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Conséquences de l'infection par le cytomégalovirus humain sur le déroulement de la grossesse

Des équipes de l'Inserm, ? Paris et Toulouse viennent de montrer que l'infection des cellules trophoblastiques du placenta par un virus de la famille des herpès béta, le cytomégalovirus (CMV), altère leurs fonctions migratoires et invasives. Pour se répliquer, le CMV active le facteur de transcription PPARy, essentiel pour le développement du placenta. Leurs travaux, publiés dans l'édition en ligne du Journal of Virology permettent de démontrer le mécanisme moléculaire qui conduit de l'infection du trophoblaste par le CMV ? une altération du développement placentaire et ses conséquences sur la grossesse.Le cytomégalovirus (CMV), un virus de la famille des herpes beta généralement sans effet chez les individus sains, peut entra?ner des troubles graves chez les personnes immunodéprimées et chez la femme enceinte être ? l'origine de fausses couches et d'atteintes du foetus. En effet, une primo-infection ou une réinfection chez la mère pendant la grossesse peut être responsable d'avortements spontanés, de petits poids de naissance et de retards mentaux et sensoriels graves chez les nouveau-nés.On sait que l'infection du foetus est toujours précédée par l'infection du placenta, ce qui rend primordiale l'étude des mécanismes ? l'origine des dysfonctionnements du placenta associés ? l'infection. L'implantation du placenta dans la paroi utérine est indispensable pour assurer les échanges entre la mère et l'enfant dont dépendent l'alimentation et le développement normal du foetus. Les capacités de certaines cellules placentaires (trophoblastes) ? migrer et ? envahir la paroi utérine ne doivent pas être perturbées pour assurer des fonctions placentaires normales.Les travaux réalisés in vitro au sein du département - Immunologie et pathologies infectieuses - de l'Unité Inserm 563, Université Toulouse III Paul Sabatier, et de l'Unité Inserm 767 - La grossesse normale et pathologique -, Université Paris-Descartes, montrent qu'en infectant les trophoblastes, le CMV active et utilise PPAR pour sa propre réplication, bouleversant ainsi certains mécanismes cellulaires impliqués dans le processus physiologique d'ancrage du placenta dans la paroi utérine. Ceci pourrait conduire ? un développement anormal du placenta responsable d'une alimentation insuffisante du foetus, et, par voie de conséquence, ? des troubles de croissance et de développement neurologique, indépendamment de l'infection du foetus par le CMV.Puisque l'activation du récepteur nucléaire PPAR est initiée par sa liaison avec un ligand (des lipides bioactifs), les chercheurs explorent actuellement les voies de synthèses de ligands potentiels du PPAR, qui seraient stimulées suite ? l'infection des trophoblastes par le CMV. - Ces résultats pourraient conduire ? de nouvelles orientations thérapeutiques pour empêcher la réplication virale impliquant l'activation du récepteur nucléaire PPAR -, estiment Thierry Fournier et Christian Davrinche, coordonnateurs de ces travaux.


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Lien entre certaines infections et la paralysie cérébrale infantile

Les bébés atteints par certaines maladies infectieuses soit peu de temps avant la naissance soit après la naissance ont un plus grand risque de paralysie cérébrale selon une recherche effectuée par des chercheurs australiens ( Catherine S Gibson et collaborateurs de l'Université d'Adelaide, Women's and Children's Hospital), parue dans le British Medical Journal du 6 janvier 2006.La recherche s'est effectuée sur 443 cas de patients ayant une paralysie cérébrale et sur 883 enfants contrôles. Ils furent testés pour les entérovirus et les virus de l'herpès. Les virus du groupe herpès ont inclu les types 1 et 2 (HSV-1 and HSV-2), le virus Epstein-Barr (EBV), le cytomégalovirus (CMV), le virus humain herpétique 8 et les virus herpétiques du groupe B incluant la varicelle (VZV) et les virus humains herpétiques 6 et 7.La prévalence d'acides nucléiques viraux dans la population de contrôle fut élevée : 39,8 % des contrôles furent testés positifs et la prévalence fut encore plus élevée chez les prématurés. La détection de l'herpès du groupe B a accru le risque de développer une paralysie cérébrale.Selon les auteurs l'exposition aux virus neurotropiques est associée avec les accouchements prématurés et la paralysie cérébrale


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Immunisation de l'infection ? cytomegalovirus pendant la grossesse

