples pour agir sur les diverses facettes de la maladie.

 


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27-06-2007

Une déficience génétique protège de l'obésité

Une recherche concernant la longévité a amené les chercheurs de la Mayo Clinic ? comprendre pourquoi certaines personnes qui consomment des calories de manière excessive ne prennent pas de poids.

L'étude faite au laboratoire sur des souris a montré que l'absence d'un g?ne appelé CD38 prévient la prise de poids des souris nourries de manière excessive. Lorsque ce g?ne était présent les souris devinrent obèses.

L'obésité est un problème complexe aux multiples facteurs, un de ceux-ci étant nos gènes. Les gènes jouent un r?le dans ? peu près 50 % des cas et dans cette étude les auteurs ont démontré que le CD38 régule le poids corporel. Selon le principal auteur, le Dr Chini, identifier les mécanismes qui conduisent ? l'obésité est une partie critique de la compréhension et du développement de nouveaux traitements de l'obésité.

La recherche sur des modèles animaux a montré que la restriction calorique peut diminuer le cholestérol et la tension artérielle, souvent considérés comme des bio marqueurs de la longévité. En plus, des recherches publiées montrent que la restriction calorique, définie comme une diminution de 30 ? 40 % de la prise moyenne habituelle, peut agir sur un g?ne, le SIRT1, qui fait partie d'une famille de 7 gènes liés ? la longévité. Dans cette étude les chercheurs ont investigué et confirmé que le CD38 inhibe le SIRT chez les souris et régule le poids corporel.

Pour mener l'étude les chercheurs ont étudié deux populations de souris, l'une possédant le g?ne CD38 et l'autre non. Chaque groupe fut nourri avec une alimentation très calorique dont 60 % de graisses. Dans un second test, chaque groupe fut nourri avec une alimentation normale dont 4 % provenant de graisses.

Le poids des souris avec le CD38 a presque doublé. Après huit semaines d'une alimentation riche en graisses les souris ayant un g?ne CD38 ont commencé ? montrer des signes d'intolérance glucidique, ce qui est un des premiers indicateurs du début d'un diabète. De plus ce groupe de souris ne vécut qu'environ quatre ? six mois comparé avec le second groupe de souris qui vécut environ 12 mois.

Les souris ne possédant pas le CD38 ont eu un poids stable m?me avec une nourriture très riche. Ces souris ont consommé davantage d'énergie, sont restées minces et par ailleurs en bonne santé.

En conclusion selon les auteurs, les résultats suggèrent qu'une déficience en CD38 a un effet protecteur contre les régimes très gras et contre l'obésité induite par l'alimentation.

 


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26-06-2007

Un nouveau composé traite efficacement les infections mycotiques

Un nouveau mécanisme destiné ? attaquer les mycoses, infections fongiques, difficiles ? traiter a été découvert par les scientifiques de la compagnies biotechnologique californienne Anacor Pharmaceuticals Inc. et par le laboratoire de biologie moléculaire européen de Grenoble. Les auteurs dans le numéro de juin 2000 de Science décrivent comment ce nouveau composé agit en bloquant un enzyme crucial dans la synthèse des protéines des champignons.

Le corps humain est l'habitat de différentes formes de champignons. Tandis que la majorité d'entre eux n'est pas délétère quelques-uns peuvent causer des infections désagréables de la peau, des ongles ou des poumons.

Les auteurs ont découvert qu'un nouveau composé a le potentiel nécessaire pour traiter les infections chroniques des ongles causés par les champignons. Selon le Dr Dickon Alley de l'Anacor Pharmaceuticals Inc., le composé, l'AN2690, tue les champignons en bloquant leur capacité ? fabriquer des protéines.

Ce composé interfère avec un enzyme appelé leucyl-tRNA synthétase. Pour comprendre exactement comment ce composé bloque la synthétase, le Dr Stephen Cusack du laboratoire de biologie moléculaire de Grenoble et son équipe ont généré des cristaux qu'ils ont examiné avec des sources de rayons X de haute intensité. Ils ont remarqué que l'enzyme ne peut fonctionner et que dès lors il bloque la synthèse des protéines et en conséquence tue les champignons. Le mécanisme dépend d'un atome qui fait partie de l'AN2690 nécessaire aux champignons. C'est la première fois que les scientifiques décrivent un tel mécanisme de fonctionnement suggérant de ce fait que ces composés pourraient ?tre une nouvelle classe prometteuse de candidats médicaments.

