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Une nouvelle modalité thérapeutique ne vise que les cellules cancéreuses
Les effets secondaires de la chimiothérapie et d'autres médicaments peuvent être dévastateurs pour les millions d'utilisateurs souffrant de cancer. La nouvelle recherche, basée sur la nano et la microtechnologie, conduite à l'université de Tel-Aviv par le Dr Rimona Margalit et collaborateurs, publiée dans le journal médical Nature Nanotechnology, pourrait fournir une alternative aux modalités actuelles de thérapeutique contre le cancer et rendre les traitements plus efficaces.
La nouvelle technologie permet aux médicaments de viser de manière spécifique les cellules cancéreuses, laissant les cellules saines intactes et réduisant les effets secondaires de la chimiothérapie. Cette nouvelle technologie dite de - bulle - peut également selon les auteurs être appliquée à d'autres conditions médicales comme le diabète, l'ostéoarthrite, les blessures et les maladies infectieuses.
Actuellement les médicaments anticancéreux circulent dans tout l'organisme. Ils sont délivrés à toutes les cellules saines ou cancéreuses. Les patients peuvent dès lors éprouver des effets secondaires désagréables allant de la perte de cheveux aux nausées lorsque des cellules saines sont endommagées par les médicaments. Plus alarmants sont d'autres risques sanitaires dus aux dommages que les médicaments peuvent produire au niveau du système immunitaire du patient.
Cette nouvelle technologie permet aux médications anticancéreuses d'être placées dans de petites bulles microscopiques. La surface de ces bulles contient un agent qui permet de faire la distinction entre les cellules cancéreuses et les cellules saines. Lorsque les bulles reconnaissent une cellule cancéreuse elles délivrent le médicament dont elles sont porteuses.
Les résultats positifs sont de deux ordres : plus de médicaments peuvent être directement appliqués aux cellules cancéreuses augmentant ainsi l'efficacité de la thérapeutique. Les cellules normales continuant à fonctionner normalement protégent alors les patients des effets secondaires douloureux pouvant être induits par les médications.
Jusqu'à présent cette technologie n'a été testée que chez les animaux de laboratoire. Elle ne sera applicable aux humains que d'ici une dizaine d'années.
Publié le 24-02-2009