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La prise d'analgésiques faibles pendant la grossesse est un facteur de risque pour le foetus masculin

Selon une étude multicentrique, parue le 8 novembre 2010 dans le journal médical Human Reproduction, l'exposition intra-utérine aux analgésiques faibles est un facteur de risque pour le développement des organes de la reproduction chez l'humain et le rat.Plus de la moitié des femmes enceintes dans les pays développés rapportent la prise d'analgésiques doux pendant leur grossesse soit de façon épisodique soit de façon plus courante. Les analgésiques ont été associés avec des effets anti androgéniques en expérimentation animale. L'exposition intra-utérine aux androgènes est suspectée contribuer à l'augmentation récente des problèmes des organes de la reproduction masculine. Plusieurs composés anti androgéniques sont, comme les analgésiques doux, des inhibiteurs potentiels de la synthèse des prostaglandines. Dès lors il apparaissait impératif d'investiguer le potentiel de perturbations endocriniennes par ce type de médicaments.Méthodes: Dans l'étude 2.297 femmes enceintes Danoises et Finlandaises ont complété un questionnaire et 491 mères danoises ont participé à une interview téléphonique rapportant leur consommation éventuelle d'analgésiques doux pendant leur grossesse. L'état des testicules à la naissance des nouveau-nés fut observé par des pédiatres entraînés à la recherche de cryptorchidie (testicules non descendus). Cet état est connu pour être un facteur de risque de sperme de qualité insuffisante et de cancer testiculaire dans la vie postérieure. Chez les rats l'impact de la prise d'analgésiques pendant la gestation sur la distance anogénitale fut examiné.Résultats : Dans la cohorte danoise l'utilisation des analgésiques faibles fut lié à la cryptorchidie congénitale selon une relation dose dépendante. L'utilisation pendant le deuxième trimestre a doublé le risque. Ce risque a été sept fois plus important par l'utilisation simultanée de différents analgésiques (par exemple paracétamol et ibuprofène). Cette association n'a pas été retrouvée dans la cohorte finlandaise. L'exposition intra-utérine chez les rats au paracétamol a amené à une réduction de la distance ano-génitale. En outre les analgésiques faibles ont réduit la production de testostérone dans les testicules foetaux des rats.En conclusion, les auteurs ont constaté une association entre la durée de prise d'un analgésique faible pendant la grossesse et le risque de cryptorchidie. Ces résultats ont été soutenus par les effets de ces antiandrogènes chez les rats de laboratoire amenant à une altération de la masculinisation, notamment par le travail du Dr. Henrik Leffers et des chercheurs de l'université Danoise et celui du Dr Jégou et collaborateurs de l'université de Rennes. Selon les auteurs, les résultats montrent que l'exposition intra-utérine à des analgésiques faibles, tels l'aspirine, le paracétamol et l'ibuprofène, est un facteur de risque pour le développement des organes reproducteurs masculins.


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Clonage d'une protéine importante ? la maturation du sperme

De nouveaux traitements pour contrer l'infertilité pourraient bientôt devenir réalité gr?ce ? la découverte de chercheurs de l'Université de Montréal et du Centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont publiée dans le journal Molecular Human Reproduction.Ces chercheurs sont les premiers ? avoir cloné, produit et purifié une protéine importante ? la maturation du sperme, appelée protéine de liaison au sperme (Binder of Sperm ou BSP), et qui pourrait avoir des répercussions ? la fois sur les traitements de l'infertilité et de nouvelles méthodes de contraception masculine.Nous avions déj? isolé et caractérisé des BSP de nombreuses espèces, notamment le taureau et le sanglier, a indiqué Puttaswamy Manjunath, auteur principal, professeur aux départements de médecine et de biochimie de l'Université de Montréal et membre du Centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Nous savons, gr?ce ? ces études, que si cette protéine manque ou est défectueuse chez ces espèces, la fertilité est compromise. Nous croyons que cette protéine est tout aussi importante chez l'homme.Une protéine insaisissableM. Manjunath et ses collègues essaient d'isoler les BSP depuis plus de 10 ans. Chez la plupart des mammifères, ces protéines sont habituellement produites par les vésicules séminales et ajoutées au sperme au moment de l'éjaculation, ce qui n'est pas le cas chez l'homme, les primates et les rongeurs. Selon M. Manjunath et son équipe, ces espèces produisent de petites quantités de BSP uniquement dans l'épididyme, un canal qui relie les testicules ? l'urètre.Pendant plusieurs années, nous n'avons pas cherché au bon endroit, explique M. Manjunath. De plus, étant donné que les BSP sont produites en quantités infimes chez l'homme, il était impossible de les isoler et de les caractériser.Le clonage mène ? la purificationM. Manjunath et son équipe sont repartis ? zéro. Ils ont cloné le gène (ADN) codant la protéine de fusion humaine selon une technique de biologie moléculaire. Par le clonage, ils ont pu produire et purifier cette protéine. Après bien des essais, nous avons pu produire la protéine humaine fonctionnelle de liaison au sperme. Nos prochaines étapes consisteront ? confirmer son rôle biologique dans la fertilité humaine, a indiqué M. Manjunath.Le rôle des BSP chez les autres animauxA la suite d'une éjaculation, le sperme subit une série complexe de modifications ? l'intérieur de l'appareil génital de la femelle. Les changements qu'il subit lors de ce processus incluent notamment la redistribution des protéines de surface, la perte des lipides de la membrane et une accélération du mouvement. Une famille de protéines de liaison au spermatozo?de, secrétée par les vésicules séminales, s'est avérée essentielle ? la maturation du sperme dans l'appareil génital femelle des vaches, des truies et autres ongulés.A propos de cette étudeL'article Recombinant expression and affinity purification of a novel epididymal human sperm-binding proteins, BSPH1 a été rédigé par Jasmine Lefebvre, Guy Boileau et Puttaswamy Manjunath, chercheurs ? l'Université de Montréal et au Centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont.


