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Mesure de l'efficacité des dispositifs intra-utérins en contraception d'urgence

L'utilisation des dispositifs intra-utérins pour la contraception d'urgence a été étudiée pendant près de 35 ans. Les DIU sont sans danger et très efficaces pour la contraception d'urgence et pour la contraception régulière, et sont extrêmement rentables comme méthode. L'objectif de cette étude était d'évaluer les données existantes pour estimer l'efficacité des DIU pour la contraception d'urgence.Les 42 études, qui répondaient aux critères d'inclusion des auteurs, ont été menées dans six pays entre 1979 et 2011 et comprenait huit différents types de DIU et 7034 femmes. Le délai maximum de relations à l'insertion du DIU variait de 2 jours à 10 jours ou plus, la majorité des insertions (74% des études) a eu lieu dans les 5 jours suivant une relation. Le taux de grossesse, à l'exception d'une étude fut de 0,09%.Les DIU sont en conclusion, pour les auteurs, une méthode de contraception très efficace après un rapport sexuel non protégé. Chaque fois que le DIU est cliniquement possible, il doit être inclus dans la gamme d'options de contraception d'urgence offerte aux patientes se présentant après un rapport non protégé. De plus comme ils sont sans danger pour la majorité des femmes, très efficaces et rentables ils peuvent être laissés en place comme méthode de contraception régulière.


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Les risques de la pilule de 3e génération

Selon l'article paru dans le journal Le Monde en date du 14 novembre 2011, le responsable de l'information des patients et du public à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), déclare qu'il y aurait de 20 à 40 décès par an sous pilule de 3ème génération.Deux études récentes confirment les risques d'accident thromboembolique veineux (formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux). L'étude menée entre 1995 et 2009 par le docteur Ojvind Lidegaard de l'université de Copenhague, qui a suivi huit millions de femmes de 15 à 49 ans. Elle montre que les pilules de troisième génération doublent le risque de thrombose veineuse en comparaison avec les pilules de deuxième génération. L'autre étude publiée par la Food and Drug Administration (FDA) américaine, montre que les pilules de quatrième génération multiplient le risque de thrombose vasculaire de 1,5 à deux fois.Selon le professeur Gilles Bouvenot, cité par le journal Le Monde, les pilules de troisième génération n'ajoutent aucun progrès thérapeutique par rapport à la pilule de deuxième génération. Dès lors, selon le professeur Bouvenot, la prudence s'impose chez tous les jeunes femmes prenant la pilule de troisième génération même si elle est bien tolérée.Ces informations confirment ce qui avait déjà été mentionné antérieurement. Ainsi au cours de l'année 1995 des publications anglaises signalent que les pilules de troisième génération montrent un taux nettement plus élevé de thromboses veineuses profondes que les pilules de deuxième génération . En 2002 le British Medical Journal avait fait part d'un rapport des médecins hollandais mettant en garde contre l'usage de la nouvelle pilule de troisième génération. Pour le British Medical Journal - Caution is still justified - Third generation oral contraceptives . Le site permet de savoir si une pilule est de la deuxième, troisième ou de la quatrième génération .


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Comment sont sélectionnés les spermatozoides lors de la fécondation ?

Chez la souris, pendant la fécondation, un mécanisme physiologique permet le ciblage et l'élimination d'une sous-population anormale de spermatozoides. Ce mécanisme, mis en place par les spermatozoides eux-mêmes, augmente les chances de fécondation et diminue le risque de fécondation avec un spermatozoide défectueux.Ces résultats sont publiés le 26 avril 2010 dans la revue Journal of Clinical Investigation par des chercheurs du CNRS et de l'Inserm, appartenant à l'Institut des neurosciences de Grenoble, en collaboration avec des chercheurs japonais. Transposés à l'homme, ils permettraient de mieux sélectionner les spermatozoides pour les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) et d'augmenter ainsi les chances d'avoir un enfant pour les couples infertiles.Environ 15 % des couples présentent des problèmes d'infertilité, dont la moitié est due à des déficiences de l'homme. Au cours des trente dernières années, différentes techniques ont été mises au point pour répondre aux besoins des couples infertiles et aujourd'hui, dans les pays industrialisés, près de 2% des enfants naissent grâce à la procréation médicalement assistée (PMA). Malgré ces progrès indéniables, de nombreux couples infertiles ne parviennent pas à avoir d'enfant. De plus, le risque de mettre au monde un enfant ayant une maladie génétique rare, quoique très faible, est sensiblement supérieur chez les enfants nés grâce aux techniques de PMA . Plusieurs causes ont été évoquées dont un risque plus élevé de sélection défectueuse du spermatozoide dans les techniques de PMA par rapport aux processus de sélection naturels. Dans ce contexte, le choix des gamètes utilisés revêt une importance toute particulière : sur quels critères doivent-ils être sélectionnés ?Les équipes de Christophe Arnoult, chercheur CNRS au sein de l'institut des neurosciences de Grenoble (Unité Inserm 836, Université Joseph Fourier, Grenoble), Gérard Lambeau, chercheur CNRS à l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Université de Nice) et l'équipe de Makoto Murakami (The Tokyo Metropolitan Institute of Medical Science, Japon) viennent de montrer, chez la souris, l'existence d'un mécanisme physiologique qui permet de cibler et d'éliminer une sous-population de spermatozoides présentant des anomalies sur les lipides composant leur membrane plasmique. En effet, après leur entrée dans les voies génitales femelles, certains spermatozoides vont relâcher au cours de leur maturation une enzyme, appelée phospholipase A2 sécrétée de groupe X. Cette dernière détruit l'acrosome des spermatozoides défectueux, ce qui les rend incapables de fusionner avec l'ovocyte. Ils sont ainsi rendus infertiles et écartés de la -course à la fécondation -.Les chercheurs ont réalisé des expériences qui montrent que l'absence de phospholipase A2 sécrétée de groupe X (animaux modifiés génétiquement ou inhibition par des antagonistes spécifiques) diminue le taux de fécondation et altère le développement embryonnaire. Inversement, si l'on ajoute une forte concentration d'enzyme synthétique à une population de spermatozoides, on observe une augmentation du taux de fécondation de 30% dans un modèle animal très fertile (des souris normales), et de 100% dans un modèle animal peu fertile (des souris consanguines chez lesquelles le taux de reproduction est très faible). L'enzyme permet donc bien d'éliminer une grande partie des spermatozoides défectueux.Ces travaux révèlent le - travail coopératif - des spermatozoides qui se trient mutuellement pour diminuer les spermatozoides défectueux lors de la fécondation. Ils mettent également en évidence l'importance des lipides membranaires du spermatozoide dans les mécanismes de maturation des spermatozoides et de fécondation.Les chercheurs vont désormais étudier l'efficacité et l'innocuité d'un traitement des spermatozoides par la phospholipase A2 sécrétée de groupe X dans un modèle primate. Les applications concernant l'utilisation de ce type de molécules (phospholipase A2) dans le cadre des techniques de procréation assistée et de la contraception ont été brevetées.Si leurs travaux sont validés, cette découverte pourrait ensuite permettre, chez l'Homme, d'améliorer les techniques de procréation médicalement assistée (PMA). La qualité des lipides membranaires des spermatozoides pourrait en effet être un nouveau critère retenu par les praticiens qui sélectionnent les spermatozoides pour ces techniques. Ils pourraient ainsi augmenter leur efficacité, et donc les chances de succès, et permettre de diminuer les risques d'anomalies chez les enfants nés grâce à la PMA.Source : Escoffier J, Jemel I, tanemoto A, Taketomi Y, Payre C, Coatrieux C, Sato H, Yamamoto K, Masuda S, Pernet-Gallay K, Pierre V, Hara S, Murakami M, De Waard M, Lambeau G, Arnoult C -Group X phospholipase A2 is released during sperm acrosome reaction and controls fertility outcome in mice - Clin Invest120: -published online ahead of print April 26, 2010-.


