Génétique : Nouvel espoir de réussite d'une fécondation in vitro

Les chercheurs de l'université des sciences de l'Oregon aux Etats-Unis, ont trouvé un moyen potentiel de corriger des désordres hérités, désordres qui affectent des milliers de femmes.

Les auteurs, en travaillant avec des singes, ont transféré un matériel génétique nécessaire à la naissance d'un bébé en bonne santé à partir d'un oeuf primitivement défectueux rendu sain par la technique.

Cette technique des auteurs américains, publiée dans le journal médical Nature, suscite l'espoir qu'un traitement permettra à certains couples d'avoir un enfant sain sans qu'il soit nécessaire de recourir à des oeufs de donneur. Cependant, il faut noter que le futur enfant possédera un nombre restreint de gènes provenant d'un - troisième parent-.

Le traitement impliquera des changements génétiques qui pourront être transmis aux générations futures. Le défaut génétique est contenu dans des structures appelées mitochondries. Si un oeuf possédant les mitochondries défectueuses est fertilisé, l'enfant en résultant pourrait avoir n'importe laquelle de centaines de différentes maladies comprenant l'anémie, la démence, l'hypertension et une gamme de désordres neurologiques.

Cette recherche chez l'animal de laboratoire, conduite par le Dr Shoukhrat Mitalipov, pourrait maintenant selon l'auteur être appliquée chez les humains d'ici deux ou trois ans. Selon cet auteur, toutes les 30 minutes, un enfant nait porteur d'une de ces maladies qui pourrait être prévenue grâce à cette technique qui est plus proche d'application clinique que tout ce qui avait été fait auparavant.

Selon un commentateur, le Dr Professor Robin Lovell-Badge, répondant à certaines craintes il ne faudrait pas s'inquiéter d'une altération germinale puisque les mitochondries ne confèrent aucune qualité spécifique humaine. La technique pourrait être comparée à l'action consistant à changer les bactéries contenues dans les intestins, ce qui ne devrait, suppose-t-il, contrarier personne. En Angleterre, une loi devrait cependant être modifiée pour permettre l'utilisation de cette technique chez les patients.


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Publié le 27-08-2009




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