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Traitement aux isoflavones des symptômes aigus ménopausiques

Les Drs Cheng G , Wilczek B et collaborateurs du département des biosciences et de la nutrition ? l'institut Karolinska et ? hôpital universitaire de Stockholm en Suède, dans une publication parue dans le journal médical Menopause aux Etats-Unis, ont montré que l'on pouvait utiliser les isoflavones de soja pour soulager les femmes souffrant de symptômes aigus de ménopause.Les symptômes climatériques ( bouffées de chaleur et sueurs nocturnes ) sont la principale raison pour laquelle les femmes en période ménopausique débutent une thérapeutique hormonale. L'association d'une faible incidence des symptômes postménopausiques avec la prise alimentaire importante de soja chez les femmes asiatiques suggère que les phyto-oestrogènes peuvent être une alternative ? la thérapeutique médicale oestrogénique. Les composés effectifs contenus dans le soja sont les flavono?des qui ont eu une affinité importante avec les récepteurs aux oestrogènes. Le sujet de l'étude était d'évaluer les effets d'un traitement aux isoflavones chez les femmes post ménopausées.L'étude prospective en double aveugle a recruté 60 femmes post ménopausées en bonne santé, chez qui de manière randomisée fut prescrit un traitement comprenant 60 mg de flavono?des dans un premier groupe et un placebo dans le deuxième groupe. La thérapeutique fut suivie pendant trois mois.Avant et après le traitement les symptômes climatériques furent enregistrés, des échantillons sanguins furent prélevés pour mesurer les taux des lipides, de l'oestradiol, de la FSH et des biopsies d'endomètre furent pratiquées. En outre les seins furent analysés pour investiguer le taux d'expression des récepteurs stéro?diens et leur prolifération. De plus l'épaisseur de l'endomètre fut mesurée par échographie.Les résultats ont montré que 51 femmes ont terminé le cycle thérapeutique de 12 semaines. Les femmes ayant re?u les 60 mg journaliers d'isoflavones ont déclaré avoir eu une réduction des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes de 57 et 43 % respectivement. Le traitement n'a pas modifié les taux hormonaux d'oestradiol ou de FSH. Les examens immunohistochimiques de l'endomètre et les biopsies de sein ont révélé que les isoflavones n'avaient pas affecté les taux d'expression des récepteurs aux stéro?des. Aucun effet secondaire sur le poids corporel ou sur le taux des lipides ne fut observé.En conclusion selon les auteurs cette courte étude prospective implique que les isoflavones peuvent être utilisés pour soigner les symptômes aigus ménopausiques.


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Augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes en post-ménopause traitées par des oestrogènes plus de la testostérone

Les femmes qui prennent une combinaison d'oestrogènes et de testostérone pour traiter leurs symptômes de ménopause peuvent avoir une augmentation du risque de cancer du sein selon un article publié le 24 juillet 2006 dans Archives of Internal Medicine.Lorsque les femmes avancent en ?ge, leur taux naturel de testostérone tend ? diminuer. Certains de leurs symptômes incluant la diminution du désir sexuel, les troubles de l'humeur et une plus pauvre qualité de vie ont été reliés avec le déclin des taux de testostérone. Des essais cliniques ont montré que prendre de la testostérone en combinaison avec des oestrogènes peut réduire ces symptômes et également promouvoir la bonne santé de leurs os.Le Dr Rulla M. Tamimi, Sc.D., et ses collègues de l'hôpital Brigham et de l'école de médecine Harvard ? Boston ont étudié les effets ? long terme des thérapeutiques aux oestrogènes associées ? la testostérone chez 121.700 femmes. Ces femmes étaient ?gées de 30 ? 55 ans. L'étude a commencé en 1976. Pendant les 24 années de suivi, 4.610 cas de cancers du sein sont survenus chez ces femmes post ménopausées. Seules 33 femmes incluses dans cette analyse ont utilisé de manière courante les oestrogènes associés ? la testostérone.Les femmes ayant pris de manière courante les oestrogènes plus la testostérone eurent un risque plus élevé (77 %) de développer un cancer du sein que celles n'ayant jamais utilisé de thérapie hormonale; ce qui est plus élevé que le risque associé ? l'usage courant des oestrogènes seuls ( 15 %) et ? l'utilisation courante des oestrogènes plus de la progestérone (58 %). Lorsque les chercheurs considérèrent seulement les femmes qui entrèrent naturellement en ménopause plutôt qu'en raison d'une ménopause due ? une intervention chirurgicale celles qui prirent les oestrogènes plus la testostérone (17 femmes) eurent 2,5 fois plus de risque de cancer du sein que celles qui n'avaient jamais utilisé de traitement hormonal.Selon les auteurs des enzymes dans le tissu du sein peuvent convertir la testostérone en oestradiol, une hormone oestrogénique qui contribue au développement du cancer du sein. Des études antérieures ont indiqué que les personnes ayant utilisé des oestrogènes associés ? la testostérone avaient des taux circulants plus élevés d'oestradiol et de testostérone dans leur organisme que les femmes qui prenaient des oestrogènes seuls. Des taux élevés de testostérone ont également été reliés ? un risque plus important de cancer du sein chez les femmes en post-ménopauseLe nombre de femmes de cette étude qui ont utilisé la thérapeutique oestrogènes plus testostérone a très nettement augmenté au cours du temps : elles étaient 33 en 1988 et 550 en 1998. Ce qui, pour les auteurs, rend les résultats de cette étude encore plus importants et devrait permettre aux femmes et ? leurs médecins de reconsidérer cet usage dont le risque outrepasse le bien être attendu.Le pourquoi de l'utilisation de la testostérone en ménopause


