Gènes et obésité



Une étude concernant 228 femmes a révélé des variations génétiques responsables de la silhouette corporelle. Le travail est basé sur une recherche sur les drosophiles ( mouche des fruits ). Elle est publiée dans le journal d'accès libre BMC Genetics. Ce travail identifie des variations du gène humain LAMA5 comme étant une cause déterminante du poids.

Etant donné que la prévalence de l'obésité et des problèmes consécutifs de santé continuent ? augmenter dans le monde entier des efforts considérables sont développés pour identifier les mécanismes génétiques qui contr?lent le stockage des graisses. Le Dr Maria De Luca conduisant une équipe de l'université de l'Alabama ? Birmingham, USA, a identifié des gènes en utilisant différentes drosophiles.

En fonction des résultats des expérimentations sur les mouches, les chercheurs ont testé trois variations communes du gène humain LAMA5 et ont découvert deux variations génétiques associées avec les formes corporelles, une chez les femmes américaines d'origine européenne et l'autre chez les femmes américaines d'origine africaine.

Cette variation fut également associée avec la taille, la masse graisseuse totale et les taux d'HDL cholestérol mais ceci seulement chez les femmes d'origine européenne. Une variation différente était associée avec les taux de triglycérides et l'HDL cholestérol chez les femmes d'origine africaine.

L'utilisation des mouches dans une étude concernant l'obésité humaine peut sembler étrange mais selon le Dr De Luca, les graisses s'accumulent chez les insectes de la même manière que chez les mammifères. De plus les drosophiles partagent beaucoup des composés intervenant dans la biosynthèse des graisses, leur dégradation et leur régulation avec les humains incluant beaucoup des voies métaboliques impliquées dans le diabète et l'obésité.


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Publié le 11-08-2008


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