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Mieux cibler les origines du glaucome pour préserver la vue

Dans un article à paraître dans Plos One, des chercheurs de l'Inserm ont réussi à préserver la fonction visuelle de rats atteints de glaucome. Cette maladie, associée à une élévation anormale de la pression à l'intérieur de l'oeil, peut conduire à la cécité.L'équipe de chercheurs dirigée par Christophe Baudouin au sein de l'Institut de la Vision ((Inserm-CNRS-UPMC) a ciblé des molécules spécifiques de l'inflammation : les chimiokines. Le blocage d'un des récepteurs aux chimiokines (CXCR3) a entrainé une diminution de la pression à l'intérieur de l'oeil, grâce à la restauration de l'écoulement normal de l'humeur aqueuse, conduisant à une protection de la rétine et de la fonction visuelle.Deuxième cause de cécité dans le monde, le glaucome touche cinquante à soixante millions de personnes dont 6 à 7 millions sont aveugles. En France, environ 800.000 personnes sont traitées pour un glaucome. Cette maladie se caractérise par une destruction progressive du nerf optique et une altération irréversible de la fonction visuelle, généralement associée à une élévation anormale de la pression à l'intérieur de l'oeil.Pour Alexandre Denoyer, premier auteur de cette publication, la stratégie inédite utilisée ciblant les chimiokines au niveau du trabéculum pourrait aboutir au développement d'un traitement innovant en remplacement ou en complément des traitements à long terme par les collyres actuels.Sources : CXCR3 Antagonism of SDF-1(5-67) Restores Trabecular Function and Prevents Retinal Neurodegeneration in a Rat Model of Ocular Hypertension par Alexandre Denoyer, David Godefroy, Isabelle Célériere, Julie Frugier, Julie Degardina, Jeffrey K. Harrisonf, Françoise Brignole-Baudouina, Serge Picaud, Françoise Baleuxh, José A. Sahela, William Rostenea et Christophe Baudouina.


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Séquencage du génome d'un foetus

Des chercheurs ont reconstitué toute la séquence du génome d'un foetus humain en utilisant des échantillons d'ADN prélevés chez une femme enceinte et le père de l'enfant à naître.Ceci ouvre la possibilité d'évaluer chez un foetus toutes les maladies génétiques dues à un seul gène, dites d'hérédité mendélienne, grâce à un test non invasif qui pourrait se substituer aux techniques invasives comme l'amniocentèse et le prélèvement des villosités choriales.Plus de 3.000 génétiques de ce type sont déjà connues dont l'ensemble affecte environ 1 % des naissances. La plupart de ces maladies sont dues à de petites mutations génétiques difficiles à déceler.Article : Noninvasive Whole-Genome Sequencing of a Human Fetus par J.O. Kitzman, M.W. Snyder, M. Ventura, A.P. Lewis, R. Qiu, L.E. Simmons, H.S. Gammill, M.J. Bamshad, E.E. Eichler et J. Shendure de l'Université de Washington à Seattle, WA ; M. Ventura de l'Université de Bari à Bari, Italie ; H.S. Gammill du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle, WA ; C.E. Rubens, H.K. Tabor et M.J. Bamshad de l'University of Washington School of Medicine à Seattle, WA ; C.E. Rubens de la Global Alliance to Prevent Prematurity and Stillbirth, une initiative du Seattle Children's à Seattle, WA ; D.A. Santillan de l'University of Iowa Hospitals and Clinics à Iowa City, IA ; J.C. Murray de l'Université de l'Iowa à Iowa City, IA ; H.K. Tabor du Seattle Children's Research Institute à Seattle, WA ; E.E. Eichler de l'Howard Hughes Medical Institute à Seattle, WA.


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Une biopsie - liquide - permet de trouver les mutations du cancer

Une nouvelle technique de séquençage de gène pourrait être un moyen plus fiable et moins coûteux que la biopsie traditionnelle pour identifier les mutations du cancer indique une nouvelle étude.Cette technique, appelée - TAm- Seq - permet de repérer les mutations du cancer à partir des fragments d'ADN circulant dans le plasma sanguin en les amplifiant et en faisant la séquence en détail des gènes qui s'y trouvent pour y déceler des mutations difficiles à trouver.Tim Forshew et ses collègues ont analysé les échantillons tumoraux d'un groupe de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé et trouvé que 67 pour cent des patientes hébergeaient des mutations dans le gène suppresseur de tumeur TP53. L'équipe a aussi découvert qu'environ 2 pour cent de l'ADN de ces patients contenait des mutations spécifiques du cancer, du moins à certains moments au cours de leur maladie.Ces résultats suggèrent que le TAm- Seq pourrait être un outil non invasif, une sorte de - biopsie liquide - capable d'aider les médecins à trouver les mutations inconnues dans une tumeur. Cette technique pourrait aussi être utilisée pour suivre l'émergence de nouvelles mutations du cancer.Article : - Noninvasive Identification and Monitoring of Cancer Mutations by Targeted Deep Sequencing of Plasma DNA - par T. Forshew, M. Murtaza, C. Parkinson, D. Gale, D.W.Y. Tsui, S. Dawson, A.M. Piskorz, J. Hadfield, C. Caldas, J.D. Brenton, N. Rosenfeld du Cancer Research UK Cambridge Research Institute à Cambridge, Royaume-Uni ; M. Murtaza, C. Parkinson, S. Dawson, A.M. Piskorz, C. Caldas, J.D. Brenton, N. Rosenfeld de l'Université de Cambridge à Cambridge, Royaume-Uni ; C. Parkinson, S. Dawson, A.M. Piskorz, M. Jimenez-Linan, C. Caldas, J.D. Brenton et N. Rosenfeld de l'Addenbrooke's Hospital à Cambridge, Royaume-Uni ; C. Parkinson, S. Dawson, M. Jimenez-Linan, C. Caldas et J.D. Brenton du Cambridge University Hospital NHS Foundation Trust et du NIHR Cambridge Biomedical Research Centre à Cambridge, Royaume-Uni ; F. Kaper et A.P. May de Fluidigm Corporation à South San Francisco, CA ; D. Bentley de Illumina Cambridge à Cambridge, Royaume-Uni ; C. Caldas et J.D. Brenton du Cambridge Experimental Cancer Medicine Centre à Cambridge, Royaume-Uni ; F. Kaper de Illumina, Inc. à San Diego, CA.