 


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25-06-2007

Des champignons modifiés pourraient fabriquer des médicaments

Des experts américains en plantes ont inséré de nouveaux g?nes dans des champignons. Ceux-ci pourraient alors servir d'usines biologiques pour la production de médicaments variés.

Selon le Dr Charles Peter Romaine, professeur de pathologie des plantes ? l'université de Pennsylvanie, les champignons ont toujours été reconnus comme ayant un potentiel de choix pour produire des protéines commercialement intéressantes. Les champignons pourraient, selon lui, ?tre le véhicule idéal de biopharmacie afin de traiter un large éventail de maladies humaines. Mais personne n'a jusqu'? présent été capable d'arriver ? trouver un moyen de faire ce travail.

Le Dr Romaine et ses collègues ont développé une technique pour génétiquement modifier Agaricus bisporus (champignons de Paris). Ces champignons transgéniques pourront de ce fait ?tre utilisés pour produire des protéines thérapeutiques comme les vaccins, des anticorps monoclonaux et des hormones ou encore des enzymes commerciaux comme la cellulase utilisable pour les carburants biologiques.

Selon l'auteur, actuellement de nouveaux traitements médicaux existent pour environ 500 maladies et désordres génétiques mais ? cause du projet du génome humain de nouveaux médicaments vont devenir disponibles pour des milliers d'autres maladies. Il est donc nécessaire de trouver un nouveau mécanisme de production de masse de protéines qui soit économique, s?r et rapide. Les auteurs croient que les champignons pourraient ?tre la plateforme de ce futur.

Les auteurs ont sélectionné des gènes thérapeutiques ne faisant pas partie du patrimoine génétique des champignons et les ont camouflés par des éléments réguliers des gènes de ces champignons. Par un artifice de culture cellulaire ces gènes de médicaments ont été introduits dans les chromosomes des champignons. Selon les auteurs, le processus de production biopharmaceutique est potentiellement plus rapide et moins onéreux avec les champignons qu'avec les techniques conventionnelles.

 


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22-06-2007

La survie des patients ayant eu une attaque cardiaque est meilleure chez les obèses

Les personnes obèses victimes d'attaque cardiaque ou souffrant d'angine de poitrine ont plus de chances de survie après traitement que les personnes non obèses, selon les résultats d'une étude germanique et suisse. Les chercheurs ont trouvé que les patients obèses ont, dans les trois ans après traitement, un taux de décès de moitié inférieur ? celui des patients ayant un indice de masse corporelle normal.

L'étude parue dans le journal cardiologique européen a concerné 1.676 patients qui ont été hospitalisés avec de l'angor instable ou ont eu une attaque cardiaque typique (infarctus). Le traitement standard a compris une angiographie coronarienne pour diagnostiquer l'étendue du problème, suivi par une procédure pour débloquer les artères appelée revascularisation coronarienne ou un pontage coronarien.

Selon le Dr Heinz Buettner, principal auteur bien qu'il n'y ait aucun doute que les personnes en sur poids ou obèses ou très obèses ont un risque plus élevé de développer du diabète, de l'hypertension et des maladies des coronaires, l'étude a montré qu'une fois l'événement coronarien accompli et traité de manière optimale les patients obèses ont un meilleur pronostic comparé aux personnes de poids normal.

Les patients obèses ayant tendance ? ?tre plus jeunes que les patients de poids normal ont eu probablement plus de prescriptions de médicaments protecteurs cardiaque comme les statines et les b?tabloquants ? la sortie de l'h?pital. Mais selon l'auteur son analyse suggère qu'aucun de ces facteurs ne peut expliquer pleinement le taux inférieur de mortalité.

Il est possible que des différences dans la chimie des personnes obèses peut jouer un r?le. Par exemple des taux de plaquettes qui influencent la formation de caillots sanguins sont plus bas chez les patients obèses tandis que le taux de graisses dans les tissus cardiaques qui peuvent avoir un effet protecteur sont plus élevés. Une autre théorie est que les taux élevés de cannabino?des endogènes chez les patients obèses pourraient ?tre la clef de l'explication. Il y a de plus en plus d'évidence qui suggèrent que ces composés chimiques ont un effet protecteur pendant une attaque cardiaque.

