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30-11-2007

Relations entre l'indice de masse corporelle et le devenir des patients souffrant ou suspects d'affections des coronaires

Selon une publication du Dr Galal W et collaborateurs du département d'anesthésiologie de l'h?pital Erasmus ? Rotterdam aux Pays-Bas, parue dans l'American Journal of Cardiology, la relation entre l'indice de masse corporelle ( IMC- BMI ) est inattendue.

L'augmentation de l'indice de masse corporelle, un paramètre mesurant la quantité de graisses de l'organisme, est associé avec une augmentation de la mortalité dans la population générale. Cependant des études récentes ont montré une relation paradoxale entre l'IMC et la mortalité dans des populations spécifiques.

Cette étude a investigué l'association d'une BMI - IMC avec la mortalité ? long terme chez les patients souffrant ou suspects de maladie des coronaires. Dans une étude rétrospective de 5.950 patients (moyenne d'?ge de 61 ans plus ou moins 13 ; 67 % d'hommes ) le BMI - IMC et les marqueurs de risque cardio-vasculaire (l'?ge, le sexe, l'hypertension, le diabète, la cigarette, l'angor, un infarctus ancien, une décompensation cardiaque, l'hypercholestérolémie et une revascularisation antérieure des coronaires) furent relevés ainsi que le devenir des patients.

Ceux-ci furent classés en catégories comme ayant un poids excessif, un poids normal ou comme obèses. Ce classement fut basé sur le BMI en accord avec la classification de l'organisation mondiale de la santé. Le suivi moyen fut de 6 plus ou moins 2,6 années.

L'incidence ? long terme de la mortalité dans la population ayant un poids inférieur ? la normale, un poids normal, un poids supérieur ? la normale et une obésité fut de 39, 35, 24 et 20 % respectivement. Les patients en surpoids et obèses ont eu un taux de mortalité significativement inférieur aux patients ayant un BMI - IMC normal.

En conclusion l'IMC - BMI est inversement relié ? la mortalité ? long terme chez les patients ayant une maladie des coronaires ou suspects de maladie des coronaires. Un IMC inférieur fut un prédicteur indépendant de la mortalité ? taux ? long terme tandis qu'un devenir amélioré fut observé chez les patients en sur poids et obèses.

 


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30-11-2007

Le vieillissement de la peau a été renversé chez les souris

Des scientifiques ont renversé les effets de l'?ge sur la peau de souris en bloquant l'action d'une protéine spécifique.

Chez les souris ?gées de deux ans, les chercheurs californiens ont trouvé qu'ils pouvaient vivifier la peau pour qu'elle paraisse plus jeune. Les résultats des analyses, publiés dans le journal médical Genes and Development, montrent que la peau a un profil génétique similaire ? la peau de souris nouvellement nées.

Les auteurs pensent que cette recherche conduira ? des traitements pour améliorer la santé des patients plus ?gés. Ils ont souligné qu'il était peu probable que ce traitement puisse ?tre potentiellement une fontaine de jouvence mais qu'il pourrait aider les personnes ?gées ? guérir plus rapidement de blessures comme ils le faisaient lorsqu'ils étaient plus jeunes.

La protéine, NF - Kappa - B, joue un r?le dans de nombreux aspects du vieillissement et agit comme régulateur en provoquant une large gamme d'autres g?nes pour les rendre actifs.

Selon le Dr Howard Chang, de l'école de Médecine de l'université Standford en Californie, chercheur principal, les résultats appuient la théorie selon laquelle le vieillissement est le résultat de modifications génétiques spécifiques plut?t que d'usures accumulées. Il est dès lors possible d'inverser ces modifications génétiques plus tardivement au cours de la vie.

Des études antérieures ont identifié plusieurs gènes qui jouent un r?le dans le processus de vieillissement. Le docteur Chang et ses collègues ont repéré que la seule chose que ces gènes ont en commun est qu'ils sont régulés par la protéine Kappa qui peut les rendre plus ou moins actifs.

En bloquant les protéines des souris ?gées de deux semaines ils ont trouvé que la peau était devenue plus épaisse et que plus de cellules semblaient se diviser comme cela se passe dans la peau d'une jeune souris. Il est ? noter que la protéine a également été impliquée dans le mécanisme de cancers et dans la régulation du système immunitaire.

