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Mise en garde contre l'utilisation d'un médicament de l'IVG vendu sur Internet

La Direction générale de la Santé (DGS) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) souhaitent mettre en garde les consommateurs sur les risques graves pour la santé liés à l'utilisation d'un produit dénommé MTP KIT, présenté comme un médicament de l'IVG (interruption volontaire de grossesse) et vendu sur Internet.Ce produit de la société CIPLA Limited est notamment vendu sur le site Eurodrugstore.eu sous la rubrique "birth control"1. Il s'agit d'un médicament illicite qui ne dispose d'aucune autorisation de mise sur le marché (AMM = autorisation octroyée par l'Afssaps après évaluation de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité d'un médicament), ni d'autorisation d'importation sur le territoire français.Les modalités d'emploi, notamment le mode d'administration du produit, exposent la femme qui l'utiliserait à un réel danger (échec de l'avortement, hémorragie, infection grave...). En outre les contrôles réalisés par les laboratoires de l'Afssaps ont montré que sa composition est inadaptée.


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Nouvelle campagne d'information concernant la contraception

Une nouvelle campagne, a été lancée en France par le ministre de la santé, pour promouvoir la contraception chez les jeunes. Cette promotion de la contraception répond ? l'inquiétude concernant le nombre stable d' IVG.Cette campagne a pour but de libérer la parole des jeunes et de favoriser le dialogue gr?ce ? l'utilisation de plusieurs spots télévisés qui seront diffusés entre le 4 et le 25 mai 2008.Selon le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, pour s'adresser aux jeunes il faut trouver les mots justes, respecter leur pudeur, les aider parfois ? poser des questions qu'ils retiennent, ? exprimer les craintes qu'ils gardent pour eux.Les spots disent en substance : Vous ne pouvez pas parler de contraception autour de vous ? Parlez-en avec nous.Les spots sont visibles en cliquant sur les liens ci-dessous

Ces spots seront également repris sur des radios. Des chroniques seront diffusées sur Skyrock du 5 mai au 13 juin.Tous les supports renverront vers le numéro de téléphone 0 800 235 236 (gratuit depuis un poste fixe).


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A propos de l'accès ? l'IVG en France

Selon une analyse parue dans le journal Le Monde du 7 décembre 2007 3 ? 5.000 Fran?aises se rendent ? l'étranger pour pouvoir avorter, après avoir dépassé le délai légal d'interruption volontaire de grossesse.Ces dépassements de délai, malgré l'allongement du délai légal, s'expliqueraient parce que ce dernier ne serait que peu respecté dans les hôpitaux et par ce que les difficultés d'accès ? l'IVG chirurgicale persistent.Selon certains l'application de la loi est erratique, soumise ? la bonne volonté des médecins. En région Provence Alpes Côte d'Azur la situation serait très détériorée, seuls les deux hôpitaux de Nice et Grasse accepteraient les IVG tardives. Les autres patientes seraient adressées en Espagne. Dans cette région, les médecins seraient plus réticents qu'ailleurs ? pratiquer des IVG.Partout en France cette activité considérée comme peu gratifiante par les médecins rencontrerait de nombreuses objections de conscience spécialement pour ne pas pratiquer les interventions entre 10 et 12 semaines de grossesse.Une autre raison du désengagement des établissements est d'ordre financier. L'intervention financière pour une IVG chirurgicale est de 250 ? contre 652 ? pour une fausse couche. L'IVG est dès lors réalisée ? perte par les hôpitaux.Le principe d'une revalorisation financière a été programmé pour le 1er mars 2.008 ainsi que l'extension de la pratique de l'IVG médicamenteuse dans les centres de planification et d'éducation familiale. L'IVG médicamenteuse n'est cependant pratiquée que jusqu'? 7 semaines de grossesse. Le problème resterait entier pour les femmes qui découvrent tardivement leur grossesse non désirée.


