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Etude de la prévention de l'herpès, de l'HPV et de la syphilis par la circoncision

Selon un article paru le 26 mars 2009 dans la revue médicale New England Journal of Medicine, sachant que la circoncision masculine réduit de manière significative l'incidence de l'infection HIV parmi les hommes, les auteurs ont évalué l'efficacité de la circoncision pour la prévention de l'herpès de type 2 (HSV-2), du papillomavirus humain (HPV) et de la syphilis chez les adolescents et les hommes non contaminés par l'HIV.L'étude du Dr Aaron A.R. Tobian, M.D., et collaborateurs, de la Johns Hopkins University USA, est basée sur le suivi de 5.534 hommes de 15 ? 49 ans non contaminés par l'HIV et non circoncis. De ces sujets 3.393 étaient séro-négatifs pour l'HSV-2. Ces derniers furent partagés en deux groupes l'un de 1.684 membres ? qui on l'on a pratiqué une circoncision immédiate et 1.709 qui eurent une circoncision après 24 mois et qui ont servi de groupe témoin. Au départ puis au mois 6, 12 et 24 les sujets ont été testés pour l'HSV-2, l'HIV et la syphilis.A 24 mois la circoncision a réduit de 25 % le risque de contracter l'herpès simplex virus de type 2 (HSV-2) et de 35 % la prévalence des infections par le papillomavirus humain (HPV); par contre aucune différence ne fut notée dans l'incidence de la syphilis.En conclusion, dans le cadre des maladies sexuellement transmissibles, outre la diminution d'incidence de l'HIV, la circoncision masculine réduit de manière significative l'incidence de l'herpès et de l'infection HPV renfor?ant ainsi les bénéfices potentiels de la procédure chirurgicale.


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Pour un élargissement de l'utilisation du vaccin HPV et la validation d'un test simple de dépistage

Deux publications du centre d'investigation anticancéreux de l'université Johns Hopkins plaident en faveur d'une utilisation plus étendue du vaccin anti HPV et en faveur de la certification d'un test simple de dépistage de l'HPV responsable notamment de cancers oraux.L'auteur principal, le Dr Maura Gillison, M.D., Ph.D., professeur agrégé d'oncologie, a été la première ? identifier l'infection HPV comme étant la cause de certains cancers oraux et ? avoir identifié que le risque le plus important concernant ces cancers était d'avoir de multiples partenaires sexuels. Son dernier travail est paru dans le journal Clinical Cancer Research du 3 novembre 2008.Le docteur Gillison et son équipe montrent qu'il y a, chaque année, approximativement 20.000 nouveaux cas de cancer aux Etats-Unis causés par l'infection HPV. Les cancers oraux sont le second cancer en association avec une infection HPV. Ils sont en augmentation d'incidence aux Etats-Unis particulièrement chez les hommes. Ajoutés aux infections anales, du pénis, du vagin, de la vulve, qui sont également liées ? l'infection HPV ces cancers sont aussi fréquents que les cancers cervicaux dont l'origine HPV est bien connue.Bien qu'environ un quart des cancers liés ? l'HPV se produisent chez les hommes, les vaccins ne sont actuellement approuvés que chez des jeunes filles et les jeunes femmes pour la prévention du cancer cervical. Selon les auteurs il faut considérer l'impact potentiel que le vaccin HPV pourrait avoir sur les taux de cancer parmi les hommes et les femmes. L'auteur note cependant que des études sont nécessaires pour confirmer que le vaccin empêche effectivement les infections HPV qui mènent au cancer oraux et anaux.L'autre moyen est le dépistage précoce qui est tenu par les cancérologues comme étant la meilleure manière de prendre le contrôle du cancer. Selon l'auteur des analyses sur des rin?ages buccaux peuvent avec succès suivre l'infection orale par l'HPV au cours du temps. Pour l'auteur ces résultats ouvrent la porte ? un dépistage potentiel non envahissant permettant de détecter et de suivre l'évolution de la maladie. Les cancers oraux comprennent les cancers de la cavité buccale y compris les amygdales, la base de la langue et l'arrière gorge.


