Identification d'un premier médicament qui démontre un effet thérapeutique dans un type d'autisme

Les chercheurs de l'école de Médecine du Mount Sinai aux Etats-Unis ont identifié un médicament qui améliore la communication entre les cellules nerveuses chez un animal de laboratoire souffrant d'un syndrome de Phelan-McDermid (PMS). Les comportements retrouvés dans ce syndrome chez les souris font partie du spectre des comportements de l'autisme.

Des recherches antérieures ont montré que la mutation d'un gène dans le cerveau appelé SHANK3 peut être à l'origine de capacités de langage absentes ou sévèrement diminuées, d'incapacité intellectuelle et d'autisme. Les chercheurs du Mount Sinaï ont développé une souris avec un gène mutant SHANK3 et ont observé chez elles une diminution de la communication entre les cellules nerveuses du cerveau.

Les chercheurs ont alors injecté aux souris un dérivé d'un composé appelé facteur de croissance like-insuline (IGF1), qui est un médicament approuvé pour traiter les problèmes de croissance chez les enfants. Après deux semaines de traitement la communication entre les cellules nerveuses a été retrouvée normale et l'adaptation des cellules nerveuses à la stimulation, une partie importante de l'apprentissage et de la mémoire, fut restaurée.

Selon le Dr Joseph Buxbaum, PhD, directeur du centre d'autisme à l'école de Médecine du Mount Sinaï les résultats de ce traitement sont très encourageants sur le chemin des thérapeutiques pour les personnes souffrant de ce type d'affection (PMS). Pour cet auteur si les résultats se vérifient dans des études précliniques additionnelles, les personnes ayant une mutation SHANK3 pourront tirer bénéfice de traitements utilisant des composés similaires à l'IGF1, utilisé dans l'étude.


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Publié le 21-05-2010




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