 |
|
|
Le traitement ? long-terme des ménorragies avec le stérilet au levonorgestrel Selon l'article du Dr Rauramo et collaborateurs paru dans Obstetrics and Gynecology, le traitement ? long-terme des ménorragies ( saignements utérins menstruels ) sans causes significatives telles que cancer, fibromes sous muqueux, polypes, avec le stérilet au levonorgestrel est une thérapie efficace.La solution radicale dans ces cas est l'hystérectomie ( ablation chirurgicale de l'utérus ). C'est cependant une mesure extrême justifiée seulement pour des patientes n'ayant pas répondu aux autres traitements et qui ne désirent pas de grossesse future.Typiquement le traitement commence avec une progestérone ou un combiné oestrogène et progesterone (si une contraception est souhaitée). La réponse au traitement hormonal est variable. Parmi les autres traitements médicaux disponibles, les anti inflammatoires non stéro?diens peuvent réduire le saignement menstruel jusqu'? 50%. L'emploi de ces médicaments est souvent associé avec des effets secondaires. Ce qui fait qu'ils ne sont pas retenus comme premier choix thérapeutique.Un autre traitement est la résection de l'endomètre. Ce traitement est employé comme second choix si la thérapie médicale a échoué. Il est efficace et conduit ? environ 90% d'amélioration des symptômes. C'est une option chirurgicale chez des patientes qui désirent garder leur utérus ou qui ne sont pas ? même de supporter une chirurgie plus importante.Dans l'étude conduite par le Dr Rauramo, le stérilet intrauterin au lévonorgestrel a été comparé avec la résection de l'endomètre. Le stérilet au lévonorgestrel mis en place pour 5 ans induit une atrophie de l'endomètre.L'étude a inclus 60 femmes ayant comme symptôme primaire des ménorragies. Elles furent traitées soit par le stérilet soit par résection de l'endomètre. Le suivi fut de 3 ans. Les évaluations des pertes sanguines du groupe lévonorgestrel ont diminué du score de 261.5 ? 7 et les patientes du groupe résection de 311 ? 4.Les auteurs en concluent que le stérilet au lévonorgestrel est aussi efficace que la résection de l'endomètre. Ils proposent dès lors d'intégrer le stérilet comme traitement de première ligne. Ils notent en outre l'avantage par rapport ? la résection qu'une fois le stérilet enlevé la femme retrouve sa fertilité.Bien que cette étude ait été sponsorisée par les fabricants du dispositif, et que deux des auteurs sont employés de l'entreprise, cette modalité thérapeutique est ? considérer dans ces cas difficiles étant donné les résultats énoncés ci dessus, sa facilité et son caractère réversible en cas d'insuccès. Source : Obstetrics & Gynecology. 2005; 104 (6) : 1314-1321 Lire :
|
|
|
|
Le Ru-486 ( Mifegyne - Mifepristone ) est efficace en tant que pilule du lendemain L'article du Dr. Haitham Hamoda de l'université d' Aberdeen et ses collègues qui vient d'être publié dans le numéro de décembre 2004 de Obstetrics and Gynecology implique près de 2000 femmes.Ces femmes ayant besoin d'une pilule du lendemain ont re?u dans les cinq jours qui ont suivi la relation sexuelle sans protection une contraception d'urgence soit le Norlevo ( levonorgestrel : un progestatif contenu dans de nombreuses pilules contraceptives ) soit la mifegyne ( une antiprogestérone ).L'efficacité, les effets secondaires et l'acceptabilité d'une dose unique de 10 mg de mifepristone a été comparée aux mêmes critères ? la dose de 2 fois 750 microgrammes de levonorgestrel pris ? 12 heures d'intervalle. Actuellement on préconise une dose unique de la pilule au levonorgestrel ( Norlevo ).Les taux d'échec furent de 1,5% avec la mifepristone et 2,3% avec le levonorgestrel, ce qui n'est pas statistiquement significatif. Cependant on ne peut pas exclure statistiquement la possibilité que le levonorgestrel soit moins efficace que la mifepristone.L'acceptabilité fut équivalente : 94% de femmes furent satisfaites avec la mifepristone et 91% avec le levonorgestrel.La disponibilité est fort différente : le Norlevo est en vente libre sans prescription médicale nécessaire et se trouve dans toutes les pharmacies, la mifepristone peut depuis peu, en France, être prescrite en dehors d'un contexte de pharmacie hospitalière, ce qui n'est pas le cas notamment en Belgique. Lire :
|
|
|
|
