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Le dosage de la PSA pourrait ne pas réduire le risque de mortalité du cancer de la prostate
Une nouvelle recherche, publiée dans Archives of Internal Medicine du 9 janvier 2005, suggère que le dépistage du cancer de la prostate par le dosage de la PSA (antigène spécifique prostatique) pourrait ne pas réduire le risque de mortalité.
L'étude se base sur le suivi de 501 hommes ?gés de cinquante ans et plus ayant eu un diagnostic de cancer de la prostate entre 1991 et 1995 et qui étaient décédés ? la fin 1999.
Les auteurs du Veterans Affairs Connecticut Healthcare System et de l'université de Yale ont comparé ce groupe d'hommes ? un groupe de contr?le de 501 personnes ayant un cancer de la prostate et encore en vie.
Les auteurs ont montré que 14 % des hommes morts de cancer de la prostate et 13 % des hommes du groupe de contr?le avait été dépistés par le dosage de la PSA. Selon eux, si le dépistage du cancer de la prostate prévenait la mortalité il devrait y avoir moins d'hommes décédés dans le premier groupe que dans le groupe témoin.
Ils en concluent que bien que le dépistage peut augmenter la détection du cancer de la prostate ? des stades plus précoces cela ne prolonge pas nécessairement le taux de survie. Des recherches complémentaires sont ? leur avis nécessaires pour optimiser des stratégies cliniques de diagnostic et de traitement du cancer de la prostate.
Cette étude n'a pas été agréée par le groupe national du cancer de la prostate pour qui cette étude est invalide parce qu'elle ne tient pas compte d'autres facteurs comme par exemple le type de traitement offert ? ces patients.
Publié le 12-01-2006