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Le préservatif rivalise en popularité avec la pilule contraceptive en Angleterre

Un quart des 1.093 femmes de l'enquête agées de moins de 50 ans, ont opté pour le condom, ce qui est identique en proportion ? celles qui ont abandonné la pilule contraceptive orale. Selon les experts ceci est une bonne nouvelle puisque les condoms empêchent ? la fois les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées. Près de la moitié des utilisatrices du condom ont cité les maladies sexuellement transmissibles comme étant le motif qui les a conduites ? les utiliser.Il faut noter que la moitié des 2.557 personnes examinées en Angleterre, Ecosse et pays de Galles ont indiqué que les programmes de télévision ont été leurs sources principales d'information concernant les maladies sexuellement transmissibles. Cependant plus de la moitié des hommes interviewés ont dit que lors d'une relation de rencontre l'information HIV ou concernant une autre maladie sexuellement transmissible n'a eu aucun effet sur leur comportement.La majorité des femmes de moins de 50 ans (75 %) ont employé une contraception soit par condom soit par pilule tandis que les femmes de plus de 50 ans ont plus souvent eu recours ? la stérilisation ou ? la vasectomie de leur partenaire.Pratiquement toutes les femmes interviewées avaient entendu parler de la contraception d'urgence c'est-?-dire la pilule du lendemain. Par contre la notion que l'insertion d'un stérilet intra-utérin pouvait être utilisée comme contraception d'urgence, qui était connue il y a cinq ans ? 49 %, ne l'était plus que de 40 %.


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Fréquence de la recanalisation précoce après vasectomie

Selon l'article du Dr Michel Labrecque et collaborateurs du centre hospitalier universitaire du Québec, paru dans le journal médical BioMed Central en septembre 2006, la fréquence de la recanalisation précoce après vasectomie est plus importante que l'on ne le pensait. Le succès d'une vasectomie est défini lorsque le sperme post vasectomie montre une azoospermie ou lorsque de très rares spermatozo?des non mobiles sont présents. Dans le cas contraire on déclare l'échec de l'occlusion.Les auteurs ont étudié des échantillons de sperme post vasectomie de 826 et 389 hommes participant ? un essai randomisé soit d'une technique avec interposition fasciale soit d'une autre technique utilisant la cautérisation. Dans la première technique les participants eurent une ligature et une excision avec ou sans interposition fasciale.La reperméabilisation probable a été caractérisée par un nombre très petit de spermatozo?des dans les deux semaines qui ont suivi la vasectomie et ensuite d'un plus grand nombre de spermatozoides les semaines suivantes.La proportion totale des hommes avec une recanalisation précoce présumée fut de 13 %. Le risque fut plus élevé avec la ligature et l'excision sans interposition fasciale (25 %) et le plus bas fut celui de la cautérisation thermique avec interposition fasciale (0 %). La plus grande proportion de recanalisation présumée fut observée chez les hommes classés comme échec lors de la vasectomie.En conclusion selon les auteurs, la recanalisation précoce survenant dans les premières semaines après la vasectomie est plus commune que généralement reconnue, sa fréquence dépendant de la technique utilisée lors de l'intervention.


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Perspectives d'un nouveau contraceptif masculin au long cours et réversible