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Quatre décès post-infection sont imputables ? la technique d'interruption de grossesse par médicaments selon l'alerte de la FDA

La mifepristone ou RU 486 ( Mifégyne) fut autorisée aux Etats-Unis en novembre 2000. La notice d'utilisation du médicament avertissait que cette technique médicale pouvait conduire ? un avortement incomplet nécessitant une intervention chirurgicale secondaire.En novembre 2004 la Food and Drug Administration - FDA fit introduire dans la notice un avertissement complémentaire attirant l'attention sur la possibilité de complications fatales telles la rupture d'une grossesse extra-utérine ou un choc septique. La FDA sur son site internet notait le décès de trois américaines qui avaient pris ce médicament (un décès après rupture d'une grossesse extra-utérine et deux décès après choc septique).En juillet 2005 la FDA signale être au courant de 4 décès aux Etats-Unis dus ? un choc septique après avoir pris la mifepristone.Deux des décès survinrent en 2003, 1 en 2004 et 1 en 2005. Deux des patientes américaines eurent un choc toxique et une infection endométriale ? Clostridium sordellii . En plus un cas de syndrome toxique ? Clostridium sordellii, après utilisation de mifepristone et misoprostol a été rapporté en 2001 au Canada. Lors de ces trois cas d'infection il fut noté des signets inhabituels comme une absence de fièvre et une hypotension réfractaire ? la thérapeutique. Il est ? noter que cette bactérie a antérieurement déj? été décrite comme cause de chocs toxi infectieux lors de grossesses.Ces femmes étaient jeunes, en bonne santé et avaient apparemment eu une procédure ayant réussi (? l'autopsie on n'a pas découvert de rétention du produit de la conception). Le tableau clinique était peu évident parce qu'elles eurent quelques crampes, ce qui est très habituel lors de cette procédure, pas de fièvre et qu'elles sont décédées très rapidement.Selon le fournisseur de médicaments plus de 460.000 bo?tes ont été fournies depuis l'autorisation d'utilisation. Il reste une certaine incertitude cependant ? propos du nombre d'interruptions conclues avec ce médicament. En effet les bo?tes contiennent trois comprimés soit 600 mg au total. Initialement le dosage de 600 mg était recommandé. L'organisation mondiale de la santé a préconisé la dose de 200 mg et la plupart des utilisateurs incluant de grandes institutions de planning familial américain ont utilisé de manière coutumière la dose de 200 mg.Selon ces estimations le risque de décès d'origine infectieuse lors d'IVG (interruption volontaire de grossesse ) serait inférieur ? 1 pour 100.000. Aux Etats-Unis le risque de décès associé ? la grossesse est de 8 ? 10 pour 100.000. Cependant la comparaison la plus appropriée est le risque associé avec les autres méthodes d'interruption de grossesse. Il est aux Etats-Unis approximativement de 1 pour 100.000. Ce dernier chiffre représente la mortalité totale ? tous ?ges de grossesse. Le taux lors des grossesses jeunes (moins de 8 semaines ) est de 0,1 pour 100.000 et de 8,9 ? 21 semaines et plus. Dès lors la comparaison est ? faire avec le risque de 0,1 pour 100.000 lors des interruptions pratiquées de manière chirurgicale ? moins de huit semaines de grossesse.Selon les auteurs les patientes devraient être informées de ce risque avant qu'elles n'approuvent cette méthode et être vigilantes pour signaler les symptômes qu'elles pourraient ressentir après la procédure. Les médecins doivent être également avertis de cette complication potentielle et ne devraient pas être réassurés en l'absence de fièvre.L'article du Dr. Greene, professeur d'obstétrique et de gynécologie ? la Harvard Medical School ? Boston, et directeur du service d'obstétrique au Massachusetts General Hospital ? Boston est paru en décembre 2005 dans le New England Journal of Medicine


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Alternatives ? l'hystérectomie pour les maladies bénignes

L'hystérectomie est une des opérations les plus courantes pratiquées en Gynécologie pour des femmes dont l'?ge moyen est de 35 ? 55 ans. Les indications les plus fréquentes sont les fibromes et les saignements anormaux bénins.

