La consommation modérée d'alcool pourrait réduire les risques de la maladie d'Alzheimer et les risques de déclin cognitif

Selon la publication du Dr Michael Collins, Ph.D., professeur et scientifique neurologue à l'école de médecine de l'université Loyola à Chicago, principal auteur de la publication parue en ligne dans le journal médical Alcoholism: Clinical and Experimental Research, trop d'alcool c'est mauvais mais un peu pourrait être positif.

Les auteurs ont analysé 44 recherches et ont constaté que dans plus de la moitié d'entre elles, publiées depuis les années 1990, les buveurs modérés de vin, de bière ou de liqueur ont eu moins de risques de démence que les non buveurs. Dans quelques études il fut cependant retrouvé une augmentation du risque.

La consommation modérée d'alcool est généralement définie comme étant la consommation d'une boisson ou moins par jour chez les femmes et de une à deux boissons ou moins par jour chez les hommes.

Pour les auteurs bien que les dommages pathologiques et les vastes dégâts sociaux de la dépendance et de l'abus d'alcool soient bien connus et doivent continuer à bénéficier de l'attention des médecins et des professionnels de la santé il apparaît, selon les auteurs, à la lumière de leurs investigations que la consommation modérée d'alcool pourrait avoir certains avantages pour la santé.

L'abus à long terme d'alcool peut causer des pertes de mémoire et endommager les fonctions cognitives. La raison pour laquelle la consommation modérée d'alcool apparaît avoir des effets opposés est inconnue. Une théorie est que les effets cardiologiques bien connus de la consommation modérée d'alcool peuvent réduire le risque de petits accidents vasculaires cérébraux pouvant causer de la démence.

Pour la plupart des personnes qui boivent de manière responsable et de manière modérée il n'y a aucune raison de cesser. Cependant étant donné les risques potentiels d'abus d'alcool les auteurs ne recommandent pas aux abstinents de commencer à boire. Il notent que d'autres habitudes peuvent réduire le risque de démence : les auteurs y incluent l'exercice, le thé vert, l'éducation, un régime diététique méditerranéen riche en fruits, légumes et céréales. De plus ils ajoutent qu'il y a des moments où on ne devrait jamais boire comme pendant l'adolescence, la grossesse et avant la conduite automobile.


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Publié le 30-12-2008




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