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La consommation de chocolat et les désordres métaboliques : revue systématique et méta-analyse

Un article d'aout 2011 paru dans le British médical Journal rapporte les résultats d'un travail sur l'évaluation de l'association de la consommation de chocolat avec le risque de développement de troubles cardio-métaboliques.Cette étude a pratiqué une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés et d'études observationnelles provenant de différentes sources médicales de référence.L'extraction des données a été faite par deux chercheurs indépendants et un consensus a été atteint par la participation d'un tiers. Les principaux résultats ont concerné les désordres cardio-métaboliques, y compris des maladies cardio-vasculaires (maladies coronariennes et AVC), le diabète et le syndrome métabolique. Une méta-analyse a évalué le risque de développer des troubles cardio métaboliques en comparant le niveau maximum et minimum de la consommation de chocolat.Des 4576 références sept études répondaient aux critères d'inclusion (dont 114009 participants). Aucune de ces études ne fut un essai randomisé, six études étaient des études de cohorte et une étude fut une étude transversale. Une grande variation fut observée entre ces sept études dans la mesure de la consommation de chocolat, les méthodes et les résultats évalués. Cinq des sept études ont rapporté une association bénéfique entre des niveaux élevés de consommation de chocolat et le risque de désordre cardio-métaboliques.Les plus hauts niveaux de consommation de chocolat ont été associés à une réduction de 37 % des maladies cardio-vasculaires et à une réduction de 22 % des accidents vasculaires cérébraux.En conclusion, selon les auteurs, en fonction de ces observations, la consommation de chocolat semble être associée à une réduction substantielle du risque de désordres cardio métaboliques. D'autres études expérimentales sont cependant nécessaires, soulignent-t-ils, pour confirmer un effet potentiellement bénéfique de la consommation de chocolat.


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L'action thérapeutique des antidépresseurs dépend de la formation de nouveaux neurones

Il y a une vingtaine d'années, il a été montré que de nouveaux neurones pouvaient naître dans certaines régions du cerveau adulte tout au long de son existence. Cependant, la fonction de ces néoneurones est restée longtemps méconnue. Les travaux publiés cette semaine dans la revue Molecular Psychiatry par l'équipe d'Alexandre Surget et de Catherine Belzung (Unité Inserm 930 -Imagerie et cerveau-, Tours) mettent en évidence que ces nouveaux neurones sont indispensables à l'action des antidépresseurs et au contrôle des hormones du stress.La France est l'un des premiers consommateurs d'antidépresseurs par habitant au monde. Bien que l'efficacité de ces médicaments soit démontrée, les mécanismes d'action de ces molécules sont encore méconnus. Les scientifiques ont découvert un indice essentiel qui aide à expliquer comment fonctionnent les antidépresseurs : Il semble que tout dépende de la croissance de quelques nouveaux neurones et de leur aptitude à contrôler les hormones du stress.Dans leur travail, les chercheurs ont exposé des souris à des situations de stress. Elles ont très vite développé les signes caractéristiques de la dépression : perte de poids, désintérêt pour les activités dites de plaisir (telle que la découverte d'un cookie au chocolat), altération de la régulation des hormones du stress, etc. De plus, les souris stressées, contrairement aux autres, présentent un arrêt de la production de nouveaux neurones à un endroit bien précis du cerveau : l'hippocampe. Pourquoi ? C'est la question à laquelle les scientifiques ont voulu répondre.Fort des ces premières observations les chercheurs ont administré du prozac aux animaux dépressifs pendant plusieurs semaines et ont observé en parallèle ce qui se passait au niveau des nouveaux neurones de l'hippocampe.D'un point de vue physique, bien que les souris soient toujours soumises à des situations de stress, le traitement antidépresseur fait son effet rapidement. Après quelques semaines leur comportement, mais également les hormones du stress redeviennent normales. Elles retrouvent notamment leur goût pour les cookies au chocolat ! déclare Catherine Belzung. Mais la découverte clé de notre travail se trouve au niveau de ce qui se passe dans le cerveau, ajoute la chercheuse.En effet, aussi surprenant que cela puisse paraitre, les antidépresseurs augmentent la production de nouveaux neurones. Par ailleurs, en détruisant très spécifiquement grâce à des rayons X, les nouveaux neurones de l'hippocampe, le Prozac n'a plus aucun effet sur les souris qui conservent alors tous les symptômes de la dépression.Pour fonctionner, les antidépresseurs dépendent donc étroitement de la formation de nouveaux neurones par l'hippocampe. Dans l'article les chercheurs montrent que ces nouveaux neurones permettent de remettre en route l'axe endocrinien du stress qui est justement détérioré dans la dépression. Les antidépresseurs agiraient donc en stimulant la production de nouveaux neurones, qui à leur tour participent à la régulation du stress souvent à l'origine de la dépression.Cette découverte est importante, et va bien au-delà de la dépression, car le stress cause aussi d'autres maux, comme l'anxiété, la douleur chronique, mais aussi le suicide, conclut Catherine Belzung.Vous avez dit hormones du stress ?Pour gérer des situations de stress (telles que le stress au travail, la vie urbaine, la perte d'un être cher ou d'un emploi), l'organisme va mettre en route un système de protection basée sur la libération d'hormones de stress. L'une d'elle le cortisol, va agir positivement en permettant à l'organisme de trouver les ressources énergétiques nécessaires à la lutte contre ce stress. Toutefois, dans des conditions de stress prolongés, une trop forte libération de cortisol à des effets délétères sur le cerveau. Une bonne régulation de ces hormones du stress est donc très importante.Chez les personnes dépressives, les hormones de stress sont complètement dérégulées. L'inefficacité des antidépresseurs avant plusieurs jours voire plusieurs semaines, s'explique par le temps nécessaire pour rétablir l'axe endocrinien du stress.