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Anomalies de la reproduction et cancers pourraient être liés aux pollutions environnementales

Le nombre de spermatozoides chez les hommes est en chute très importante puisque depuis cinquante ans, selon une étude danoise déj? publiée en 1992 dans les journaux médicaux majeurs dont le New England Journal of Medicine et le British Medical Journal, le nombre de ceux-ci a diminué de 50 %.A l'époque cette étude fut largement contestée et l'auteur le Dr Skaakkebaek de l'université de Copenhague confia alors ces résultats ? un collégue aux Etats-Unis, le Dr Shanna Swan, professeur d'Obstétrique et de Gynécologie, et directrice du centre épidémiologique de la reproduction ? l'université Berkeley de Californie , en vue de les analyser et d'apporter confirmation ou infirmation de ces résultats. Plusieurs collaborateurs et le Dr Swann après quatre mois de travail ont confirmé les résultats obtenus par l'auteur danois.Actuellement on pense que la cause de cette diminution du nombre de spermatozoides serait la présence de nombreuses substances chimiques ( pesticides, phthalates...) contenues dans l'environnement. Ces substances se conduiraient comme des perturbateurs hormonaux et agiraient sur les embryons. Elle se retrouvent dans un nombre trés important de produits de consommation dont les pesticides, les peintures, les cosmétiques, les jouets, les plastiques et les contenants en plastique dont les biberons etc.Ces produits pourraient agir ? des doses infimes mais surtout pourraient avoir des actions cumulatives c'est-?-dire qu'un produit qui isolément aux doses retrouvées ne serait pas nocif ajouté ? un autre produit similaire et éventuellement encore un autre produit similaire pourraient associés avoir des effets trés importants notamment comme perturbateurs hormonaux. En outre ces produits pourraient avoir des effets trés différents selon le moment de l'exposition. L'exposition ? ces produits pendant la vie intra-utérine serait la plus nocive. Le documentaire de TV Arte : Males en péril a mené une enquête dans différents services hospitaliers en Europe et aux Etats-Unis. Les différents intervenants sont répertoriés par ce lien : en cliquant vous pourrez en prendre connaissance .Le travail des scientifiques est immense puisque selon le Dr Shanna Swan près de 85.000 produits seraient ? étudier. Selon cet auteur on ne connait pratiquement rien sur ces substances notamment sur leur pouvoir cancérigéne, leurs actions sur le systéme reproducteur, le métabolisme etc. Tant l'homme que les animaux seraient piégés par ces molécules chimiques.Chez l'homme le cancer des testicules, la stérilité masculine, la non descente des testicules et d'autres maladies comme l'hypospadias font partie du même tableau et ont une origine commune dans la vie foetale. Les observations chez les animaux sauvages vont dans le même sens.Le Pr. Lou Guillette, professeur émérite de zoologie. Directeur du programme GATOR au département de zoologie, de l'université de Floride (Etats-Unis), a pu constater que les alligators présents dans certains lacs ont un taux de testostérone très faible, une taille réduite de leur pénis et des troubles du comportement. La seule constatation défavorable dans l'environnement fut que ces lacs avaient été contaminés par des insecticides. Ces produits injectés dans des oeufs sains ont abouti ? ce que la descendance des alligators adultes vivant dans des zones saines soient atteints des mêmes affections que les alligators des zones polluées. Ces produits ont modifié le développement du pénis et des testicules en se comportant comme des hormones.Le Pr. Tyrone B. Hayes, du département de biologie ? l'Université de Californie, Berkeley (Etats-Unis), spécialiste des amphibiens, a constaté les effets délétères d'un herbicide chez ceux-ci. Les males exposés ? l'herbicide atrazine sont devenus hermaphrodites. Des études complémentaires ont montré que les pesticides rendaient l'appareil reproducteur de ces animaux vulnérable, fragilisaient le système immunitaire et