Selon l'auteur toute application chez les humains devra ?tre une application de courte durée étant donné les autres effets encourus par le blocage de cette protéine. Les chercheurs mettent en garde contre les conséquences imprévisibles de manipulations génétiques qui peuvent avoir un r?le dans de nombreuses cellules.

 


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08-11-2007

Les boissons énergisantes peuvent augmenter les risques de maladies cardiaques chez les personnes souffrant d'hypertension

Selon une communication présentée au congrès annuel de l'American Heart Association tenu ? Orlando en novembre 2007, les boissons énergisantes peuvent augmenter la pression artérielle aussi bien que l'énergie.

L'étude conduite par les chercheurs de l'université d'Etat Wayne a montré que la tension artérielle et le rythme cardiaque ont augmenté chez les adultes en bonne santé qui consommaient deux canettes par jour d'une boisson énergisante populaire.

Selon le Dr James Kalus, Pharm.D., bien que les augmentations n'aient pas atteint des taux dangereux chez les volontaires sains, les augmentations de la pression artérielle et du rythme cardiaque peuvent ?tre cliniquement significatifs chez les patients souffrant de maladies cardiaques ou chez ceux qui consomment ces boissons de manière courante. Selon cet auteur les personnes souffrant d'hypertension ou de maladies cardiaques devraient ?tre prévenues et éviter ces boissons.

La plupart des boissons énergisantes contiennent des taux élevés de caféine et de taurine, un acide aminé qui est également retrouvé dans des aliments comme la viande et le poisson. Tous les deux ont été montrés avoir des effets sur la fonction cardiaque et la pression artérielle. En contraste les boissons sportives en général ne contiennent que des mixtures variées d'eau, de sucre et de sel, sans produits chimiques destinés ? augmenter l'énergie.

Chez les 15 jeunes volontaires adultes, d'?ge moyen de 26 ans, la pression artérielle systolique fut, dans les quatre heures après la prise de la boisson énergisante, augmentée de 7,9 % au jour numéro un et de 9,6 % au jour 7. La pression diastolique (le chiffre inférieur qui représente la tension artérielle quand le coeur se rel?che entre les battements) a été augmentée de 7 % et de 7,8 % respectivement dans les deux heures de la prise de la boisson énergisante. Le rythme cardiaque a augmenté de 7,8 % au jour numéro un et de 11 % au jour sept. Il n'y eut aucun changement dans l'électrocardiogramme.

Ces constatations furent faites chez les participants assis et regardant un film. Les augmentations du rythme cardiaque et de la tension artérielle n'étaient pas assez importantes pour que quelque chose se passe. Il n'en serait probablement pas de m?me si une personne déj? hypertendue ou souffrant d'une affection cardio-vasculaire n'est pas capable de répondre ? ces augmentations.

Selon l'auteur les augmentations de la tension artérielle et du rythme cardiaque peuvent ?tre d?es ? la caféine ou ? la taurine contenues dans les boissons. Des milliers de jeunes adultes utilisent ces boissons parfois en combinaison avec l'alcool. L'effet de cette combinaison n'est, selon l'auteur, pas encore connu.

Jusqu'? ce qu'il y ait d'autres études, les personnes ayant une tension artérielle élevée ou souffrant de maladies cardiaques devraient éviter de boire ce type de boissons parce qu'elles peuvent affecter leur tension artérielle et m?me altérer l'efficacité de leurs médicaments.

 


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07-11-2007

La pollution diesel est associée avec plus de risques d'attaques cardiaques et cérébrales chez les hommes

L'augmentation de la circulation diesel produit une pollution qui conduit ? une cascade qui pourrait résulter en une augmentation d'attaques cardiaques ou d'événements vasculaires cérébraux selon une communication des chercheurs au congrès 2007 de l'association cardiologique américaine.
Les chercheurs du Royaume-Uni et de Suède ont trouvé que les émanations de diesel augmentent la formation de caillots sanguins et l'activité des plaquettes sanguines chez des volontaires en bonne santé ce qui pourrait conduire ? des attaques cérébrales ou cardiaques.

Selon le Dr Andrew Lucking, M.D., principal auteur de l'étude et cardiologue ? l'université d'Edimbourg, les résultats de l'étude sont en accord avec des observations précédentes et des études épidémiologiques montrant que peu après l'exposition ? la pollution due au trafic les individus sont plus ? risque de souffrir d'attaque cardiaque.