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Les femmes prenant la pilule pourraient vivre plus longtemps

La recherche, qui a suivi 46.000 femmes pendant près de 40 ans, a été menée par le professeur Philip Hannaford de l'université d'Aberdeen. Les premières données de l'étude avaient suggéré qu'il y avait un risque accru ? l'emploi de la pilule contraceptive mais cette notion a disparu lors d'une surveillance ? plus long terme.Les résultats proviennent de la - Royal College of GPs Oral Contraception Study -, l'une des investigations mondiales parmi les plus importantes sur l'effet de la pilule sur la santé. Elle a été publiée on line dans le British Medical Journal.L'étude, après avoir suivi un large groupe de femmes pendant 39 ans montre qu'il n'y a pas d'augmentation du risque chez les femmes ayant utilisé la pilule, en fait il y a une petite diminution de 12 %. Selon l'étude les femmes qui ont pris la pilule ont eu moins de risques de décès par cancer, maladies cardiaques ou accident vasculaire cérébral. Pour l'auteur il y a quelques risques ? l'emploi de la pilule mais on peut les réduire au minimum en évitant le tabagisme, en faisant vérifier la tension artérielle sanguine et en participant aux programmes de dépistage.On sait maintenant qu'? l'arrêt de la prise de la pilule ces risques disparaissent et qu'? très long terme il n'y a pas d'augmentation de risques; en fait il y a un petit bénéfice. Ces résultats ont été obtenus avec la pilule de première génération. Ils ne peuvent pas directement s'appliquer aux pilules actuelles mais les études faites sur les nouvelles pilules montrent des effets similaires ? ceux des plus anciennes pilules. Dès lors on peut supposer que le bénéfice global des nouvelles pilules soit égal ? celui des anciennes pilules.


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Le préservatif rivalise en popularité avec la pilule contraceptive en Angleterre

Un quart des 1.093 femmes de l'enquête agées de moins de 50 ans, ont opté pour le condom, ce qui est identique en proportion ? celles qui ont abandonné la pilule contraceptive orale. Selon les experts ceci est une bonne nouvelle puisque les condoms empêchent ? la fois les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées. Près de la moitié des utilisatrices du condom ont cité les maladies sexuellement transmissibles comme étant le motif qui les a conduites ? les utiliser.Il faut noter que la moitié des 2.557 personnes examinées en Angleterre, Ecosse et pays de Galles ont indiqué que les programmes de télévision ont été leurs sources principales d'information concernant les maladies sexuellement transmissibles. Cependant plus de la moitié des hommes interviewés ont dit que lors d'une relation de rencontre l'information HIV ou concernant une autre maladie sexuellement transmissible n'a eu aucun effet sur leur comportement.La majorité des femmes de moins de 50 ans (75 %) ont employé une contraception soit par condom soit par pilule tandis que les femmes de plus de 50 ans ont plus souvent eu recours ? la stérilisation ou ? la vasectomie de leur partenaire.Pratiquement toutes les femmes interviewées avaient entendu parler de la contraception d'urgence c'est-?-dire la pilule du lendemain. Par contre la notion que l'insertion d'un stérilet intra-utérin pouvait être utilisée comme contraception d'urgence, qui était connue il y a cinq ans ? 49 %, ne l'était plus que de 40 %.


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