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Comparaison des résultats des alternatives thérapeutiques des hémorragies menstruelles

Le but de la publication des auteurs, parue dans le British Medical Journal d'août (BMJ 2010;341:c3929) était de comparer l'efficacité entre trois thérapeutiques des hémorragies menstruelles à savoir l'hystérectomie, la destruction de l'endomètre soit par une technique de première génération hystéroscopique et par une technique de seconde génération non hystéroscopique et le traitement par un dispositif intra-utérin au levonorgestrel, le Mirena.Les données ont été collectées à partir de 30 tests randomisés. Ces tests ont concerné 2.814 femmes. Les résultats ont été colligés à 12 mois. Plus de femmes furent non satisfaites des résultats de la technique de première génération hystéroscopique que par l'hystérectomie (13 % versus 5 %) cependant la durée d'hospitalisation et les délais de reprise des activités normales furent plus importantes dans les cas d'hystérectomie.Les résultats concernant les techniques de première et de deuxième génération furent déclarés insatisfaisantes de manière similaire. La technique de seconde génération fut quant à elle estimée également être inférieure à l'hystérectomie (11 % versus 5 %).Des estimations similaires furent rencontrées lorsque le Mirena fut indirectement comparé avec l'hystérectomie (17 % versus 5 %). Cette dernière comparaison manque cependant de certitude étant donné le nombre de cas de comparaison insuffisant.En conclusion, selon les auteurs, plus de femmes n'ont pas été satisfaites après la destruction de l'endomètre par rapport à l'hystérectomie. Les taux d'insatisfaction sont cependant faibles avec tous les traitements. En outre il faut noter que l'hystérectomie est accompagnée d'une augmentation de la durée de séjour hospitalier et par une convalescence plus longue. En définitive, pour les auteurs, les preuves de l'efficacité du Mirena font encore défaut.Auteurs : L J Middleton, medical statistician, R Champaneria, research associate, J P Daniels, research fellow, S Bhattacharya, professor of reproductive medicine, K G Cooper, consultant gynaecologist, N H Hilken, IT co-coordinator, P O'Donovan, consultant gynaecologist, professor of medical innovation, M Gannon, consultant senior lecturer in obstetrics and gynaecology, R Gray, unit director, K S Khan, professor of obstetrics-gynaecology and clinical epidemiology, on behalf of the International Heavy Menstrual Bleeding Individual Patient Data Meta-analysis Collaborative Group. Cette publication est une publication en open-access distribuée sous le terme de la Creative Commons Attribution Non-commercial License


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Efficacité contraceptive comparée des divers stérilets intra-utérins

L'article, paru en janvier 2008 dans le journal médical American Journal de Gynécologie et Obstétrique, par les Drs Thonneau PF et Almont TE, du groupe de recherche sur la fertilité humaine de l'université de Toulouse compare l'efficacité contraceptive de divers types de stérilets intra-utérins. Pour ce faire, ils ont colligé les articles concernant le sujet ces 20 dernières années.Le premier point que relève cette revue est l'excellente efficacité des différents procédés puisque le taux cumulatif de grossesse est inférieur ? 2 % ? cinq ans, quel que soit le modèle utilisé.Les auteurs ont néanmoins retrouvé des variations dans le taux d'efficacité en fonction du type de stérilet.De tous les stérilets, les stérilets porteurs d'hormones ( levonorgestrel ) et dans une mesure moindre les stérilets au cuivre semblent les plus efficaces avec un taux de grossesse ? cinq ans de 0,3 % pour le stérilet hormonal et de 0,6 % pour le stérilet au cuivre.


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Une nouvelle pilule contraceptive sans oestrogènes pour les femmes

L'étude en double aveugle multicentrique , randomisée d'une pilule contenant de la mifepristone ( ru486 ) et d'une pilule contenant seulement de la progestérone ( levonorgestrel ) a été conduite par le Dr Lakha F, Ho PC et collaborateurs du centre de la reproduction de la santé ? l'université d'Edimbourg ? Edimbourg.L'acceptabilité et le taux de continuation des stéro?des oraux contraceptifs sont limités par les saignements non prévisibles et la crainte de risques ? long terme comme le cancer du sein. En inhibant l'ovulation et en altérant la réceptivité de l'endomètre, les antagonismes de la progestérone, comme la mifepristone, pourraient développer une pilule nouvelle contraceptive sans oestrogènes.Une étude multicentrique en double aveugle randomisée a comparé la fréquence de l'aménorrhée ( absence de règles ), les saignements non prévisibles, les effets secondaires et l'efficacité d'une pilule contraceptive contenant 5 mg de mifepristone ? une pilule contenant 0,03 mg de levonorgestrel (pilule ne contenant que de la progestérone). Les femmes ayant pris la pilule ? la mifepristone furent au nombre de 73 et les femmes ayant pris la pilule au levonorgestrel furent au nombre de 23.Selon les auteurs plus de femmes furent en aménorrhée en prenant la pilule ? la mifepristone que celles prenant la pilule ? la progestérone et moins de femmes eurent des saignements non prévisibles ou du spotting ( gouttes de sang ) pendant plus de cinq jours par mois.Quarante huit % des femmes ayant pris de la mifepristone pendant six mois ont eu une dilatation des glandes de l'endomètre mais aucune n'a montré de l'hyperplasie ou de l'atypie. Il n'y eut aucune grossesse pendant les 356 mois pendant lesquels les femmes ont utilisé la mifepristone seule comme contraceptif. Deux grossesses survinrent chez les femmes prenant ? la fois la mifepristone tout en utilisant les préservatifs ? titre de double protection.En conclusion la prise journalière de mifepristone (5 mg) est un moyen efficace contraceptif qui a un meilleur comportement vis-?-vis des saignements non prévisibles que les pilules actuelles au levonorgestrel.


