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Etude du lien éventuel entre cancer et supplémentation en vitamine B et oméga 3 chez les patients avec antécédents de pathologies cardiovasculaires

Des chercheurs de l'Unité mixte de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm-Inra-Cnam-Université Paris13) viennent de publier une étude qui montre que, chez les hommes avec antécédents de pathologies cardiovasculaires, la supplémentation en vitamines du groupe B et en acides gras poly-insaturés oméga-3 (les acides gras contenus dans les poissons gras, les fruits secs, notamment.) n'accentue pas de manière significative la survenue de cancers. En revanche, les femmes avec antécédents cardiovasculaires semblent présenter un risque plus élevé de cancer au terme des cinq ans de supplémentation. Le détail de ces travaux est publié en février 2012 dans les Archives of Internal Medicine (Arch Intern Med.Published online February 13, 2012.doi:10.1001/archinternmed.2011.1450)Valentina Andreeva et Pilar Galan et leurs collaborateurs ont étudié les effets des vitamines du groupe B et des acides gras poly-insaturés (AGPI) oméga-3 sur les cancers en suivant pendant 5 ans entre 2003 et 2009 plus de 2500 personnes agées de 45 à 80 ans, ayant survécu à un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une angine de poitrine au cours des 12 derniers mois.Les chercheurs concluent de leur recherche que ni la supplémentation en vitamines du groupe B ni la supplémentation en AGPI oméga-3 n'a eu d'effet significatif sur la survenue des cancers chez les hommes. En revanche, les femmes recevant des AGPI oméga-3 ont eu tendance à présenter un risque plus élevé de cancer par rapport au groupe placebo. Si les mécanismes sous-jacents ne sont pas clairs, un potentiel effet médiateur sur le métabolisme des oestrogènes est suggéré ajoutent-ils.Source : Supplementation with nutritional doses of B vitamins and omega-3 fatty acids and cancer outcomes in the SU.FOL.OM3 randomized trial - Valentina A. Andreeva, Mathilde Touvier, Emmanuelle Kesse-Guyot, Chantal Julia, Serge Hercberg, Pilar Galan - Unité de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, Unité U557 Inserm (UMR Inserm-Inra-Cnam-université Paris 13)


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Un supplément diététique pourrait réduire la probabilité de pré-éclampsie

Selon une étude parue dans le British Medical Journal de mai 2011 des suppléments alimentaires donnés à des femmes enceintes à haut risque de pré-éclampsie pourraient aider à combattre celle-ci.Selon les chercheurs britanniques la présence d'un acide aminé, la L-arginine, et d'antioxydants pourraient combattre la tension artérielle anormalement élevée. Plus de 600 femmes ont pris part à l'étude conduite à Mexico.La pré-éclampsie est un état sérieux où une hypertension anormale et d'autres anomalies se développent pendant la grossesse. Cette affection concerne jusqu'à 10 % des grossesses des femmes enceintes pour la première fois (primipares). Elle peut être dangereuse à la fois pour la mère et pour l'enfant. La pré-éclampsie pourrait être liée vraisemblablement à une insuffisance d'un acide aminé, la L-arginine.Au cours de l'étude les chercheurs au Mexique et aux Etats-Unis ont prescrit à 228 femmes enceintes à haut risque de pré-éclampsie une alimentation contenant de la L-arginine et des vitamines antioxydantes. Un groupe de 222 femmes enceintes n'a reçu que des vitamines et un autre groupe de 222 femmes a reçu un placebo. La prise de suppléments fut initiée à 20 semaines de grossesse et continuée jusqu'à l'accouchement.Les résultats de l'étude ont montré que 30 % des femmes ont développé une pré-éclampsie dans le groupe placebo, 22 % dans le groupe vitamines et 12 % dans le groupe L-arginine et vitamines.Selon les auteurs cette prescription relativement simple et de faible coût pourrait avoir une valeur en réduisant le risque de pré-éclampsie et le risque associé de naissance avant terme. Cependant, pour eux, d'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats d'autant plus ainsi que le signale un commentateur, le professeur Gail Johnson, cette étude est relativement petite.


