Identification d'un mécanisme de toxicité dans la maladie de Parkinson

Les neurologues ont observé depuis des décennies que les corps de Lewy, protéines agrégées à l'intérieur des cellules, apparaissent dans le cerveau des patients présentant la maladie de Parkinson ainsi que dans celui d'autres patients souffrant d'autres maladies neurodégénératives.

La présence des corps de Libye suggère des problèmes fondamentaux dans la réutilisation des protéines et l'évacuation des déchets. La question était de savoir comment ces processus perturbants tuent les cellules du cerveau.

Pour les auteurs, dont les résultats sont publiés en janvier 2009 dans la revue science, une réponse est possible : c'est la rupture d'un circuit de survie appelé MEF2D. Les chercheurs de l'école de médecine de l'université Emory ont découvert que MEF2D est sensible au composant principal des corps de Lewy, une protéine appelée l'alpha-synucléine.

Dans des cultures de cellules et chez les modèles animaux de la maladie de Parkinson, une accumulation d'alpha-synucléine interfère dans la réutilisation par les cellules de MEF2D, menant à la mort des cellules. Or MEF2D est particulièrement abondant dans les cerveaux des personnes atteintes par la maladie de Parkinson.

Selon le Dr Zixu Mao, PhD, professeur associé de pharmacologie à l'université Emory, et principal auteur de la recherche, une voie importante pour la perte de contrôle des cellules et leur survie dans la maladie de Parkinson vient ainsi d'être identifiée. Il pense que des recherches futures vont pouvoir trouver des médicaments permettant de réguler MEF2D permettant ainsi aux cellules du cerveau de survivre au stress toxique qui altère le recyclage des protéines.


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Publié le 05-01-2009




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