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Nouvelle pilule contraceptive ? prendre sans interruption

L'administration américaine de surveillance des médicaments, la FDA, a approuvé un nouveau contraceptif appelé Lybrel. Ce nouveau contraceptif est commercialisé sous la forme de plaquettes de pilules de 28 jours ? prendre en continu. La composition de ces pilules est une composition dite combinée ? savoir un progestatif plus un oestrogène. Le progestatif est le levonorgestrel et l'oestrogène est l'ethinyl oestradiol. Ces ingrédients sont les ingrédients actifs dans d'autres pilules déj? approuvées. La contraception en continu agit de la même manière que la contraception de 21 jours en bloquant l'ovulation mensuelle.Les autres pilules contraceptives ont une plage placebo ou une plage libre de principes actifs allant de quatre ? sept jours dont le but est de simuler un cycle menstruel. La pilule Lybrel est con?ue pour être prise sans pilules placebo et sans intervalle libre. Les femmes qui ont utilisé cette pilule n'ont pas eu de règles mensuelles mais plutôt des pertes sanguines modérés de manière non planifiée.La sécurité et l'efficacité de la pilule contraceptive Lybrel a été constatée par des études clinique pendant un an et qui ont enrôlé plus de 2.400 femmes de 18 ? 49 ans. Les professionnels et les patientes ont été avisés de la possibilité de pertes sanguines non régulières. Cette fréquence des pertes non attendues et non régulées a diminué au cours du temps chez la plupart des femmes qui ont continué ? prendre la pilule pendant un an. Dans l'étude 59 % des femmes qui ont pris le Lybrel pendant un an n'eurent plus de saignements lors du dernier mois de l'étude.Comme d'autres contraceptifs le Lybrel a été effectif pour prévenir les grossesses non souhaitées. Les risques de l'utilisation de cette pilule sont similaires au risque des autres pilules conventionnelles et inclut un risque augmenté de caillots sanguins, d'attaques cardiaques et cérébrales. La notice contient un avertissement stipulant que l'usage de la cigarette augmente le risque d'effets secondaires sérieux cardio-vasculaires. Les pilules contraceptives ne protègent pas contre les maladies sexuellement transmissibles dont le sida.Etant donné que les utilisatrices de Lybrel ne seront plus réglées il pourrait leur être difficile de savoir si elles sont devenues néanmoins enceintes. Les femmes devront dès lors faire pratiquer un test de grossesse si elles craignent d'être éventuellement enceintes.


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L'absence de règles provoquée par un contraceptif oral est une technique efficace et sans danger

Selon une publication parue en décembre 2006 dans le journal médical Contraception, l'usage d'un contraceptif oral en continu, qui peut limiter les cycles menstruels, est démontré être s?r et efficace.Un contraceptif faiblement dosé qui réduit le nombre de périodes menstruelles ? quatre par an est déj? commercialisé aux états-Unis. Selon le Dr David F. Archer, M.D., professeur de gynécologie et d'obstétrique ? l'école médicale de l'université Eastern Virginia, éliminer complètement les périodes menstruelles est sans danger.La pilule contraceptive habituelle inclut 21 jours de pilule active et 7 jours de placebo afin d'induire la menstruation mensuelle. Pendant la menstruation beaucoup de femmes souffrent d'une variété de symptômes incluant des maux de tête et de l'irritabilité.L'étude conduite dans 92 centres américains a utilisé une pilule contraceptive contenant 20 microgrammes d'éthinyl oestradiol et 90 microgrammes de levonorgestrel (Lybrel). Les femmes en bonne santé et sexuellement actives entre 18 et 49 ans ont re?u cette pilule en continu sans aucune période de rupture ou de placebo.Pendant cette étude qui a duré plus de 18 mois le nombre moyen de jours de saignements a décru de manière progressive. Parmi les 2.134 personnes enrôlées dans l'étude, 70 % ont rapporté une absence de saignements après une année et 58 % ont rapporté une cessation des cycles menstruels. Cette étude démontre, selon les auteurs, que l'usage d'une pilule faiblement dosée en continu est sans danger et est aussi efficace que les contraceptifs oraux pris de manière traditionnelle.


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