contraception d'urgence Nouvelles modalités et nouveaux dosages préconisés par le conseil médical de l'IPPF pour la contraception d'urgence. Dans la section traitant des méthodes hormonales de Contraception d'urgence de nouveaux dosages sont recommandés pour le levonorgestrel (Norlevo).Il est maintenant recommandé d'utiliser une seule dose 1.5 mg. Les pilules de levonorgestrel prises seront d'autant plus efficaces qu'elles sont prises le plus précocément après le rapport sans protection et seront le plus efficace si elles sont prises dans les 3 jours (72 heures), elles ont encore un certain effet jusqu'? 5 jours après le rapport sans protection.SOURCE: IPPF, 28 Avril 2004 Lien pour l'article complet en anglais Lire :
|
|
|
|
Données récentes au sujet du traitement hormonal substitutif de la Ménopause Données récentes au sujet du risque de cancer du sein associé au traitement hormonal substitutif (THS). Ces données concernent les résultats de la "Million Women Study", une étude de cohorte ayant porté sur un peu plus d'un million de femmes britanniques ménopausées; ces résultats ont été publiés dans le Lancet du 9 aout [362, 419-427 (2003) + editorial 362, 414-415 (2003)]. | La "Million Women Study" confirme un certain nombre de données déj? connues: Le THS ? base d'un oestrogène et d'un progestatif augmente le risque de cancer du sein. On peut s'attendre ? ce que 320 nouveaux cas de cancer du sein apparaissent dans une population de 10.000 femmes dont l'?ge est compris entre 50 et 64 ans et ne recevant pas de THS. On a calculé que, pour 10.000 femmes dont l'?ge est compris entre 50 ? 64 ans et prenant pendant 5 ans une combinaison d'un oestrogène et d'un progestatif, on peut s'attendre ? 60 cas supplémentaires de cancer du sein. Cette augmentation du risque est comparable ? l'augmentation du risque qui, dans le cadre d'une étude randomisée ? grande échelle dénommée Women's Health Initiative, fut observée chez des femmes traitées par la combinaison d'oestrogènes conjugués et de médroxyprogestérone acétate (MPA).
| La Million Women Study confirme que le risque de cancer du sein augmente avec la durée du THS, avec une augmentation graduelle après la première année de traitement. La Million Women Study livre les données complémentaires suivantes:Le THS ? base d'un oestrogène seul et le THS ? base de tibolone (Livial) augmentent tous les deux le risque de cancer du sein, bien que l'augmentation soit moins marquée que celle observée avec le THS ? base d'un oestrogène et d'un progestatif. | Le risque de cancer du sein ne semble être influencé ni par le type d'oestrogène (oestrogènes conjugués, éthinyloestradiol), ni par le type de progestatif (MPA, norethisterone, norgestrel, levonorgestrel), ni par la voie d'administration de l'oestrogène (orale, transdermique -patch-, ou implant), ni par les modalités d'utilisation du progestatif (administration séquentielle ou continue). | Lire :
|
|
|
|
La pilule du lendemain : autres modalités La technique traditionnelle consiste ? prendre dans les 12 heures après une relation non protégée deux pilules contraceptives contenant du levonorgestrel suivie douze heures après de deux autres pilules. L' étude s'est divisée en trois groupes : le premier recevant les pilules classiques, le second recevant une pilule contenant un autre progestatif (norethindrone) et le troisième groupe ne recevant qu'une seule dose de la médication classique Les résultats furent similaires. Les effets secondaires (nausées et vomissements) furent réduits de moitié chez les personnes utilisant une dose unique. Obstet Gynecol. 2003 Jun;101(6):1160-7. Ellertson C, Webb A, Blanchard K, Bigrigg A, Haskell S, Shochet T, Trussell J.L' utilisation de la pilule du lendemain entre 72 et 120 heures après une relation non protégée n'a pas amené de différence significative par rapport ? un groupe témoin ayant re?u la pilule du lendemain dans les 72 heures suivant la relation non protégée . Il appara?t donc que la limite classique des 72 heures est trop restrictive. Ellertson C, Evans M, Ferden S, Leadbetter C, Spears A, Johnstone K, Trussell J.Commentaire : l'utilisation d'autres formes peut donc être envisagée en cas de nécessité ou de non disponibilité de la pilule norlevo et la durée d'activité étendue ? 120 heures. Obstet Gynecol. 2003 Jun;101(6):1168-71. Lire :
|
|
| |
 page précédente  |
 page suivante 
 page précédente  page suivante 
| 
|