L'étude en double aveugle, randomisée, a concerné 20 hommes en bonne santé, de 21 ? 44 ans. Ils furent exposés de manière séparée ? un air filtré (servant de contr?le) et ? des émanations diluées de diesel ? 300 micrograms par mètre cube (mcg/m3), ce qui est un taux comparable ? l'exposition dans une rue animée.

Deux heures et six heures après l'exposition les chercheurs ont examiné le sang des participants et mesuré la formation de caillots, la coagulation, l'activation des plaquettes et les marqueurs inflammatoires.

Chez des personnes ayant respiré l'air pollué il y eut une augmentation de la formation de caillots de 24,2 % aussi bien ? deux et six heures après l'exposition. Les chercheurs ont également retrouvé une augmentation de l'activation des plaquettes. Celles-ci jouent un r?le central dans la formation des caillots et lorsqu'elles sont activées, elles s'associent avec les globules blancs ( neutrophiles et monocytes ). L'inhalation des vapeurs de diesel a augmenté les agrégats plaquettes et neutrophiles de 6,5 ? 9,2 % et les agrégats plaquettes monocytes de 21 ? 25 %, deux heures après l'exposition. A six heures les chercheurs ont trouvé une tendance ? l'augmentation de l'activation des plaquettes, cette augmentation n'étant cependant pas statistiquement significative.

Selon le Dr Lucking, les moteurs diesels sont devenus de plus en plus populaires en raison de l'économie d'énergie mais bien que les moteurs diesel fonctionnent de manière plus efficace ils émettent plus de fines particules dans l'atmosphère. L'auteur encourage les personnes pratiquant une activité physique et souffrant de maladies cardio-vasculaires de la pratiquer en dehors des zones de trafic important.

 


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04-11-2007

La pollution atmosphérique : facteur de prédisposition de maladies

Pierre Boutouyrie, médecin chercheur au sein du centre des Cordeliers de l'Inserm montre, dans un article publié dans Hypertension, que l'exposition ? la pollution atmosphérique parisienne affecte directement la paroi des vaisseaux sanguins. Ceci est d'autant plus important que l'altération de cette paroi est reconnue de manière unanime comme un facteur de prédisposition très précoce de maladies cardiovasculaires. Selon cette étude, la pollution atmosphérique habituelle a des effets mesurables et importants chez des sujets jeunes et en bonne santé. Ces derniers présentent temporairement le m?me niveau de risque que les patients porteurs de maladies chroniques lourdes.

En bonne santé et strictement non fumeurs

Les 41 individus sains - des hommes de 20 ? 30 ans- suivis dans la cohorte de cette étude étaient strictement dépourvus de facteurs de risques cardiovasculaires. Les personnes dont l'histoire familiale révélait des antécédents de maladies cardiovasculaires ont été exclues. De nombreux autres paramètres confirmant la bonne santé des patients ont d? ?tre pris en compte. C'est notamment le cas du tabac. Ce critère nous a obligé ? exclure, en plus des fumeurs, les sujets qui auraient été exposés ? un tabagisme passif explique Pierre Boutouyrie. Sur les 206 personnes que nous avons rencontrées, seules 41 ont été retenues, mais cette forte sélection était indispensable ? la fiabilité de nos résultats.

Les patients ont alors subi chacun une série d'examens non invasifs mesurant leur fonction endothéliale aux niveaux des artères de grand calibre et au niveau des artérioles périphériques. Deux grandes caractéristiques ont été mesurées : la vasodilatation (c'est-? dire la capacité qu'ont les vaisseaux ? se dilater ou ? se contracter en fonction du débit sanguin) et l'altération physique de la paroi endothéliale.

Puis, les résultats de ces séries d'examens ont pu ?tre corrélés aux données de pollution atmosphérique relevées aux abords de l'h?pital européen Georges Pompidou.

Des données habituellement observées chez des malades souffrant d'insuffisance cardiaque.

L'effet observé chez ces patients est majeur, puisque la fonction endothéliale baisse de moitié entre le jour le moins pollué et le jour le plus pollué de l'année. Les valeurs des jours les plus pollués correspondent ? la fonction endothéliale habituellement observée chez des malades atteints d'insuffisance cardiaque, d'hypercholestérolémie familiale ou de diabète. Les différentes composantes de la pollution : gaz (SO2, NO2, CO) et particules agissent de manière contrastée sur nos vaisseaux. Alors que les gaz endommagent l'endothélium des grosses artères, les particules fines ont un effet marqué sur la capacité de vasodilatation des petites artères périphériques (vasodilatation artériolaire).

