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Les risques de la pilule de 3e génération

Selon l'article paru dans le journal Le Monde en date du 14 novembre 2011, le responsable de l'information des patients et du public à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), déclare qu'il y aurait de 20 à 40 décès par an sous pilule de 3ème génération.Deux études récentes confirment les risques d'accident thromboembolique veineux (formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux). L'étude menée entre 1995 et 2009 par le docteur Ojvind Lidegaard de l'université de Copenhague, qui a suivi huit millions de femmes de 15 à 49 ans. Elle montre que les pilules de troisième génération doublent le risque de thrombose veineuse en comparaison avec les pilules de deuxième génération. L'autre étude publiée par la Food and Drug Administration (FDA) américaine, montre que les pilules de quatrième génération multiplient le risque de thrombose vasculaire de 1,5 à deux fois.Selon le professeur Gilles Bouvenot, cité par le journal Le Monde, les pilules de troisième génération n'ajoutent aucun progrès thérapeutique par rapport à la pilule de deuxième génération. Dès lors, selon le professeur Bouvenot, la prudence s'impose chez tous les jeunes femmes prenant la pilule de troisième génération même si elle est bien tolérée.Ces informations confirment ce qui avait déjà été mentionné antérieurement. Ainsi au cours de l'année 1995 des publications anglaises signalent que les pilules de troisième génération montrent un taux nettement plus élevé de thromboses veineuses profondes que les pilules de deuxième génération . En 2002 le British Medical Journal avait fait part d'un rapport des médecins hollandais mettant en garde contre l'usage de la nouvelle pilule de troisième génération. Pour le British Medical Journal - Caution is still justified - Third generation oral contraceptives . Le site permet de savoir si une pilule est de la deuxième, troisième ou de la quatrième génération .


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Etude systématique du taux de grossesses extra-utérines chez les utilisatrices de pilules contraceptives d'urgence

L'objet du travail des Drs Cleland K et collaborateurs, paru dans le journal médical Obstetrics and Gynecology de juin 2010, était d'évaluer les données existantes pour estimer le taux de grossesses extra-utérines ( g.e.u ) chez les personnes ayant utilisé une pilule contraceptive d'urgence ( pilule du lendemain).L'étude a analysé les résultats des données provenant de 136 études antérieures qui ont ensemble suivi une population de femmes traitées par des pilules contraceptives d'urgence (soit mifépristone soit lévonorgestrel).Des résultats relevés dans chaque article les grossesses extra-utérines dans le groupe mifépristone furent de 0,6 % et celles dans le groupe lévonorgestrel furent de 1 %.En conclusion selon les auteurs, le taux de grossesses extra-utérines lors de traitements par pilules contraceptives d'urgence ne dépasse pas le taux observé dans la population générale. Etant donné que les pilules contraceptives d'urgence sont efficaces pour abaisser le risque de grossesses, leur utilisation permettra de réduire le risque qu'un rapport sexuel entraîne une grossesse ectopique.


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Les femmes prenant la pilule pourraient vivre plus longtemps

La recherche, qui a suivi 46.000 femmes pendant près de 40 ans, a été menée par le professeur Philip Hannaford de l'université d'Aberdeen. Les premières données de l'étude avaient suggéré qu'il y avait un risque accru ? l'emploi de la pilule contraceptive mais cette notion a disparu lors d'une surveillance ? plus long terme.Les résultats proviennent de la - Royal College of GPs Oral Contraception Study -, l'une des investigations mondiales parmi les plus importantes sur l'effet de la pilule sur la santé. Elle a été publiée on line dans le British Medical Journal.L'étude, après avoir suivi un large groupe de femmes pendant 39 ans montre qu'il n'y a pas d'augmentation du risque chez les femmes ayant utilisé la pilule, en fait il y a une petite diminution de 12 %. Selon l'étude les femmes qui ont pris la pilule ont eu moins de risques de décès par cancer, maladies cardiaques ou accident vasculaire cérébral. Pour l'auteur il y a quelques risques ? l'emploi de la pilule mais on peut les réduire au minimum en évitant le tabagisme, en faisant vérifier la tension artérielle sanguine et en participant aux programmes de dépistage.On sait maintenant qu'? l'arrêt de la prise de la pilule ces risques disparaissent et qu'? très long terme il n'y a pas d'augmentation de risques; en fait il y a un petit bénéfice. Ces résultats ont été obtenus avec la pilule de première génération. Ils ne peuvent pas directement s'appliquer aux pilules actuelles mais les études faites sur les nouvelles pilules montrent des effets similaires ? ceux des plus anciennes pilules. Dès lors on peut supposer que le bénéfice global des nouvelles pilules soit égal ? celui des anciennes pilules.