Selon l'auteur, des recherches ultérieures seront nécessaires pour comprendre les raisons de cette constatation. Ce qui est s?r cependant c'est que si vous ?tes en sur poids vous avez un plus grand risque de développer une tension artérielle élevée, des maladies des coronaires et du diabète.

 


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22-06-2007

Le cynorrhodon peut ?tre utilisé comme remède pour l'arthrite rhumato?de

Le cynorrhodon ( le cynorrhodon est le fruit du rosier et de l'églantier. Le cynorrhodon est appelé familièrement - gratte-cul -, car il fournit le poil ? gratter) pourrait offrir une nouvelle manière de traiter efficacement et ? bon marché l'arthrite rhumato?de selon les chercheurs allemands et danois.

L'essai conduit par les médecins a concerné 64 patients, la plupart féminins, pendant six mois. La moitié d'entre eux a re?u un remède, le LitoZin, ? base de cynorrhodon tandis que l'autre moitié a re?u un placebo. Les deux groupes ont continué ? prendre leurs méditations habituelles.

L'activité du premier groupe s'est améliorée de 20 ? 25 %. Le nombre d'articulations douloureuses ou non confortables a diminué de 40 % mais ce nombre n'a pas changé pour ceux traités avec le placebo.

Selon le Professor Stefan Willich du centre médical universitaire Charite ? Berlin les médecins ont été très surpris de voir des résultats si significatifs. L'arthrite rhumato?de est en effet une des conditions les plus difficiles ? soigner. Les experts souhaitent maintenant conduire des essais plus importants pour voir si ces résultats se confirment.

L'arthrite rhumato?de survient lorsque que le système immunitaire attaque ses propres articulations. Cette action cause du gonflement et des dommages aux cartilages et aux os. Les médications comme l'anti-TNF (anti-tumour necrosis factor alpha) et des médications plus récentes qui ciblent différentes parties du système immunitaire deviennent accessibles mais sont onéreuses. La dose mensuelle du remède LitoZin co?te 20 livres sterling.

Les chercheurs ne comprennent pas exactement comment le cynorrhodon agit mais il semble qu'il ait ? la fois une activité anti inflammatoire et des propriétés antioxydantes. Un des composants serait équivalent ? l'huile de poissons. Selon le professeur danois Kaj Winther, cette supplémentation pourrait ?tre utilisée ? titre de traitement intérimaire pour postposer le jour o? les patients auront nécessairement besoin des médicaments plus onéreux.

Il faudra cependant, selon des experts, attendre les résultats d'une étude plus large sur une plus grande période pour confirmer ou infirmer les résultats de cette petite étude.

 


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21-06-2007

Les statines réduiraient le risque de cancer du poumon

Selon l'article du Dr Khurana V, et collaborateurs, paru dans la revue médicale Chest (2007; 131 : 1282-1288), les statines auraient un effet protecteur du cancer du poumon.

Les statines sont communément utilisées comme substance destinées ? abaisser les taux de cholestérol. On a pu noter qu'elles supprimaient la croissance des cellules tumorales dans plusieurs modèles in vitro et animaux.

Les auteurs ont étudié l'association du cancer du poumon et l'utilisation de statines chez des patients enr?lés dans les Veterans Affairs (VA). L'étude rétrospective cas-contr?le a été menée ? partie des dossiers de 483.733 patients suivis entre 1998 et 2004 et provenant de huit états localisés dans le sud des Etats-Unis.

L'étude s'est principalement centrée sur les taux de cancers du poumon et sur l'utilisation de statines avant qu'il n'y ait un diagnostic de cancer du poumon. De multiples analyses furent faites pour tenir compte d'autres variables comme l'?ge, le sexe, la masse corporelle, les fumeurs, le diabète et le facteur racial.

Parmi les 483.733 patients de l'étude 163.662 patients (33,8 %) ont re?u des statines et 17.280 patients (1,5 %) ont eu un diagnostic de cancer du poumon. L'utilisation de statines pendant plus de six mois fut associée avec une réduction du risque du cancer du poumon de 55 %. De plus l'effet protecteur des statines fut remarqué dans différents groupes d'?ges et de race et aucun lien ne fut observé avec la présence de diabète, l'habitude de fumer ou la consommation d'alcool.