Au-del? du dysfonctionnement ponctuel engendré par la vasodilatation, Pierre Boutouyrie pointe les dommages ? long terme : Lorsque l'on sait qu'un endothélium altéré va emp?cher l'artère de se dilater et de s'adapter aux changements de pression sanguine ; que cela favorise l'apparition de caillots sanguins (risque d'embolie) et ? plus long terme l'apparition de complications chroniques (comme l'athérosclérose), on comprend l'importance des résultats que nous avons obtenus.

La fa?on dont les gaz agissent sur la fonction endothéliale a été démontrée dans d'autres travaux. Lorsqu'un gaz est inhalé, celui-ci se diffuse dans les alvéoles pulmonaires et déclenche des réactions inflammatoires. Celles-ci se répercutent dans la circulation systémique, provoquent un stress oxydatif très toxique pour les médiateurs endothéliaux (notamment le monoxyde d'azote NO), qui ne peuvent plus réguler la fonction endothéliale. Concernant le mode d'action des particules, les choses ne sont pas aussi clairement établies. Puisque les particules ne passent pas dans la circulation sanguine, nous ne savons pas exactement comment elles altèrent la fonction endothéliale explique Pierre Boutouyrie.

Des recommandations méthodologiques

Les perspectives de travail pour cette équipe de l'Inserm sont nombreuses. Les chercheurs vont tout d'abord confirmer ces résultats par des études de cohortes ? plus large échelle. Des collaborations vont ?tre initiées avec des équipes de recherche fondamentale afin de comprendre les spécificités de ces gaz polluants. Mais ce qui semble important aujourd'hui est de ne plus négliger cette mesure de pollution pour les études des pathologies cardiovasculaires. Les nouveaux standards de mesure devront prendre en compte l'influence la pollution atmosphérique pour l'interprétation des résultats de recherche.

 


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02-11-2007

Résultats ? long terme de l'étude concernant la prévention des accidents vasculaires cardiaques

L'étude du Dr Ian Ford, Ph.D., et collaborateurs du centre Robertson et de la division cardio-vasculaire de l'université de Glasgow au Royaume-Uni, parue en octobre dans le New England Journal of Medicine, montre que le traitement pendant cinq ans avec une statine (la pravastatine) est associé avec une réduction significative des événements coronariens chez les hommes souffrant d'hypercholestérolémie et n'ayant pas eu dans leurs antécédents d'infarctus du myocarde.

L'étude, randomisée, a comparé les résultats de la prise de pravastatine chez les hommes ayant trop de cholestérol. Ils furent suivis pendant environ cinq années. L'incidence de décès consécutifs ? une maladie des coronaires ou l'incidence d'infarctus non fatal fut réduite de 7,9 ? 5,5 % dans le groupe traité.

Cinq ans après la fin de l'essai clinique 38,7 % des patients du groupe original statines et 35 % du groupe placebo furent traités par une statine. Pendant la période d'approximativement 10 ans après la fin de l'essai le risque de décès consécutifs ? une maladie des coronaires ou le risque d'infarctus du myocarde non fatal fut de 10,3 % dans le groupe placebo et de 8,6 % dans le groupe pravastatine. Pendant l'entièreté de la période de suivi le taux fut de 15,5 % dans le groupe placebo et de 11,8 % dans le groupe pravastatine.

En conclusion de leur analyse, les auteurs, ont montré que l'utilisation de pravastatine fut associée avec une réduction significative des événements coronariens pendant une période subséquente de 10 ans chez les hommes souffrant d'hypercholestérolémie et n'ayant pas eu dans leurs antécédents d'infarctus du myocarde.

 


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30-11-2006

Résultats du traitement de la sténose carotidienne soit par endartérectomie soit par mise en place de stents

Chez les patients souffrant de sténose carotidienne modérée ? sévère et ayant eu des événements récents ischémiques, les guides thérapeutiques recommandent l'endartérectomie. L'alternative thérapeutique par angioplastie et pose de stents est devenue cependant de plus en plus fréquente.