pouvaient participer ? l'explication de la diminution de moitié des batraciens. D'autres chercheurs dans d'autres familles animales ont montré que le déclin de ces familles animales pouvait être expliqué de la même manière.Les chercheurs ont pensé qu'il pouvait en être de même dans le monde humain. Le Dr Swann a comparé des environnements différents : villes et campagnes. Contrairement ? l'hypothése de départ la qualité du sperme des habitants des villes rurales fut inférieure ? celle des habitants des villes. L'analyse des urines des hommes de ces différents environnements a montré une différence importante de leur contenu en pesticides. La qualité des spermes a été retrouvée étre en relation inverse avec l'importance du contenu des urines en pesticides.Ces pesticides perturbateurs endocriniens ne sont pas seuls en cause. On a retrouvé d'autres perturbateurs hormonaux dans différents matériaux comme les plastiques qui étaient supposés être inertes. Des composés tels le bisphénol A ont été retrouvés dans une cinquantaine de contenants en plastique comme notamment les bouteilles d'eau et les biberons etc... Une expérimentation avec le bisphénol chez des rattes en période de gestation a conduit ? ce que 100% des embryons une fois devenus adultes ont développé des lésions précancéreuses. Le Dr Soto et ses collaborateurs qui ont conduit ces expérimentations en arrivent ? se demander si l'explosion du nombre de cancers du sein chez la femme ne serait pas ? mettre en relation avec les produits environnementaux se comportant comme perturbateurs endocriniens.Parmi les produits les plus suspects actuellement, on trouve les phthalates qui sont des assouplissants des plastiques, des fixateurs de parfums et qui sont présents dans les cosmétiques, les emballages alimentaires, les jouets etc...Selon d'autres chercheurs les sources les plus importantes en phthalates se retrouvant dans le corps humain sont les cosmétiques. Au nom des principes de précaution les autorités danoises recommandent aux futures mères de ne pas s'exposer ? divers produits dont les cosmétiques, les teintures pour cheveux et les peintures. Les produits environnementaux pourraient étre ? l'origine de nombreuses maladies chez l'adulte dont les cancers, les problémes immunitaires, le diabète etc.Les effets des perturbateurs endocriniens sont devenus un enjeu de santé publique. L'union européenne vient de prendre diverses mesures de retrait de phthalates. Elle a également mis au point une directive nouvelle. La nouvelle réglementation chimique européenne a pour objectif d'offrir au public une meilleure protection vis-?-vis des substances chimiques. La réglementation REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques) changera en profondeur la manière dont les substances chimiques sont gérées.Reach est entrée en vigueur le 1er juin 2007. La Commission a déj? identifié 553 substances candidates ? une évaluation plus poussée de leurs effets endocriniens. Ces produits sont en attente de données et de tests permettant véritablement de les évaluer. Le gouvernement canadien a annoncé un nouveau réglement visant ? interdire l'importation et la vente de biberons en plastique qui contiennent du bisphénol A.Il n'existe malheureusement pas au monde de législation qui prenne en compte l'interaction des différentes substances. On analyse toujours une seule molécule ? la fois. Le laboratoire du professeur Ulla Hass, du département de toxicologie et d'évaluation des risques de l'Institut national danois de l'alimentation, a testé sur des rats un cocktail de deux pesticides et un phtalate. Le résultat est inquiétant. Selon le Dr Ulla Hass, ces trois substances ne posaient pas de problème injectées seules, injectées ensemble, elles ont un effet très net, quelle que soit la dose. Il faudra probablement de nombreuses années pour tester tous les mélanges possibles des milliers de substances considérées comme inquiétantes.


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Amélioration significative des taux de succès de l'insémination artificielle

