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Amélioration significative des taux de succès de l'insémination artificielle

Dans un futur proche, une nouvelle méthode pourra aider les couples sans enfants ? procréer. Le procédé au microscope améliore de manière significative le taux de succès des injections de sperme intracytoplasmiques ( ICSI ).La découverte a été faite par les scientifiques de l'université de Bonn, conjointement avec des collègues chinois et des partenaires industriels, lors d'une étude conduite chez 124 femmes.Le taux moyen de succès de cette technque est, jusqu'? présent, d'environ un tiers dans les divers centres médicaux. La technique actuelle a permis de doubler ce taux de succès. Les résultats du travail des auteurs est publié dans le journal Reproductive BioMedicine de Janvier 2008.Pour beaucoup de couples l'icsi est le dernier espoir pour avoir un enfant. Selon le Dr. Markus Montag, la méthode est recommandée chez l'homme qui produit trop peu de cellules spermatiques.Les médecins peuvent dans la plupart des cas extraire des spermatozo?des fonctionnels y compris du tissu testiculaire pour ensuite les injecter dans l'ovule. La partenaire doit subir un traitement hormonal de préparation. Il en résulte plusieurs ovules m?rs par cycle alors qu'habituellement il y en a qu'un. Après 26 heures un embryon se forme.A ce moment les auteurs disent devoir choisir les ovules fécondés ? implanter dans l'utérus. Les protocoles actuels limitent l'implantation ? 1 ou 2 ou exceptionnellement 3 ovules ; ceci pour éviter les grossesses multiples, le risque augmenté de fausses couches, d'accouchements prématurés et de malformations.Jusqu'? présent le choix de l'ovule fertilisé ? implanter est pratiqué au hasard. Il est cependant connu aujourd'hui que tous les ovules n'ont pas la même qualité. En utilisant une technique spéciale les scientifiques de l'université de Bonn choisissent les candidats les plus souhaitables.Pour ce faire ils observent les ovules avec un microscope particulier. Les ovules apparaissent au microscope avoir un anneau luminescent rouge orangé. Au plus celui-ci est important, au plus il brille de manière uniforme, au plus les chances sont importantes qu'ils deviennent un enfant.Si les médecins utilisent 2 bons ovules dans l'expérimentation le taux de succès observé sera de plus de 50 %. Avec un bon et un mauvais ovule le taux de succès reste de 40 % et en utilisant seulement deux mauvais ovules, le taux n'est plus que de 20 %. Selon l'auteur les bons ovules sont rares. Seuls 20 % des cellules ont une couleur orangée régulière intense.L'équipe médicale de l'université de Bonn conduite par le Dr. Markus Montag et le Professeur Hans van der Ven, a également mis au point un software qui analyse les images vues au microscope et propose les cellules les plus souhaitables pour l'implantation. Ce procédé peut, selon les auteurs, être utilisé en routine clinique sans problèmes et avec peu d'efforts.


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Risques et bénéfices de l'accouchement par césarienne