Une revue systématique de cinq petites études randomisées ne montre pas une différence significative dans les résultats entre l'une et l'autre méthode et une récente étude a été stoppée précocement lors de l'analyse intermédiaire car elle avait montré un significativement plus grand risque ? trente jours ? l'emploi des stents.

Les résultats publiés dans le journal médical - Journal Watch - par le Dr Bruce Soloway, MD sont qualifiés d'ambigus. Une étude ? plus long terme est en cours pour aider ? trancher cette controverse entre les partisans de l'une ou de l'autre méthode.

 


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29-11-2006

Transfert génétique en utilisant comme vecteur un virus

Les auteurs, le Dr Bruce L. Levine et collaborateurs de l'institut de recherche du cancer ? l'université de Pennsylvanie, rapportent dans le journal médical PNAS de Novembre 2006, une évaluation clinique de l'utilisation de virus pour traiter l'HIV résistante aux traitements habituels.

Cinq patients ayant une infection chronique HIV-Sida ne répondant pas ? au moins deux traitements antiviraux furent testés. Le traitement fut bien toléré. Les cinq patients furent traités de juillet 2003 ? septembre 2004.

Tous les sujets étaient résistants aux médicaments, ayant re?u une thérapie avec en moyenne 7,6 différents agents anti rétroviraux. Quatre des patients restèrent sous leur thérapeutique habituelle, un patient était intolérant aux thérapeutiques anti rétrovirales. Les sujets furent monitorés aux jours 1,2, 3, 7, 14 et 21, puis suivis ? 6 semaines, 3, 6 et 9 mois.

Pour les auteurs, les résultats démontrent l'efficacité attendue du transfert génétique en expérimentation clinique et permettent d'envisager cette technologie dans le futur.

 


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28-11-2006

Des molécules dérivées des plantes permettront de développer des méthodes de prévention anticancéreuse

Les scientifiques étudient des méthodes génétiques et des composés chimiques naturels comme les triterpénoides pour augmenter nos connaissances sur les interactions qui mènent au cancer et comment ces interactions peuvent ?tre manipulées pour prévenir une variété de cancers. Ces études ont été présentées au congrés de l'association américaine pour la recherche du cancer en novembre 2006.

Les Triterpénoides et le réxinoide LG100268

De nouveaux médicaments synthétiques appelés triterpénoides dérivés des molécules des plantes ont démontré leur efficacité en diminuant la vitesse de croissance des cancers du poumon selon une recherche conduite ? l'université Dartmouth. Les triterpénoides CDDO-MA actuellement en essai thérapeutique pour la leucémie et les tumeurs solides, réduit significativement le nombre et la taille des tumeurs chez les souris. De plus une substance chimique, le LG100268, développé par un laboratoire pharmaceutique, fut efficace en prévention de la croissance des tumeurs. Selon l'auteur, le Dr Karen Liby, Ph.D et ses collègues leurs études montrent un r?le prometteur pour ces substances dans le but de stopper la croissance des tumeurs du poumon. Leur recherche en outre suggère la potentialité de ces composés ? prévenir le cancer du poumon.


Les triterpénoides CDDO et le réxinoide en synergie, préviennent les tumeurs mammaires chez les souris.

Les triterpénoides et le réxinoide LG100268 furent également efficaces en combinaison contre le développement du cancer du sein. Ces deux substances ont éliminé des tumeurs chez les souris qui avaient été nourries avec ces composés. Ce travail montre le potentiel pour ces médicaments ? ?tre des agents préventifs d'une variété croissante de cancers.

La réduction génétique de l'hormone circulante IGF ( facteur de croissance insulinique) inhibe la croissance des tumeurs coliques chez les souris

Selon une recherche du groupe de l'institut national du cancer de l'université du Texas et de l'école de médecine du mont Sinai, les souris avec une altération génétique qui réduit les taux de ce facteur de croissance ont moins de tumeurs cancéreuses que les souris ayant des taux normaux de cette substance. Cette recherche suggère que la réduction des taux de cette hormone de croissance pourrait ?tre une méthode prometteuse pour prévenir la croissance du cancer du c?lon.

Le taux de fréquence des cancers du colon chez les souris déficientes en hormone de croissance IGF fut d'? peu près moitié de celui des souris ayant des taux normaux de cette hormone. Cependant l'absence d'IGF a conduit ? de sévères anomalies du développement et ? un taux de survie très faible. Les chercheurs ont trouvé un type de souris chez qui il manquait un gène appelé igf1. Ces souris étaient IGF déficientes mais se sont développées normalement.