Actuellement il y a des alternatives de plus en plus nombreuses pour ces maladies bénignes :

On peut distinguer 4 approches thérapeutiques parmi les solutions alternatives proposées

??l'abstention avec surveillance
??les thérapies médicales hormonales ou non
??l'embolisation
??le traitement médical ou chirurgical conservateur
L'abstention avec surveillance
Théoriquement la patiente et son médecin peuvent dans certains cas préférer soigner les fibromes par l'observation seule. Cette attitude n'est valable que pour les patientes sans symptômes et sans désir de grossesse. Si les résultats escomptés ne se confirment pas il faudra modifier ce premier choix.
Jusqu'? très récemment, le volume utérin seul était une indication d'hystérectomie, indépendamment des symptômes de la patiente. Chez les patientes source web dont le volume utérin est moindre ou égal ? celui d'une grossesse de 3 mois, sans symptômes ou signes de compression, l'observation est une alternative raisonnable. Quand le volume utérin est plus grand que 3 mois, le traitement individualisé est préconisé.
Les thérapies médicales ?
? les agonistes GnRH avec complément hormonal,
?? les contraceptifs oraux,
?? les androgènes

Les options thérapeutiques pour traiter les hémorragies se sont diversifiées. Le meilleur choix dépend de la cause, qui peut être une lésion anatomique telle que polype, fibrome, hyperplasie ou un désordre hormonal.
?? Selon Battistini source web "Les thérapies hormonales anciennes et nouvelles sont utilisées avec un nouvel intérêt pour gérer le saignement utérin anomal ." Elles peuvent régulariser le cycle ou induire une aménorrhée
?? L'option de la mise au repos des ovaires avec les analogues GnRH et l'ajout d'hormones substitutives est explorée. Mais les effets secondaires (ostéoporose, bouffées de chaleur) impliquent que le traitement ne dépasse pas trois mois.
?? Un femme préménopausée qui a des saignements par anovulation ( ménorragies ou métrorragies ) peut être traitée avec des progestatifs, ou un contraceptif faiblement dosé. En plus de soulager la douleur et d'autres symptômes, le traitement hormonal peut améliorer l'efficacité de la chirurgicale conservatrice en réduisant la taille des fibromes devant être enlevés. Dans ce cas on se doit de citer aussi un moyen qui se révèle souvent efficace, ? savoir le Mirena qui est un stérilet ? la progestérone qui contrôle souvent les pertes sanguines anormales fonctionnelles.

?? le RU-486 - Mifepristone - Mifégyne

Le Dr. Steven H. Eisinger, de l'Université de Rochester ? New York rapporte dans Obstet Gynecol de Février (2003;101:243-250) les résultats de l'utilisation du Ru486 ? doses modérées ( 5 or 10 mg ) pour traiter les fibromes utérins, ce qui permet d'éviter l'hystérectomie.
Il montre en outre que la Mifepristone peut aussi être donnée avant une hystérectomie pour la rendre plus facile et diminuer le nombre de complications. Tant la taille qui fut réduite en moyenne de 50% que d'autres symtômes ( pesanteur, douleurs, problèmes urinaires ..) furent améliorés
Dans cette dernière alternative un autre médicament peut être utilisé : le décapeptil ( qui est un analogue de la LH RH ) mais qui nécessite une autorisation spéciale étant donné son co?t et qui de plus conduirait ? l'ostéoporose s'il était prescrit longtemps.
L'absence de toute perte sanguine après 6 mois d'utilisation fut de 61% dans le groupe ? 5 mg et de 65% dans le groupe ayant re?u 10 mg
Source : Obstet Gynecol 2003;101:243-250.
La mifepristone (ru486 ou myfégyne) n'est pour le moment utilisée tant aux USA qu'en Europe que pour les IVG. Y aura-il dès lors autorisation ? son utilisation quand on sait qu'actuellement sa prescription est aussi surveillée sinon davantage que celle des drogues dures comme la morphine.2ème partie


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