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Imaginer manger de grandes quantités d'aliments permet d'en moins consommer ensuite

La simple idée de déguster un chocolat peut parfois nous décider à passer à l'acte. Si néanmoins les gens s'imaginaient dévorer des chocolats étape par étape, avec à chaque fois le fait de croquer, mastiquer et avaler, ils auraient moins tendance à en manger s'ils en avaient l'opportunité laisse penser une nouvelle étude de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh USA. Ce type de réponse atténuée à un stimulus répété est connu sous le terme d'habituation.Carey Morewedge et ses collègues ont utilisé des chocolats et du fromage pour montrer que le simple fait d'imaginer leur consommation suffit à provoquer une habituation à ces aliments. Les chercheurs ont procédé à une série d'expériences dans lesquelles les participants devaient se représenter en train de manger de grandes quantités de nourriture telle que du chocolat, des sucreries ou du fromage. D'autres devaient s'imaginer en train de prendre moins de cette nourriture, plus d'une autre ou de faire tout à fait autre chose.Après que chaque participant avait visualisé mentalement leur tâche, les chercheurs lui présentaient un saladier rempli de sucreries ou de fromage à consommer sans restriction. Morewedge et ses collègues ont trouvé que les participants qui avaient imaginé manger de grandes quantités de sucreries ou de fromage en avaient beaucoup moins consommé ensuite.Les chercheurs suggèrent qu'une telle imagerie mentale répétée a des effets très différents de la simple représentation d'une image mentale connue pour stimuler l'appétit. Cette découverte ouvre une large gamme d'applications potentielles, de la réduction de la consommation d'aliments malsains pour la santé à celle de la recherche de substances addictives, et les chercheurs lancent maintenant de nouvelles études pour comprendre comment cette forme d'imagerie mentale pourrait servir à régler certains comportements tels que les régimes, le tabagisme ou des routines d'exercices.Article : Thought for Food: Imagined Consumption Reduces Actual Consumption par C.K. Morewedge, Y.E. Huh, J. Vosgerau de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, PA.


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Les amoureux du chocolat pourraient abaisser leur risque d'accident vasculaire cérébral

Selon une étude préliminaire contenue dans l'article des auteurs du St. Michael's Hospital ? Toronto ( hôpital entièrement affilié avec l'université de Toronto ), parue le 12 février 2010, consommer du chocolat peut diminuer le risque d'accident vasculaire cérébral. L'étude sera présentée ? l'académie américaine de neurologie en avril 2010. Cette étude constate en outre que consommer du chocolat peut également abaisser le risque de décès après qu'un accident vasculaire cérébral soit survenu.Selon le Dr. Gustavo Saposnik, neurologue ? l'hôpital Saint-Michel de Toronto, bien que plus de recherches soient nécessaires pour déterminer si le chocolat est un facteur contributif pour abaisser le risque d'accident vasculaire cérébral il est ? noter qu'il est riche en antioxydants (les flavono?des) et que cela peut avoir un effet protecteur contre l'accident vasculaire cérébral.L'auteur, Sarah Sahib, a analysé trois études concernant la consommation de chocolat et le risque d'accident vasculaire cérébral. L'une d'elles a montré qu'il n'y avait pas d'association entre la prise de flavono?des et le risque de d'accident vasculaire ou de décès. Par contre une seconde étude montre une association entre l'accident vasculaire et la consommation de chocolat une fois par semaine. La troisième étude a suggéré que la prise hebdomadaire de flavono?des provenant du chocolat diminuait le risque de décès consécutif ? un accident vasculaire cérébral.Les auteurs continuent ? investiguer la corrélation entre le chocolat et le risque d'accident vasculaire cérébral. Les premiers résultats sont, disent-ils, intéressants mais il est nécessaire de déterminer si la consommation de chocolat diminue vraiment le risque de l'accident vasculaire ou si le bénéfice est biaisé par des conduites plus saines chez les participants ? un essai clinique que dans la population générale.


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La consommation régulière de chocolat noir est associée avec de faibles valeurs des marqueurs inflammatoires

Une équipe de scientifiques italiens, conduite par le Dr Romina di Giuseppe du Laboratoire d''épidémiologie génétique et environnementale ? Milan, Italie, a suivi 4.849 prersonnes en bonne santé consommateurs ou non de chocolat. Les auteurs ont évalué l'association de la prise de chocolat noir avec un marqueur inflammatoire (CRP). Le chocolat noir est connu pour contenir des quantités élevées de flavono?des pouvant avoir des propriétés anti-inflammatoires.Après ajustement pour l'?ge, le sexe, le statut social, l'activité physique, la tension artérielle systolique, le BMI, la taille , les types de nourriture, et la prise d'énergie totale, l'étude a montré que les consommateurs de chocolat noir avaient une diminution de 17% du niveau de la protéine C réactive (CRP). Celle-ci est un marqueur sanguin de l'inflammation. Or les inflammations constituent un facteur de risque important dans le développement de pathologies cardiovasculaires.Selon les auteurs et en fonction des résultats de leurs analyses, un peu de chocolat noir pris 2 ? 3 fois par semaine permettrait de diminuer l'inflammation et le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral.


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