Selon le Dr Olivo-Marston, cette petite étude pilote devrait ?tre contr?lée pour vérifier si effectivement les réductions en IGF peuvent prévenir la formation de cellules tumorales du c?lon

 


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14-11-2006

Traitement potentiel du diabète par cellules souches

Les scientifiques ont utilisé des cellules souches de la moelle osseuse humaine pour réparer le pancréas déficient en production d'insuline et responsable du diabète chez les souris. Le traitement a également réparé les reins lésés par cette maladie. ( Les cellules souches sont des cellules immatures qui ont la capacité de se transformer en n'importe quel tissu de l'organisme.) Les chercheurs espèrent que ce traitement pourra ?tre adapté pour traiter le diabète humain

Le travail des chercheurs de l'université Tulane ? la Nouvelle Orléans (USA) est publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences en novembre 2006.

Lors de l'expérimentation un groupe de souris a re?u des cellules souches. Après trois semaines elle produisirent des taux plus élevés d'insuline que les souris non traitées et eurent un taux de sucre sanguin inférieur ? celui des souris non traitées. Les injections ont également arr?té les dommages causés dans les glomérules des reins. Selon le Dr Darwin Prockop, l'amélioration rénale pourrait ?tre d?e ? la diminution du taux sanguin de sucre ou ? la réparation des cellules rénales par les cellules souches.

Le Dr Prockop et son équipe planifient actuellement des essais chez des patients humains diabétiques et choisiront de préférence des patients dont les reins commencent ? ?tre malades. Ils pourront ainsi déterminer si le fait de donner aux patients des cellules souches adultes va diminuer leur taux de sucre, augmenter la sécrétion d'insuline provenant du pancréas et améliorer la fonction des reins.

Il reste cependant un problème ? savoir la prévention de la destruction des cellules transplantées par l'organisme receveur tel que cela se produit dans le diabète de type 1.

 


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14-11-2006

Une association de deux médicaments efficace pour combattre le cancer de la prostate

Jean-Sébastien Annicotte, chargé de recherche ? l'Inserm, et Lluis Fajas, directeur de recherche ? l'Inserm, responsable de l'Unité Inserm - Métabolisme et Cancers - et leurs collaborateurs, viennent de mettre en évidence l'effet bénéfique chez la souris de l'association de deux médicaments, actuellement utilisés pour traiter le diabète et l'épilepsie, dans le traitement du cancer de la prostate.

Aujourd'hui on estime en France que 40.000 décès par an seraient liés ? un cancer de la prostate. Cette étude devrait ouvrir de nouveaux axes de recherche pour le traitement de cette pathologie, seconde cause de mortalité par cancer chez l'homme. Des essais cliniques sont aujourd'hui ? l'étude par Stéphane Culine au Centre régional de lutte contre le cancer de Montpellier.

Ces travaux furent publiés dans la revue Molecular and Cellular Biology, en octobre 2006

La prostate est une glande située sous la vessie, ? proximité des voies urinaires et génitales. Dans de nombreux cas de cancers de la prostate et notamment pour des stades avancés, les stratégies thérapeutiques hormonales utilisées s'avèrent inefficaces. Il est donc nécessaire d'envisager de nouvelles approches pour le traitement de cette pathologie.

Des études récentes ont mis en évidence qu'un récepteur nucléaire, nommé PPAR. jouait un r?le important dans la prolifération des cellules cancéreuses. Activé par un ligand spécifique, le complexe ligand/récepteur bloque cette multiplication incontr?lée. Par ailleurs, d'autres études de l'équipe ont montré que la capacité de PPAR. ? stopper la prolifération des cellules cancéreuse était stimulée par une autre famille de molécule : les inhibiteurs d'histone déacétylase.

Ces deux constats laissent suggérer que PPAR. puisse devenir une cible thérapeutique intéressante. Les chercheurs ont donc testé, chez la souris, un traitement novateur combinant ces deux molécules : un agoniste de PPAR. (c'est ? dire une molécule mimant l'action du ligand spécifique) et un inhibiteur d'histone déacétylase.