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Dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis ou par test HPV

Une étude, parue le 18 octobre 2007 dans le journal médical New England Journal of Medicine, a tenté de déterminer si le dépistage par test HPV était supérieur au test de dépistage effectué par frottis pour détecter le cancer du col de l'utérus.Les auteurs, le Dr Marie-Hélène Mayrand, M.D., et de nombreux collaborateurs ont avec l'approbation de la FDA suivi 10.154 femmes. Les deux tests furent pratiqués chez toutes les femmes.La sensibilité du test HPV en dépistage du cancer du col de l'utérus fut de 94,6 % tandis que la sensibilité du frottis fut de 55,4 %. La spécificité fut de 94,1 % pour le test HPV et de 96,8 % pour le test du frottis. La sensibilité des deux tests utilisés conjointement fut de 100 % et la spécificité fut de 92,5 %.En conclusion, selon les résultats du travail des auteurs, le test HPV a une sensibilité plus grande pour détecter le cancer intra épithélial cervical.


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La vaccination préventive du cancer du col utérin est efficace ? 99 %

Le cancer du col utérin et ses précurseurs ? savoir les néoplasies cervicales intra-épithéliales de grade 2 ou 3 (CIN2/3), et les adénocarcinomes in situ sont causés par un virus oncogénique l'HPV.L'analyse a été conduite par le Dr Kevin A. du département de gynécologie et d'obstétrique de l'école médicale de l'université Emory ? Atlanta. Cette analyse de quatre essais cliniques est parue dans le Lancet de juin 2007. Elle combine les résultats de la vaccination prophylactique anti HPV.Lors des expérimentations, 20.583 femmes ?gées de 16 ? 26 ans re?urent de manière randomisée soit un vaccin quadrivalent anti HPV 6/11/16/18 ou un placebo. Elles furent surveillées par des tests de dépistage (frottis) périodiques ainsi que par colposcopie ou biopsie si des anomalies se présentaient. La recherche s'est focalisée sur l'incidence des CIN2/3 ou des cancers cervicaux. Le suivi moyen fut de trois ans. Les femmes indemnes au départ d'HPV et ayant re?u un vaccin furent retrouvées négatives ? 99 % après 3 ans.Selon les auteurs le vaccin anti HPV peut réduire de manière substantielle l'incidence des pré-cancers et des cancers du col de l'utérus reliés ? l'infection ? l'HPV 16 et 18.


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Le sperme peut aggraver le cancer cervical

Le cancer du col de l'utérus peut-être aggravé par une molécule retrouvée dans le sperme et appelée prostaglandine. Les chercheurs ont également trouvé qu'une concentration élevée en prostaglandines dans le sperme pouvait aggraver d'autres maladies de l'appareil génital féminin incluant le cancer utérin.L'équipe de scientifiques conduite par le Dr Henry Jabbour, du Medical Research Council's Human Reproductive Sciences Unit, a trouvé que sous l'influence des prostaglandines, les cancers cervicaux et utérins progressaient par augmentation de la vitesse de leur croissance.Les prostaglandines sont naturellement produites par les cellules qui bordent les organes génitaux féminins. Cependant la concentration des prostaglandines dans le sperme est 1000 fois plus élevée que celle retrouvée dans les cellules féminines.Des récepteurs aux prostaglandines sont présents ? la surface des cellules des tumeurs cervicales et utérines. La présence de prostaglandines augmente le signal normal entre les cellules. Cet accroissement fait débuter de nouvelles cascades de signaux qui éventuellement conduisent ? une augmentation de la vitesse de croissance des tumeurs.Cette recherche montre que le liquide séminal contribue ? la croissance des tumeurs bien qu'il ne cause pas le cancer; celui-ci est habituellement causé par une infection HPV (human papilloma virus).Selon le Dr Henry Jabbour, les femmes sexuellement actives et ? risque de cancer cervical ou de cancer utérin devraient demander ? leurs partenaires de porter des préservatifs.


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