Un nouveau contraceptif masculin, le RISUG (Reversible Inhibition of Sperm Under Guidance) est en cours d'expérimentation en Inde. Ce contraceptif, réversible et non hormonal a un effet de protection de 10 ans plus après une procédure de 10 ? 15 minutes. Il devrait répondre ? la demande d'hommes ne souhaitant pas utiliser de préservatifs et non résolus ? pratiquer une vasectomie.Dans l'étude les médecins injectent un gel dans le canal déférent, le conduit qui transporte les spermatozo?des après qu'ils aient été produits. Pour permettre la reperméabilité de ce conduit il est nécessaire d'enlever le gel par une autre injection qui le dissout.L'étude Indienne s'est terminée en 2002 et avait enrôlé plus de 140 hommes. Les effets secondaires et l'insuffisance de sécurité ont causé une suspension temporaire du projet. Cependant les experts concluent que les effets secondaires majeurs, - plusieurs semaines de gonflement non douloureux du scrotum (dans un tiers des cas) - n'était pas suffisant pour arrêter l'étude. Depuis lors des études complémentaires toxicologiques permettent de réassurer les hommes vis-?-vis de ce type de conséquences.Les médecins développeurs de la technique ont entrepris une collaboration avec les chercheurs américains. Ceux-ci devront commencer par des tests sur les animaux, ce qui veut dire que la recherche humaine ne débutera pas avant plusieurs années. Cependant on sait déj? que cette technique fonctionne. Les hommes de l'étude indienne l'ont utilisée pendant plus de dix ans. Le Prof. Sujoy Guha principal responsable de cette technique ? l'institut indien de technologie précise avoir re?u des lettres du monde entier, d'hommes demandant ? venir en Inde pour participer ? l'étude ? leurs frais.


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stérilisation : ligature ou vasectomie

Selon un article paru dans Obstet Gynecol du mois de mai, le risque de grossesse après vasectomie est faible mais réel. Les auteurs préconisent que les couples souhaitant cette méthode de stérilisation devraient être informés du risque. La probabilité cumulative d'échec pour 1.000 vasectomies fut de 9.4 après une année post vasectomie. Selon la Collaborative Review of Sterilization (CREST), 6 femmes devinrent enceintes 6 ? 72 semaines après la vasectomie dans un groupe de 540 femmes de 18 ? 44 ans, dont l'époux avait eu une vasectomie. La moitié des échecs survint dans les 3 mois post vasectomie. Cependant, 2 grossesses survinrent plus de 12 mois après celle ci. Deux, trois, et cinq années après la vasectomie, la probabilité cumulative d'échec pour 1.000 fut de 11.3 Le taux d'échec ? 5 ans est similaire ? celui des stérilisations féminines. Les couples qui souhaitent une stérilisation devraient savoir que les deux types de stérilisation soit féminine soit masculine sont des méthodes hautement efficaces de contraception permanente mais que des grossesses peuvent survenir. Les couples devraient aussi être conscients que les hommes ne sont pas stériles aussitôt après l'intervention et que jusqu'? ce que l'absence de spermatozo?des soit constatée par un examen microscopique du sperme, une autre méthode de contraception devrait être employée. Obstet Gynecol 2004;103:848-850.


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Ligature, Vasectomie

Si votre choix n'est pas encore fait lisez en premier le fichier précédentSi vous ne souhaitez plus d'enfant et envisagez une contraception définitive soit par la ligature des trompes soit par la vasectomie ( ligature des déférents ), il vous faut savoir en premier qu'elle n'est pas ? 100% certaine. Quels sont les arguments en faveur de l'une ou l'autre méthode.La ligature chirurgicale ou la ligature par voie vaginale peuvent s'effectuer comme complément d'une autre raison d'intervenir ( intervention par exemple en cas d'incontinence, césarienne). La ligature n'est alors qu'un petit complément technique. La technique par voie laparoscopique ( au niveau du nombril ) et la pose de clips est hormis les cas précités la technique habituelle. Elle "abime" moins de trompe et de ce fait une ré-anastomose ( reperméabilisation ) sera plus aisée si elle est souhaitée dans le futur ( la tentative de reperméabilisation se fera sous microscope opératoire tant chez la femme que chez l'homme et n'est pas toujours couronnée de succès ). Cette intervention par voie laparoscopique nécessite une anesthésie générale ; la cicatrice est toute petite et devient quasi invisible.
Cette intervention est de préférence accompagnée d'une courte hospitalisation d'une journée étant donné que les suites opératoires ( après le réveil ) sont un peu douloureuses et nécessitent quelques "calmants".

