Les chercheurs ont identifié le r?le d'un gène dans le développement, la croissance et la progression des tumeurs

Les chercheurs du centre anticancéreux de l'université Massey en Virginie et les chercheurs de l'institut de médecine moléculaire ont identifié un gène qui pourrait jouer un rôle pivot dans les processus essentiels au développement des tumeurs et à la progression de métastases. Les scientifiques espèrent que leurs résultats pourront mener à une thérapie effective pour cibler et inhiber l'expression de ce gène afin d'inhiber la croissance du cancer.

Selon le Dr Paul B. Fisher, M.Ph., Ph.D., professeur au département de génétique et directeur de l'institut médical moléculaire l'équipe médicale a montré que l'élévation du taux du gène AEG-1, un facteur favorisant le cancer, est impliqué dans la transformation d'une cellule normale vers une cellule cancéreuse ainsi que dans la formation, l'angiogenèse de nouveaux vaisseaux sanguins.

L'étude des auteurs est publiée en ligne depuis le 16 novembre 2009 dans le journal médical Proceedings of the National Academy of Sciences. Le but des auteurs est de comprendre les fonctions de ce gène qui a un rôle essentiel dans la progression des tumeurs avec en point de mire la potentialité de développer des thérapeutiques effectives pour inhiber ses fonctions. Les auteurs pensent que cette voie thérapeutique pourrait améliorer les prises en charge des patients cancéreux par la découverte de nouveaux traitements effectifs.

Pour le Dr Fisher, AEG-1 a clairement des rôles multiples dans les diverses étapes de progression des tumeurs y compris leur croissance et leur insensibilité aux inhibiteurs de croissance comme les agents chimio thérapeutiques, les métastases et l'angiogenèse. En outre l'AEG-1 est connu pour avoir un rôle dans de nombreux cancers incluant le gliome, le neuroblastome, le cancer du foie, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer du poumon ainsi que le carcinome oesophagien. Ces corrélations importantes montrent l'importance de l'étude de ce gène pour cibler des thérapeutiques anticancéreuses. Ce gène a été découvert en 2002 dans le laboratoire du professeur Fishe qui travaillait alors à l'université Columbia aux Etats-Unis.



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Publié le 24-11-2009




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