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Données récentes au sujet du traitement hormonal substitutif de la Ménopause

Données récentes au sujet du risque de cancer du sein associé au traitement hormonal substitutif (THS). Ces données concernent les résultats de la "Million Women Study", une étude de cohorte ayant porté sur un peu plus d'un million de femmes britanniques ménopausées; ces résultats ont été publiés dans le Lancet du 9 aout [362, 419-427 (2003) + editorial 362, 414-415 (2003)].
La "Million Women Study" confirme un certain nombre de données déj? connues: Le THS ? base d'un oestrogène et d'un progestatif augmente le risque de cancer du sein.

On peut s'attendre ? ce que 320 nouveaux cas de cancer du sein apparaissent dans une population de 10.000 femmes dont l'?ge est compris entre 50 et 64 ans et ne recevant pas de THS. On a calculé que, pour 10.000 femmes dont l'?ge est compris entre 50 ? 64 ans et prenant pendant 5 ans une combinaison d'un oestrogène et d'un progestatif, on peut s'attendre ? 60 cas supplémentaires de cancer du sein. Cette augmentation du risque est comparable ? l'augmentation du risque qui, dans le cadre d'une étude randomisée ? grande échelle dénommée Women's Health Initiative, fut observée chez des femmes traitées par la combinaison d'oestrogènes conjugués et de médroxyprogestérone acétate (MPA).

La Million Women Study confirme que le risque de cancer du sein augmente avec la durée du THS, avec une augmentation graduelle après la première année de traitement.

La Million Women Study livre les données complémentaires suivantes:Le THS ? base d'un oestrogène seul et le THS ? base de tibolone (Livial) augmentent tous les deux le risque de cancer du sein, bien que l'augmentation soit moins marquée que celle observée avec le THS ? base d'un oestrogène et d'un progestatif.

Le risque de cancer du sein ne semble être influencé ni par le type d'oestrogène (oestrogènes conjugués, éthinyloestradiol), ni par le type de progestatif (MPA, norethisterone, norgestrel, levonorgestrel), ni par la voie d'administration de l'oestrogène (orale, transdermique -patch-, ou implant), ni par les modalités d'utilisation du progestatif (administration séquentielle ou continue).


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