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Trois types de régimes sont également efficaces pour améliorer la circulation au niveau des artères cardiaques

Selon les chercheurs israéliens de l'université Ben-Gurion, les régimes ? faible teneur en matières grasses, les régimes méditerranéens et ceux pauvres en hydrates de carbone produisent une diminution des dépôts de graisses dans les artères coronariennes.L'étude, effectuée en collaboration avec des chercheurs aux USA, au Canada et en Allemagne, publiée dans le journal médical Circulation, a suivi 140 personnes pendant deux ans. Elle montre qu'une alimentation peut réduire de 5 % la présence des graisses dans les artères.L'athérosclérose est un état progressif au cours duquel les artères s'épaississent en raison des dépôts graisseux, augmentant ainsi le risque de crises cardiaque et d'accidents vasculaire cérébral.Les participants volontaires ont suivi un des trois régimes, soit ? faible teneur en matières grasses soit pauvre en hydrates de carbone soit un régime méditerranéen basé sur une consommation importante de fruits et légumes et utilisant l'huile d'olive comme source principale des graisses. Ces volontaires ont noté pendant deux ans leur consommation alimentaire.L'étude a été conduite chez des volontaires en surpoids, la plupart d'entre eux étaient des hommes, ?gés de 40 ? 65 ans. L'analyse a mesuré par imagerie médicale le volume de l'artère carotide au niveau du cou au début de l'étude et après deux ans.Les auteurs suggèrent que le lien qui relie ces trois régimes et leur efficacité pourrait être la baisse de la tension artérielle provoquée par ces régimes. Il y a 10 ? 15 ans on pensait que les dépôts graisseux dans les artères étaient irréversibles mais des thérapeutiques ont montré qu'il était possible de diminuer ces dépôts. Selon le Dr Knight cette étude montre que l'on peut également réduire les plaques même sans pilules. Cependant cet auteur avertit que l'échelle de réduction du volume des parois des artères était relativement petite et que changer d'alimentation bien qu'efficace n'avait pas d'effet magique.


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Les suppléments d'huile de poisson diminuent le risque de maladie mentale

Un traitement ? base de supplémentation huile de poisson pris pendant trois mois appara?t être aussi efficace que la prise de médicaments pour diminuer d'un quart le taux de maladies psychotiques comme la schizophrénie.Les chercheurs pensent que c'est la présence d'oméga 3 dans l'huile de poisson, déj? connue promouvoir la santé cardiaque, qui exerce des effets bénéfiques dans le cerveau.Selon l'auteur, le Dr Paul Amminger, le résultat de la recherche disant que le traitement avec une substance naturelle pourrait prévenir ou au moins retarder le début de désordres psychotiques donne l'espoir qu'il pourrait y avoir des alternatives aux médicaments anti psychotiques.Les médicaments anti-psychotiques sont puissants et peuvent avoir de sérieux effets secondaires, ce qui conduit certaines personnes ? les abandonner. Les suppléments d'huile de poisson sont par contre généralement bien tolérés, faciles ? prendre. L'équipe internationale autrichienne, suisse et australienne a prescrit ce médicament chez 81 personnes ? risques particulièrement élevés de développer une psychose.Ce risque élevé fut évalué ? partir d'une histoire familiale d'affections de type schizophrénie ou de désordres similaires et aussi ? partir de l'observation de personnes montrant des symptômes frustes de ces conditions.Pour pratiquer le test la moitié des personnes ont pris des suppléments d'huile de poisson (1,2 g d'oméga 3) pendant 12 semaines pendant que l'autre moitié n'avait re?u qu'une pilule placebo. Aucune personne participant ? ces groupes ne connaissait le traitement qu'elle recevait.Le Dr Paul Amminger et son équipe ont suivi les groupes pendant un an. Deux personnes dans le groupe huile de poisson ont développé un désordre psychotique en comparaison des 11 personnes dans le groupe placebo. En fonction de ces résultats les investigateurs ont estimé qu'un quart des adultes ? haut risque pourrait être protégé et ne pas développer de psychose.


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