Dans un futur proche, une nouvelle méthode pourra aider les couples sans enfants ? procréer. Le procédé au microscope améliore de manière significative le taux de succès des injections de sperme intracytoplasmiques ( ICSI ).La découverte a été faite par les scientifiques de l'université de Bonn, conjointement avec des collègues chinois et des partenaires industriels, lors d'une étude conduite chez 124 femmes.Le taux moyen de succès de cette technque est, jusqu'? présent, d'environ un tiers dans les divers centres médicaux. La technique actuelle a permis de doubler ce taux de succès. Les résultats du travail des auteurs est publié dans le journal Reproductive BioMedicine de Janvier 2008.Pour beaucoup de couples l'icsi est le dernier espoir pour avoir un enfant. Selon le Dr. Markus Montag, la méthode est recommandée chez l'homme qui produit trop peu de cellules spermatiques.Les médecins peuvent dans la plupart des cas extraire des spermatozo?des fonctionnels y compris du tissu testiculaire pour ensuite les injecter dans l'ovule. La partenaire doit subir un traitement hormonal de préparation. Il en résulte plusieurs ovules m?rs par cycle alors qu'habituellement il y en a qu'un. Après 26 heures un embryon se forme.A ce moment les auteurs disent devoir choisir les ovules fécondés ? implanter dans l'utérus. Les protocoles actuels limitent l'implantation ? 1 ou 2 ou exceptionnellement 3 ovules ; ceci pour éviter les grossesses multiples, le risque augmenté de fausses couches, d'accouchements prématurés et de malformations.Jusqu'? présent le choix de l'ovule fertilisé ? implanter est pratiqué au hasard. Il est cependant connu aujourd'hui que tous les ovules n'ont pas la même qualité. En utilisant une technique spéciale les scientifiques de l'université de Bonn choisissent les candidats les plus souhaitables.Pour ce faire ils observent les ovules avec un microscope particulier. Les ovules apparaissent au microscope avoir un anneau luminescent rouge orangé. Au plus celui-ci est important, au plus il brille de manière uniforme, au plus les chances sont importantes qu'ils deviennent un enfant.Si les médecins utilisent 2 bons ovules dans l'expérimentation le taux de succès observé sera de plus de 50 %. Avec un bon et un mauvais ovule le taux de succès reste de 40 % et en utilisant seulement deux mauvais ovules, le taux n'est plus que de 20 %. Selon l'auteur les bons ovules sont rares. Seuls 20 % des cellules ont une couleur orangée régulière intense.L'équipe médicale de l'université de Bonn conduite par le Dr. Markus Montag et le Professeur Hans van der Ven, a également mis au point un software qui analyse les images vues au microscope et propose les cellules les plus souhaitables pour l'implantation. Ce procédé peut, selon les auteurs, être utilisé en routine clinique sans problèmes et avec peu d'efforts.


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Relations entre certaines maladies et le sperme

Le sperme pourrait fournir une explication essentielle de la manière dont des maladies comme le cancer et l' HIV se propagent ? travers tout l'organisme.L'étude des chercheurs britanniques de l'Imperial College de Londres, publiée dans le Journal of Biological Chemistry en 2007, montre qu'ils ont identifié des marqueurs ? la surface des spermatozo?des humains qui les empêchent d'être attaqués par le système immunitaire féminin.Les marqueurs ont également été trouvés sur les cellules cancéreuses et les cellules infectées par l'HIV.Selon les experts peu de choses sont connues concernant la fa?on dont le sperme esquive les obstacles du système immunitaire féminin mais il est probable qu'il s'agit de mécanismes multiples. L'appareil génital féminin est un environnement hostile pour les cellules étrangères qui y sont facilement attaquées mais les spermatozo?de s'y déplacent apparemment de manière non reconnue. Les spermatozo?des sont également protégés contre l'action du système immunitaire masculin dans les testicules de l'homme.Les auteurs ont trouvé des molécules spécifiques ? la surface des spermatozo?des qui semblent être responsables de l'esquive par rapport au système immunitaire.Il s'agit de glycoprotéines universellement reconnues par tous les systèmes immunitaires humains. Ce qui diffère des autres cellules qui portent des marqueurs chimiques reconnus par le système immunitaire d'un seul individu et explique par exemple les attaques lors de transplantation d'organes d'un l'individu ? l'autre.Les glycoprotéines retrouvées sur les spermatozo?des sont également présentes sur certains types de cellules comme des cellules de bactéries, de vers parasites et de cellules sanguines infectées par l'HIV.Les chercheurs sont actuellement occupés ? essayer de comprendre comment ces glycoprotéines font croire au système immunitaire qu'elles sont sans danger. Comme le souligne le Dr Stuart Haslam, dans le cas du sperme cette non reconnaissance est bénéfique pour l'individu.Il semble, selon les auteurs, que certains cancers et les cellules infectées par l'HIV ont pris ce mécanisme de non reconnaissance en otage.Pour le Professor Anne Dell, il est nécessaire d'étudier ce mécanisme pour comprendre exactement comment il fonctionne. Cette compréhension ? un niveau basique biologique et chimique pourra conduire ? de nouvelles voies de traitement pour prévenir les cancers et d'autres maladies.Il est ? noter en terme de fertilité que les femmes sont exposées ? ces corps étrangers de manière constante mais que très peu d'entre elles développent des anticorps.


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