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Prédire les risques de décès après un AVC chez les hommes âgés grace à un test de dessin

Le test consiste à tracer des lignes entre des nombres dans l'ordre croissant le plus rapidement possible. Les hommes classés dans le tiers inférieur furent environ trois fois plus susceptibles de mourir après un accident vasculaire cérébral par rapport à ceux qui furent dans le ters supérieur. L'étude a suivi pendant 14 ans 1000 hommes âgés de 67 à 75 ans.Les chercheurs pensent que les tests sont en mesure de dépister les dommages cachés aux vaisseaux sanguins du cerveau quand il n'y a pas encore d'autres signes ou de symptômes manifestes.Selon le Dr Bernice Wiberg de l'Université d'Uppsala en Suède, auteur principal de l'étude parue dans l'Open Journal BMJ : - Comme les tests sont très simples, peu onéreux et facilement accessibles pour une utilisation clinique, ils pourraient être un outil précieux - aux côtés des méthodes traditionnelles comme la mesure de la pression sanguine et l'interrogatoire - pour identifier les risques d'accident vasculaire cérébral, mais aussi comme facteur prédictif important de la mortalité possible après un AVC.Elle a également suggéré que ce test pourrait contribuer à améliorer l'information donnée aux patients et à leur famille.


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Protéger des effets indésirables de la chimiothérapie contre le cancer du cerveau

La thérapie génique permettrait d'augmenter, selon les résultats d'une nouvelle étude, les doses de chimiothérapie administrée sans élever pour autant le risque de dangereuses complications comme une chute du taux des cellules sanguines. Cette dernière expose alors à des infections, des saignements excessifs et à d'autres conséquences, obligeant beaucoup de patients à interrompre leur thérapie jusqu'au retour d'un plus grand nombre de cellules sanguines. Le problème est que cette interruption donne une chance au cancer de s'étendre et de devenir résistant au traitement.Les cellules cancéreuses du cerveau élaborent une protéine appelée MGMT qui les rend résistantes à la chimiothérapie et les médecins ont alors recours à un autre médicament, le benzylguanine, pour bloquer la MGMT et rétablir la sensibilité des cellules tumorales à la chimiothérapie. La combinaison du benzylguanine avec la chimiothérapie est malheureusement toxique pour les cellules de la moelle osseuse et du sang qui ne font pas de MGMT, et ce traitement s'avère souvent nocif pour les cellules saines.Jennifer Adair et ses collègues ont conçu un moyen de contourner ce problème en modifiant génétiquement les cellules de la moelle osseuse chez un petit groupe de patients ayant un cancer du cerveau. Ils avaient des tumeurs résistantes à la chimiothérapie et une chance de survie très limitée. Les chercheurs ont inséré un gène protecteur appelé PK140 dans les cellules de la moelle osseuse des patients. Le P140 est utilisé pour protéger les cellules des dégâts causés par les médicaments courants en chimiothérapie comme le temozolomide. Après transplantation de la moelle osseuse modifiée, les patients ont reçu de plus fortes doses de chimiothérapie, qu'ils ont mieux tolérées comparés à des patients dont la moelle osseuse n'avait pas été traitée. En outre, les patients transplantés ont vécu plus longtemps que prévu sans les effets négatifs dus à l'atteinte aux cellules saines.Ces résultats ouvrent la voie à des thérapies visant à vaincre la résistance à la chimiothérapie et à améliorer la survie des patients avec un cancer du cerveau.Article : Extended Survival of Glioblastoma Patients After Chemoprotective HSC Gene Therapy par J.E. Adair, B.C. Beard et H. Kiem du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle, WA ; B.C. Beard, J.K. Rockhill, D.L. Silbergeld, M. Mrugala et H. Kiem de l'Université de Washington à Seattle, WA ; G.D. Trobridge de la Washington State University à Pullman WA ; T. Neff du Dana Farber-Children's Hospital Cancer Center et de la Harvard Medical School à Boston, MA.


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