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L'acide valproique stoppe la perte de vision chez les patients souffrant de rétinite pigmentaire

Les chercheurs de l'école de Médecine de l'université du Massachusetts croient qu'ils ont trouvé un nouveau traitement pour soigner la rétinite pigmentaire, une maladie neurodégénérative de la rétine qui finalement conduit à la cécité.Une des plus communes maladies dégénératives de la rétine, la rétinite pigmentaire est causée par la mort des cellules photoréceptrices. Elle affecte une personne sur 4.000. Cette affection se manifeste typiquement chez les adultes jeunes et est d'abord marquée par une perte de la vision nocturne ou par une diminution de la vision périphérique. Dans la plupart des cas la progression de la maladie se fait vers la cécité aux environs de 40 ans.L'article du Dr Shalesh Kaushal, MD, PhD, professeur d'ophtalmologie à l'université du Massachusetts et de ses collaborateurs, a été publié le 20 juillet 2010 dans l'édition en ligne du British Journal of Ophthalmology. Cet article montre une nouvelle potentialité thérapeutique à l'utilisation de l'acide valproïque dans le traitement de la rétinite pigmentaire. Le traitement pourrait avoir des avantages énormes chez les patients souffrant de cette maladie. L'acide valproïque a été approuvé par l'organisme américain de contrôle des médicaments, la FDA pour traiter l'épilepsie, les migraines et les désordres bipolaires. Dans beaucoup de cas son utilisation chez les patients souffrant de rétinite pigmentaire a eu comme conséquence une amélioration du champ de vision.Ces résultats en conjonction avec les résultats antérieurs in vitro suggèrent que l'acide valproïque pourrait être un traitement efficace de la perte des cellules photo réceptrices associée avec la rétinite pigmentaire.Jusqu'ici la découverte d'un traitement pour la rétinite pigmentaire a été compliquée par le fait que plus de 40 gènes différents sont reliés à la maladie, rendant ainsi beaucoup d'interventions impraticables ou impossibles ; en conséquence la maladie demeure en grande partie non traitée chez les patients actuels. La plupart des thérapeutiques actuellement à l'étude sont centrées sur les supplémentations nutritionnelles, les supplémentations de vitamines A, sur la réduction de la lumière ou sur la thérapie génique.


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Nouvelle approche ? l'aide de la diététique pour combattre la maladie d'Alzheimer

Dans le premier stade de la maladie d'Alzheimer, les patients enregistrent typiquement une perte importante des connections intracérébrales nécessaires ? la mémoire et au traitement des informations. Actuellement une combinaison alimentaire développée au Massachusetts institute of technology (MIT) a montré un potentiel pour augmenter la mémoire chez les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer en stimulant la croissance de nouvelles connections intracérébrales.Dans un test clinique concernant 225 patients souffrant de maladie d'Alzheimer, les chercheurs ont constaté qu'un cocktail comprenant trois aliments naturels a considérablement favorisé la croissance de ces connexions, connues sous le nom de synapses. D'autres ingrédients comprenant des vitamines des phospholipides et des antioxydants ont amélioré la mémoire verbale chez les patients souffrant d'un Alzheimer modéré.Selon le Dr Richard Wurtman, professeur de sciences cognitives, qui est ? la base de la recherche ayant conduit au nouveau traitement expérimental, si l'on augmente le nombre de synapses en favorisant leur production on peut jusqu'? une certaine limite éviter la perte de capacités cognitives. Sa recherche est parue dans le journal médical Alzheimer and Dementia.Il n'y a actuellement aucun traitement de la maladie d'Alzheimer, bien que certaines médications peuvent ralentir la progression de la maladie. En particulier beaucoup de patients nord-américains utilisent des inhibiteurs de la cholinestérase, qui augmentent les taux d'acétylcholine, un neurotransmetteur important dans l'apprentissage et dans la mémoire. Tandis que ces traitements ciblent les symptômes de la maladie d'Alzheimer, le Dr Wurtman espère attaquer ce qu'ils croit être la cause de la maladie c'est-?-dire la perte de synapses. Les trois éléments constituant le cocktail diététique sont de l'uridine, de la choline et des oméga-3, qui sont des précurseurs des molécules graisseuses qui composent les membranes des cellules du cerveau formant les synapses.Dans les études animales les auteurs ont montré que ces aliments amplifient le nombre d'épines dendritiques. Quand ces épines entrent en contact avec un autre neurone, une synapse est formée. Trois études cliniques additionnelles de patients souffrant de maladie d'Alzheimer sont actuellement en cours, une aux Etats-Unis et deux autres en Europe, on attend les résultats entre 2011-2013.La première étude clinique a été commanditée par la compagnie fran?aise Danone ; elle a été entreprise principalement en Europe et a été menée par Philip Scheltens, directeur du centre d'Alzheimer au centre médical de la Vrije Universiteit ? Amsterdam. Le médicament s'est présenté sous la forme d'une boisson nutritive appelée Souvenaid avec la collaboration de Danone. Elle a été prise de manière quotidienne pendant 12 semaines.Les patients qui ont re?u les aliments ont montré un niveau statistiquement significatif d'amélioration comparée aux sujets témoins : 40 % des patients soignés ont amélioré l'exécution lors d'un essai de mémoire verbale en comparaison des 24 % de patients ayant re?u un aliment témoin. Les patients souffrant de maladie d'Alzheimer modérée ont dans la plupart des cas eu une amélioration de leur condition mesurée par le test Wechsler Memory Scale. Par compte aucun effet ne fut noté par un autre test, l' ADAS-cog test, test également communément utilisé dans l'évaluation des patients souffrant de maladie d'Alzheimer.Selon le Dr John Growdon, neurologue ? l'hôpital général du Massachusetts la tentative de faire se renouveler les synapses est une stratégie innovante et offre une approche complémentaire aux autres efforts déployés pour traiter la maladie d'Alzheimer comme le traitement des plaques amylo?des et la tentative pour diminuer les dommages causés par les métabolites toxiques qui s'accumulent dans les cerveaux des patients affectés par cette maladie.Le Dr Wurtman croit que son approche de la maladie d'Alzheimer peut par la suite se révéler salutaire pour traiter d'autres maladies o? il y a trop peu de synapses comme dans la maladie de Parkinson.