Les clips sont posés sur les trompes et empêchent le passage de l'ovule. Il n'y a donc pas de modification du cycle ( les ovaires sont intacts ). Il s'agit donc d'une action seulement mécanique. Une ré-anastomose est possible comme indiqué ci-dessus ; en cas d'échec de la ré-anastomose il reste la possibilité de "bébé-éprouvette" c'est-?-dire une fécondation in vitro. VasectomieLe gros avantage de l'intervention chez l'homme est qu'elle peut se faire en ambulatoire strict ( pas d'hospitalisation mais hôpital de jour ) et sous anesthésie locale. Il s'agit ici aussi d'une action seulement mécanique : ligature et section du canal déférent qui sert ? transporter les spermatozo?des.

Par ailleurs il est possible pour l'homme de "stocker" du matériel génétique en banque de sperme pour un usage futur en cas de regret. Une ré-anastomose est possible comme indiqué ci-dessus : le succès n'est pas de 100% et de plus si la perméabilité peut être retrouvée comme chez la femme il n'y a pas nécessairement de résultat-grossesses ? cause de la présence parfois d'anticorps anti spermatozoides post vasectomie. Que choisir ?Le but d'un article de Obstet Gynecol Surv 1999 Décembre;54(12):766-77 est justement d'analyser de manière critique les deux techniques de stérilisation ( la ligature des trompes et la vasectomie ) de telle sorte qu'un médecin puisse fournir l'information au sujet des méthodes de stérilisation.

Une recherche MEDLINE extensive de la littérature médicale publiée depuis 1966 a été entreprise pour comparer les conseils préopératoires, les procédures opératoires, les complications postopératoires, les co?ts, les conséquences psychosociales et la faisabilité de la reperméabilisation entre la ligature des trompes et la vasectomie.

Comparée avec la vasectomie, la ligature des trompes est 20 fois plus susceptible d'avoir des complications majeures, elle enregistre 10 ? 37 fois plus d'échecs, et co?te trois fois plus. En outre, la mortalité, bien que rare, est 12 fois plus élevée pour la stérilisation de la femme que celle de l'homme.

La méthode de stérilisation la plus s?re, la plus efficace, et la moins co?teuse est la vasectomie. Pour ces raisons, les médecins devraient recommander la vasectomie lorsqu'ils fournissent des avis sur la stérilisation, malgré la popularité de la ligature.
Le regretPlus la personne est jeune et plus la période de fertilité est grande.
Il y a donc plus de possibilités de regrets selon que la femme a 40 ans ou 28, quelque soit le nombre d'enfants.
Rappellons que cette période de fertilité est plus longue chez un homme que chez une femme.Voici les conclusions parues dans J Urol 1999 Jun;161(6):1835-9 : Les patients qui demandent une reperméabilisation de vasectomie ont le plus souvent choisi la stérilisation volontaire ? un plus jeune ?ge. Nous croyons que les plus jeunes hommes devraient recevoir de meilleurs conseils pré-vasectomie . Cependant, la réussite estimée et le co?t-efficacité de la cryopreservation ( banque de sperme ) de sperme avant vasectomie, ajouté aux inséminations intrauterines , peut rendre cette alternative non-chirurgicale désirable pour les plus jeunes couples qui choisissent néanmoins la vasectomie malgré les informations correctes du taux de reperméabilisation (+-50%).
Y a-t-il encore une place pour la ligature ou la vasectomie ?C'est ? vous d'en juger. Faites vous aider par votre gynécologue pour approfondir le débat et surtout le centrer sur votre cas. La stérilisation n'est pas une petite décision. Est-elle le meilleur choix pour vous maintenant et d'ici quelques années ? Si vous le pensez faut-il une ligature féminine ou bien les arguments américains mais aussi canadiens font-ils pencher la balance vers la vasectomie ? Si tel est le cas il faut savoir que peu de gynécologues la pratiquent et qu'il faudra alors probablement consulter un andrologue ou un urologue.


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