En conclusion, selon les auteurs, les statines apparaissent ?tre des facteurs protecteurs contre le développement du cancer du poumon. Des études ultérieures sont nécessaires pour cerner l'utilité clinique de statines comme agents de prévention.

 


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20-06-2007

Un nouveau test de détection du cancer, installé sur une puce, offre un diagnostic plus rapide et moins co?teux

Un test de diagnostic important a été miniaturisé et automatisé sur une puce par une équipe de chercheurs de l'université d'Alberta Edmonton au Canada. Cette nouvelle technologie ouvre la possibilité de traiter mieux et plus rapidement les cancers et donne aussi une plus grande accessibilité aux tests. Le Dr Chris Backhouse, professeur ingénieur et le Dr Linda Pilarski spécialiste en cancérologie ont développé une puce de la taille d'une lamelle microscopique qui peut performer des tests fluorescents d'hybridation in situ (FISH).

FISH est un test important et complexe qui détecte des mutations chromosomiques dans un nombre de types différents de cancer. Les anomalies détectées donnent des informations cliniquement importantes ? propos du devenir de la maladie et de la réponse ? la thérapeutique. Ce nouveau système permet de pratiquer rapidement le test de FISH pour une fraction du co?t des méthodes habituelles. Ces dernières méthodes conventionnelles peuvent prendre plusieurs jours pour ?tre accomplies; par contre le test de FISH peut ?tre fait en moins d'une journée et ? une réduction des co?ts de centaines vers des dizaines de dollars.

Etant donné la complexité et le prix de cette technologie le test de FISH n'est utilisé que de manière peu habituelle dans des situations cliniques. Sa diffusion sur une puce va permettre une utilisation plus importante étant donné sa plus grande rapidité et ses co?ts inférieurs. La détection rapide de mutation de chromosomes va augmenter de manière significative les possibilités pour les médecins de combiner des stratégies thérapeutiques pour rencontrer les variations individuelles des maladies.

La capacité de pratiquer des thérapeutiques personnalisées signifie que les patients seront capables de recevoir des traitements plus efficaces, plus rapidement et d'éviter d'?tre exposés ? des effets secondaires de traitements qui ne leur auraient pas été bénéfiques.

 


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19-06-2007

Vers de nouveaux traitements contre la dépendance au cannabis

Pour développer de nouveaux médicaments contre la dépendance au cannabis, les antagonistes (1) des récepteurs nicotiniques alpha-7 se révèlent de nouvelles et intéressantes cibles moléculaires. Tel est le résultat d'une étude menée par une équipe de l'Institut de physiologie et biologie cellulaires (IPBC, CNRS - Université de Poitiers), en collaboration avec l'Université de Cagliari (Italie) et le National Institute on Drug Abuse (USA).

Plus précisément, ces chercheurs ont montré que l'antagoniste spécifique du récepteur nicotinique alpha-7, le methyllycaconitine (MLA), est capable de contrecarrer les effets renfor?ants et discriminatifs du constituant principal du cannabis, le delta-9-tetrahydrocannabinol (THC) ou d'un agoniste cannabino?de (2) synthétique.

Il faut savoir que toutes les causes d'addiction interfèrent avec le système de récompense, qui gère naturellement nos désirs, nos plaisirs et nos émotions. Une fois activé, ce système induit une sensation de satisfaction physique et psychique que les personnes dépendantes cherchent ? reproduire.

Cette activation est donc considérée comme majeure dans l'instauration d'une dépendance. Or, l'équipe de l'IPBC vient de mettre en évidence que le MLA emp?che le THC d'activer ce système, son action étant manifeste ? des doses ni toxiques, ni sédatives. De plus, contrairement aux antagonistes nicotiniques alpha-7, aucun effet sur la discrimination des cannabino?des ou sur l'activation du système de récompense n'est observé avec les antagonistes non-alpha-7. Certes, la dépendance physique au cannabis est faible, mais la dépendance psychologique peut ?tre forte et nécessiter une intervention médicale. Aussi, la découverte de nouvelles cibles moléculaires réduisant les effets psychotropes du cannabis est primordiale pour produire des thérapies effectives.

Notes :

(1) Un antagoniste est une molécule interagissant avec un récepteur membranaire et bloquant ou diminuant l'effet physiologique de la molécule activatrice de ce récepteur (ici, le THC)
(2) Un agoniste est une molécule interagissant avec un récepteur membranaire et activant ce dernier.

 


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