Et les résultats obtenus sont probants. Non seulement cette association médicamenteuse bloque la progression de la tumeur sur des cancers localisés, mais elle stoppe également le mécanisme d'invasion de la tumeur lors de cancer métastasés. La réalisation d'essais clinique chez l'homme est d'ores et déj? ? l'étude. L'utilisation de cette association de médicaments déj? connus dans le traitement du diabète et de l'épilepsie, devrait permettre aux chercheurs de s'affranchir de longues étapes inhérentes ? tout essai clinique.

Ces travaux ont re?u le soutien de l'association pour la Recherche contre le Cancer (ARC),de la Ligue contre le Cancer, et de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM).

 


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10-11-2006

Efficacité et sécurité de l'utilisation d'atorvastatine chez les patients diabétiques de type 2 de 65 ? 75 ans

Selon l'article du Dr Neil HA et collaborateurs, de la division de santé publique ? l'université d'Oxford, paru en novembre 2006 dans le journal médical Diabetes Care, les bénéfices absolus et relatifs de la thérapeutique par statines chez les patients ?gés souffrant de diabète de type 2 sont substantiels et tous les patients devraient ?tre soignés ? moins de contre-indication spécifique ? cette thérapeutique.

Les taux de maladies cardiovasculaires sont très élevés chez les personnes ?gées. Les statines, qui abaissent les taux de cholestérol, réduisent le risque aussi efficacement chez les patients ?gés que chez les plus jeunes; cependant il n'y a que des données limitées disponibles pour les patients plus ?gés ayant un diabète de type 2.

L'objet de l'étude CARDS (Collaborative Atorvastatin Diabetes Study ) fut donc de comparer l'efficacité et la sécurité de l'atorvastatine (lipitor) chez 1.129 patients ?gés de 65 ? 75 ans avec les données recueillies chez 1.709 patients plus jeunes.

L'étude CARDS est une étude randomisée, contr?lée par placebo, qui consistait ? donner 10 mg par jour d'atorvastatine en prévention primaire des maladies cardio vasculaires chez les patients, ?gés de 40 ? 75 ans, ayant des taux de LDL cholestérol trop élevés. Le suivi a été de 3,9 années. Le but primaire de la recherche était de déterminer le moment de la première occurrence d'une maladie coronarienne aigue, d'une revascularisation des coronaires ou d'un accident vasculaire cérébral.

Les patients traités avec l'atorvastatine ont eu une réduction du risque relatif de 38 % du premier événement majeur cardiovasculaire chez les patients plus ?gés et une réduction de 37 % chez les patients plus jeunes. Le nombre de patients ? traiter pendant quatre ans pour écarter un événement cardio vasculaire fut de 21 et de 33 respectivement. Toutes les causes de mortalité furent réduites de 22 % chez les patients plus ?gés et de 37 % chez les patients plus jeunes. Le profil global de sécurité du médicament fut similaire entre les groupes d'?ge.

En conclusion, selon les auteurs, les bénéfices absolus et relatifs de la thérapie par statines chez les patients plus ?gés souffrant de diabète de type 2 sont substantiels.

 


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08-11-2006

Association de la consommation de légumes et de fruits avec les changements des facultés cognitives reliées ? l'?ge

Selon le rapport des Drs M. C. Morris, ScD, et collaborateurs du Rush Institute for Healthy Aging ? Chicago, publié dans le journal médical NEUROLOGY en octobre 2006, la consommation élevée de légumes, mais pas de fruits peut ?tre associée avec un taux plus faible du déclin des facultés cognitives chez les personnes ?gées.

Les auteurs ont conduit une étude prospective chez 3.718 participants, ?gés de soixante-cinq ans ou davantage. L'enqu?te a été conduite au temps zéro, ? trois ans et ? six ans.

Le taux cognitif moyen au temps zéro fut de 0,18 (- 3,5 ? 1,6) et le taux moyen de déclin par année fut de 0,04 unités standard. Après ajustement des résultats en fonction de l'?ge, du sexe, de la race, et du type d'éducation le taux moyen de déclin chez les personnes consommant le moins de légumes fut supérieur d'environ 40 %. La consommation de fruits ne fut pas associée avec des changements des facteurs cognitifs.

 


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05-11-2006

La dopamine utilisée pour régénérer la croissance de tissu nerveux

Les chercheurs de l'équipe de technologie de l'université Georgia ont induit la croissance de tissu nerveux en utilisant un polymère basé sur la dopamine.