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Le vieillissement est affecté par la qualité alimentaire

Une nouvelle étude de l'institut de la biologie du vieillissement Max Planck, publiée dans le journal médical Nature, le 3 décembre 2009, peut aider ? comprendre l'effet positif de la restriction diététique sur le vieillissement sain. Des données précédentes, provenant de différentes organismes ayant pratiqué des expérimentations sur les mouches ? fruits et les souris, ont prouvé que la restriction diététique augmentait la longévité, mais avec un effet secondaire négatif potentiel de fertilité diminuée. Ainsi la mouche ? fruits femelle se reproduit moins fréquemment lorsqu'elle est alimentée par un régime ? basses calories, cependant ses capacités reproductrices durent plus longtemps. Ceci est le résultat d'un processus évolutionnaire : des aliments essentiels sont détournés vers la survie au lieu de la reproduction.Les chercheurs de l'institut nouvellement fondé pour la biologie du vieillissement Max Planck ? Cologne (Allemagne), ont étudié le bénéfice retiré lors de restrictions alimentaires spécifiques de nutriments ou de calories en manipulant l'alimentation des mouches ? fruits femelles.Ces animaux ont été alimentés par un régime ? base de levure, de sucres et d'eau comprenant des quantités différentes d'aliments clés tels que les vitamines, les lipides et les acides aminés. Les scientifiques ont pu prouver que la longévité et la fertilité sont affectés par une combinaison des types et de la qualité des acides aminés. La variation de quantité des autres aliments a eu peu ou pas d'effet. En outre les auteurs ont découvert dans les études précédentes que les niveaux d'un acide aminé particulier, la méthionine, était cruciaux pour l'augmentation de la durée de vie sans diminution de la fertilité. En manoeuvrant soigneusement l'équilibre des acides aminés la durée de vie et la fertilité ont été maximisées. Pour la première fois ceci indique qu'il est possible de prolonger la durée de vie sans restriction diététique globale et sans abaisser la capacité de reproduction.Les effets de la restriction diététique sur la durée de vie sont un trait de l'évolution des espèces; les chercheurs croient que les mécanismes essentiels s'appliquent l? également. De plus, quoique le génome humain ait environ quatre fois plus de gènes que celui de la mouche ? fruits, il y a beaucoup de similitudes génétiques, permettant aux résultats constatés d'être d'importance également pour les humains.


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