L'utilité de l'aspirine donnée en prévention est mise en doute pour les plus de 70 ans

L'usage de l'aspirine pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux et des infarctus chez les personnes de plus de 70 ans est selon un modèle épidémiologique probablement ? déconseiller.

C'est la conclusion que l'on peut tirer d'une étude faite par les docteurs Mark R Nelson, Danny Liew et collaborateurs de l'université de Tasmanie et de l'université de Melbourne, toutes deux en Australie, publiée dans le British Medical Journal du 21 mai 2005.

L'hypothèse de départ est la suivante : 10.000 hommes et 10.000 femmes de 70 ? 74 ans sans maladies cardio vasculaires

La conclusion des auteurs est que selon le modèle épidémiologique les bénéfices des faibles doses d'aspirine sont contrebalancés par les effets secondaires. Statistiquement ces résultats doivent ?tre considérés selon les auteurs comme bénéfiques ou adverses.

Un commentateur, le Professeur Peter Weissberg, Directeur Médical de la British Heart Foundation, supporte les conclusions des chercheurs et souhaite qu'un essai contr?lé clinique spécialement orienté vers les patients plus ?gés soit entrepris avant que l'aspirine ne soit prescrite en prévention primaire des affections cardiaques pour les populations de cette tranche d'?ge.



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Publié le 23-05-2005




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