L'article des Drs Giovanni Nigro, M.D., Stuart P. Adler, M.D., et collaborateurs du goupe Congenital Cytomegalovirus, paru dans le New England Journal of Medicine du 29 Septembre, fait état d'une possibilité de prévention de l'atteinte des nouveaux nés par le cytomegalovirus.Actuellement, il n'y a aucune mesure efficace pour traiter une infection primaire par le cytomegalovirus (CMV) pendant la grossesse.Les auteurs ont, pour tester leur nouvelle méthode, enrôlé des femmes enceintes ayant une infection primaire ? CMV. Les 31 femmes du groupe de thérapie ont re?u au moins une injection intraveineuse de globulines spécifiques CMV hyperimmunes ? la dose de 200 unités/kg de poids maternel. Le groupe de prévention, comprenant 37 femmes ayant une infection primaire récente avant la 21 ème semaine de gestation, re?urent chaque mois des globulines hyperimmunes par voie intraveineuse ? raison de 100 unités/kg.Dans le groupe de thérapie des 31 femmes ayant re?u des globulines hyperimmunes, seule une d'entre elles (3 %), donna naissance ? un nourrisson ayant la maladie CMV ( l'enfant était symptomatique ? la naissance et handicapé ? l'?ge de deux ans ), dans le groupe témoin n'ayant pas re?u cette thérapie 7 des 14 femmes (50 %) donnèrent naissance ? un nourrisson ayant la maladie CMV.Dans le groupe de prévention, des 37 femmes ayant re?u des globulines hyperimmunes, 6 (16 %) donnèrent naissance ? un nourrisson ayant la maladie CMV, comparées aux 19 femmes du groupe de 47 femmes (40 %) n'ayant pas re?u de thérapie hyperimmunes globulines. La thérapie aux globulines hyperimmunes fut associée avec un baisse considérable du risque d'infection congénitale ? CMV. Le traitement de femmes enceintes avec des globulines hyperimmunes CMV spécifiques est s?r, et les résultats de cette étude suggèrent que ce traitement peut être efficace dans le traitement et la prévention des infections congénitales ? CMV.


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Dépistage du cytomégalovirus (CMV) chez la femme enceinte

CMV est un virus de la famille des virus herpès. Il peut se transmettre de la mère ? l'enfant, par des transfusions sanguines, par des contacts interpersonnels ( salive, sperme, secretions vaginales , sang, urine, larmes, selles, ou lait maternel ).Il y a 2 types différents d'infection: l'infection primaire et l'infection récurrente.L' infection est estimée survenir dans 0.7 ? 4 % des grossesses. Les foetus seraient contaminés ? environ 40 %. De ceux ci 10 % montreront des symptômes de CMV congénitale ? la naissance ( cerveau, yeux, foie, rate, sang et peau ), ? plus long terme on pourra avoir des troubles de l'audition, des retards mentaux ou de développement et des troubles visuels. Ces troubles ? plus long terme pouvant atteindre 5 ? 15% des 90% d'enfants indemmes ? la naissance. La sévérité des troubles est plus grande si la contamination a eu lieu avant 20 semaines. Une infection récurrente ? CMV surviendrait chez 1 ? 14 % des femmes, mais le risque d'anomalies congénitales ne serait que de 0.2 ? 2 %. L'infection récurrente ? CMV typiquement ne montre pas d'effets cliniquement apparents dans la période néonatale; il y a eu cependant quelques rares cas décrits d'anomalies. Evaluation de l'intérêt du dépistage du cytomégalovirus (CMV) chez la femme enceinte. (communiqué de presse de l'Anaes)L'Anaes a réalisé, une évaluation technologique et économique concernant la pertinence d'un dépistage sérologique du CMV pendant la grossesse.Cette évaluation a été menée ? partir de l'analyse critique de la littérature réalisée par l'Institut de santé publique d'épidémiologie et de développement (Université Bordeaux II) puis soumise ? l'avis des membres d'un groupe de travail et d'un groupe de lecture.Cette évaluation constate que d'une part la fréquence et la gravité de l'infection foetale, notamment suite ? une infection maternelle secondaire, sont mal documentées et que l'ampleur des complications ? long terme est mal connue et que d'autre part il n'existe pas de traitement préventif ou curatif de l'infection ? CMV et que la seule intervention pour diminuer l'incidence des complications graves chez l'enfant est, en 2004, l'interruption médicale de grossesse (IMG)Dès lors en prévention, des mesures d'hygiène sont recommandées par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique (CSHP) mais l'évaluation de leur faisabilité et de leur efficacité n'a pas été publiée. Elle estime en conséquence que le dépistage sérologique systématique de l'infection ? CMV pendant la grossesse n'est pas justifié en 2004 et qu'un dépistage en préconceptionnel ou ciblé sur une population ? risque ne semble pas pertinent (dimension large de la population, incertitudes sur les infections secondaires).Ces conclusions devant être revues dès que seraient disponibles une thérapeutique antivirale efficace ou des marqueurs pronostiques valides et fiables de l'atteinte foetale. D'après un communiqué de presse de l'anaes. Le rapport complet et la synthèse sont téléchargeables sur le site www.anaes.fr, rubrique Publications Publié le 2004-11-25


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Fertilité masculine et Herpès

56 % des 113 spermes de mauvaise qualité examinés dans une clinique de Fertilité furent trouvés contenir des anticorps (HSV) anti herpétique. Les chiffres pour l' Epstein Barr (EBV) et pour le cytomégalovirus (CMV) furent respectivement de 16.8% et de 7.1%. Les spermes contenant les anticorps HSV étaient significativement de mauvaise qualité (nombre insuffisant et faible mobilité). Par contre la présence de cytomégalovirus et d' Epstein-Barr n'a montré aucune association avec la concentration en spermatozo?des et la mobilité. Le virus de l'herpès semble donc jouer un rôle significatif dans l'infertilité masculine et sa détection va permettre une thérapie antivirale pour tenter de restaurer la Fertilité. En outre la détection du virus herpétique dans le sperme pourra permettre un meilleur contrôle de la transmission de ce virus.Kapranos N, Petrakou E, Anastasiadou C, Kotronias D. Division of Molecular Pathology, Department of Pathology, Amalia Fleming Hospital, Athens, Greece. nkapran@otenet.gr
PMID: 12801561 [PubMed ? indexed for MEDLINE]


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