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Les Isoflavones du soja pourraient protéger les os des femmes ménopausées

Selon une étude randomisée conduite par les Drs Y. B. Ye, MPhil, and Y. X. Su, MD, de l'université Sun Yat-sen ? Guangzhou ( Chine ), parue dans le journal European Journal of Nutrition en juin 2006 , les doses élevées d'isoflavones du soja pourraient protéger les os des femmes ménopausées. Des études antérieures avaient montré que les doses de 40 ? 99 mg d'isoflavones du soja produisaient des effets inconsistants pour prévenir la perte osseuse chez les femmes post-ménopausées. L'étude actuelle est basée sur le suivi de 90 femmes ?gées de 45 ? 60 ans, ayant re?u l'un des trois traitements suivants, soit un placebo soit 84 soit 126 mg d'isoflavones pendant six mois.La densité minérale osseuse (BMD) de la colonne vertébrale et de la hanche fut mesurée ainsi que l'ostéocalcine, les phosphatases alcalines et la sécrétion urinaire de déoxypyridinoline.Après ajustement pour l'?ge, les années depuis la ménopause, le poids corporel, la taille, l'activité physique et la ligne de base de la BMD, il fut observé une modification significative de la densité minérale osseuse. La relation fut linéairement dépendante entre la dose de la supplémentation et le pourcentage de changement au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur.Selon les auteurs, il y a un effet significatif dose dépendante des isoflavones du soja sur l'atténuation de la perte osseuse au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur probablement via une inhibition de la résorption de l'os chez les femmes non obèses post ménopausées. La dose de 126 mg est, disent-ils, la dose effective pour la prévention de la perte osseuse pendant une courte durée.Les limitations de l'étude sont sa durée brève, son manque de généralisation aux personnes post ménopausées obèses et l'échantillon relativement petit.Une autre étude multi-centrique, l'Osteoporosis Prevention Using Soy (OPUS), de deux ans chez 400 femmes post ménopausées est actuellement en cours dans le cadre de la prévention de la perte osseuse. Des études antérieures n'avaient montré que peu ou pas de changement associé avec ce type de traitement. Selon les auteurs de cette nouvelle recherche le manque d'efficacité pourrait être du ? l'utilisation de doses trop faibles d'isoflavones. thérapeutiques complémentaires et alternatives


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Moins de cancers du sein chez les femmes ménopausées utilisant de la testostérone en plus de la thérapie habituelle hormonale.

L'étude a été menée par Dimitrakakis C, Jones RA, Liu A, Bondy CA. et publiée dans Ménopause. Ces auteurs estiment qu'il est maintenant évident que la thérapie habituelle hormonale chez les femmes ménopausées augmente le risque du cancer du sein. Ils ont montré auparavant que les androgènes ovariens protégent normalement les cellules épithéliales mammaires de stimulation oestrogéniques excessives, et donc ont émi l'hypothèse que l'addition de testostérone ? la thérapie habituelle hormonale pourrait protéger les femmes du cancer du sein. L'étude menée en Australie a suivi 508 femmes ménopausées recevant de la testostérone en plus de la thérapie habituelle hormonale.Le dépistage du cancer du sein fut pratiqué par mammographie ? l'initiation du traitement de testostérone et bi-annuellement par la suite. L'?ge moyen au début du suivi était de 56,4 années, et la durée de suivi fut de 5,8 années.L'incidence du cancer du sein dans ce groupe fut comparée avec celle de femmes non traitées et de femmes utilisant la thérapie habituelle hormonale.Il y eu sept cas de cancer invasif du sein chez les utilisatrices de testosterone, soit une incidence de 238 pour 100.000 années - femme.
Le taux pour les utilisatrices de oestrogène/progestérone et testosterone fut de 293 pour 100.000 années - femme, substantiellement moins que les femmes recevant oestrogène/progestérone dans l'étude Womens Health Initiative (380 pour 100.000 années - femme) ou dans l'étude 1 Million Women Study (521 pour 100.000 années - femme).
Ces observations suggèrent que l'addition de testostérone ? la thérapie conventionnelle hormonale pour les femmes ménopausées n'augmente pas et peut même réduire le risque de cancer du sein associé ? la thérapie hormonale et de ce fait retrouver les taux normaux observés dans la population générale non traitée.Dimitrakakis C, Jones RA, Liu A, Bondy CA.
Menopause. 2004 Sep;11(5):531-535.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov


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La Glucosamine dans le traitement de l'ostéoarthrite

Deux études parues en Mars 2004 dans le journal Ménopause confirment l'intérêt de cette substance dans le traitement de l'ostéoarthrite. Le Dr Olivier Bruyère et ses collègues ? Liège ont publié leurs travaux et démontré l'intérêt de cette substance dans le traitement du genou atteint par cette pathologie. Des 414 malades, 319 étaient des femmes ménopausées. Après trois années d'utilisation chez ces femmes on n'a pas constaté d'aggravations objectives radiologiques similaires ? celles des patientes du groupe témoin. Selon les auteurs cette analyse démontre pour la première fois qu'un médicament modifie le cours de la maladie atteignant le plus fréquemment le genou. Le sulfate de glucosamine est le premier agent qui peut donc être classé comme un modificateur de symptômes et un modificateur de structure chez les femmes ménopausées souffrant d'arthrite du genou.Source : Menopause. 2004;11:138-143


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