L'idée était, disent-ils,simple : étant donné que les circuits nerveux utilisent des signaux électriques souvent conduits par des neuro transmetteurs ( messagers chimiques) pour communiquer entre le cerveau et le reste du corps, il devrait ?tre possible de construire des neuro transmetteurs pour réparer les circuits brisés.

L'idée, de Yadong Wang un chimiste a été reprise par le docteur Wang professeur assistant au département d'ingénierie biomédicale de l'institut de Technologie ? l'université Emory. Celui-ci a découvert qu'il pouvait intégrer de la dopamine, un type de neuro transmetteur, dans un polymère pour stimuler les tissus nerveux ? fabriquer de nouvelles connexions. La découverte est le premier pas vers une éventuelle implantation de ce nouveau polymère chez des patients souffrant de de désordres neurologiques tels que l'Alzheimer, le Parkinson, l'épilepsie ou pour aider ? réparer des nerfs endommagés. Leur travail a été publié dans le numéro du 30 octobre 2006 dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Le polymère fut reconnu par les neurones lorsqu'il fut employé ajouté ? un petit fragment de tissu nerveux et a stimulé la croissance extensive de neurones. Le matériel implanté ne causa aucun dég?t tissulaire ni de dégénération nerveuse permettant ainsi aux nerfs de recro?tre dans un environnement hostile après un traumatisme.

Lorsque le matériel sera pr?t pour usage clinique ce polymère sera implanté au niveau du site endommagé pour promouvoir la régénération des nerfs, le polymère se dégradant au fur et ? mesure de la formation d'un nouveau nerf.

L'équipe Wang a trouvé que la structure de la dopamine, qui contient deux groupes hydroxyle, est vitale pour la neuro activité du matériel. Si un des deux groupes est manquant le matériel perd complètement son activité biologique. L'étape suivante de l'équipe est, disent-ils, de vérifier si le matériel après avoir stimulé la croissance ajoute la formation de synapses ? cette croissance. Selon le Dr Wang, depuis la publication de cet article, ils ont été capables de voir que les nerfs formaient des synapses, ce qui est une avancée dans la bonne direction.

 


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29-11-2005

Les femmes traitées pour un cancer du col débutant sont ? risque futur de développer un cancer du col de l'utérus ainsi que d'autres cancers

Les auteurs, le Dr Ilkka Kalliala et collaborateurs du département d'Obstétrique et de Gynécologie d'Helsinki ( Finlande ) dans une publication parue dans le British Medical Journal font part du suivi de plus de 7.500 femmes traitées entre 1974 et 2001. Le pic de fréquence des cancers invasifs est situé dans la seconde décade après le traitement. Les auteurs ont également observé que m?me les femmes avec des lésions de bas grade sont ? risque plus élevé de développer un cancer invasif.

Pendant le suivi 22 cas de cancers du col invasifs sont survenus chez les femmes traitées antérieurement pour une lésion débutante. Dix de ces cas survinrent pendant la seconde décade post traitement.

Le cancer du col de l'utérus demeure une des causes majeures de décès post cancer chez les femmes. Dans les pays o? le dépistage est organisé les taux de fréquence et de mortalité ont diminué de 60 ? 90 %. Tous les traitements de cancers débutants ont des résultats excellents ? court terme. Seuls quelques articles ont étudié le devenir ? long terme. Dans une de ces études, la plus grande, les auteurs ont suivi de 2.116 femmes pendant huit ans après le traitement et ont montré que l'incidence du cancer fut réduite de 95 %.

Les femmes suivies en Finlande ont été traitées soit par chirurgie soit par conisation au laser soit par la vaporisation au laser soit par coagulation froide. La comparaison fut effectuée avec le taux de cancers dans la population générale.

Les auteurs ont identifié 448 nouveaux cas de cancers chez les 7.564 femmes traitées pour un cancer du col débutant soit 96 cas de plus qu'attendu. De ces 96 cas, 26 étaient gynécologiques. Les risques ont été augmentés pour les cancers du col, de la vulve, du vagin, des poumons, de la trachée, de l'anus. Parmi les 22 cas de cancers du col invasifs diagnostiqués, 11 le furent dans les dix premières années après le traitement, 10 entre l'année 10 et l'année 20 après le traitement et 1 après vingt ans.


 


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