En 1937, aux Etats-Unis, la fréquence moyenne d'accouchements par césarienne était de 3 %. En 2005 les taux étaient de plus de 30 % soit 10 fois plus. C'est ce que nous révèle l'article du Dr Jeffrey L. Ecker, M.D., professeur associé et du Dr Fredric D. Frigoletto, Jr., M.D. professeur d'obstétrique et de gynécologie ? l'école médicale de Harvard, paru dans le New England Journal of Medicine de mars 2007.Selon les auteurs au cours du XXe siècle il y a eu des changements substantiels dans la morbidité et la mortalité néonatale et maternelle. En 1937, 6 % des patientes primipares décédaient après un accouchement par césarienne, un risque qui a été divisé par plus de 1000. A ces époques le risque de décès pendant l'accouchement primait sur la décision de pratiquer une césarienne et chacun tolérait un plus grand risque de complications maternelles ou néonatales consécutifs ? l'accouchement par voie vaginale que ce que l'on accepte aujourd'hui.Actuellement les femmes enceintes aux USA différent de leurs aieules. Elles pèsent davantage et sont plus ?gées. Depuis 1990 les accouchements de femmes de 35 ? 39 ans et de 40 ? 44 ans ont augmenté de 43 % et 62 % respectivement. De plus le nombre de nouveau-nés prématurés ou de petit poids a augmenté en partie en raison du nombre augmenté de grossesses multiples dont beaucoup sont la conséquence de la technologie de reproduction assistée. Tous ces changements ont été associés avec une augmentation du nombre de césariennes.Les recommandations médicales ont également changé les pratiques. Par exemple disent-ils, des études sérieuses et attentives des tentatives d'accouchements par voie vaginale après une césarienne antérieure ont mené ? la conclusion que la césarienne répétitive, parce qu'elle est associée avec des taux inférieurs de complications majeures maternelles et infantiles était plus s?re.Pour les auteurs, les changements de comportements des médecins sont plus difficiles ? évaluer que ceux des patientes. Beaucoup de praticiens croient vivre une crise de la malpractice (mauvaise pratique). En moyenne les obstétriciens américains ont trois affaires juridiques ou procès pendant leur carrière. La perception par les médecins du risque de suites judiciaires peut, selon eux, être corrélée positivement avec la tendance ? pratiquer des césariennes.A l'encontre de ces influences stimulant le taux de césariennes sont les risques de la méthode et ses conséquences. En dehors des risques immédiats l'objection spécifique ? la césarienne est la future santé reproductive de la mère puisque les grossesses ultérieures seront associées avec une augmentation du risque de fausse couche, de grossesse extra-utérine, de placenta praevia et de placenta accreta. Cependant en prenant leur décision les patientes et leurs médecins souvent ne pensent qu'au contexte de la grossesse actuelle.Plus généralement la critique du taux élevé de césariennes est qu'elles semblent être non nécessaires. Beaucoup de césariennes peuvent appara?tre ? première vue non nécessaires. Par exemple la plupart des enfants nés par césarienne ? cause d'un rythme cardiaque foetal jugé être non réassurant naissent sains et vigoureux renfor?ant la perception que l'accouchement par césarienne n'était pas nécessaire dans de telles circonstances.La question clé, pour les auteurs, est ? la fois d'évaluer le nombre nécessaire de césariennes pour éviter un problème néonatal et le risque qui est considéré comme acceptable. Le risque que les femmes souhaitent actuellement assumer en échange d'un bénéfice potentiel spécifique pour le nouveau-né a évolué. Le taux de risque adverse qui était toléré dans le passé pour éviter une césarienne n'est plus accepté. Actuellement en fonction de tous les changements qui ont eu un impact sur le processus de l'accouchement , le taux de césariennes va, ? leur avis, probablement continuer sa croissance.


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Prévalence d'images radiologiques d'hémorragies intracraniennes chez les nouveau-nés asymptomatiques

Les hémorragies intracraniennes des nouveau-nés asymptomatiques après un accouchement par voie vaginale ? terme apparaissent être communes avec une prévalence de 26 %.C'est ce que rapporte un article du Dr Christopher B. Looney, BS, et collaborateurs du département de psychiatrie de l'école de médecine de l'université de Caroline du Nord, publié dans le journal médical Radiology.L'étude avait pour but d'évaluer rétrospectivement la prévalence des hémorragies intracraniennes néonatales et leurs relations aux facteurs de risques.Les nouveaux-nés furent examinés par résonance magnétique. Les images ont été contrôlées par des neuro radiologues ayant douze ans d'expérience. Le dossier médical fut revu de manière prospective et rétrospective pour les facteurs de risques qui ont inclus la méthode d'accouchement, la durée du travail et l'évidence d'un traumatisme ? la naissance.Le nombre de nouveau-nés évalués fut de 97. L'?ge de ceux ci fut compris entre 1 et 5 semaines. Une évaluation complète par résonance magnétique fut pratiquée chez 88 nouveau-nés (44 de sexe masculin et 44 de sexe féminin - 65 accouchements par voie vaginale et 23 par césarienne).L'examen a identifié 17 nouveaux-nés ayant eu une hémorragie intracranienne; 7 enfants avaient plusieurs types d'hémorragies. Tous les nouveaux-nés ayant une hémorragie intracranienne sont nés par voie vaginale; la prévalence des hémorragies intracraniennes fut de 26 %.Les hémorragies intracraniennes asymptomatiques furent significativement associées avec les accouchements par voie vaginale, mais ni avec la durée du travail, ni avec des traumatismes, ni avec une assistance ? l'accouchement.


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Evaluation des traitements de l'infertilité due au syndrome des ovaires micro-polykystiques

Dans l'édition de février 2007 du New England Journal of Medicine, les auteurs, le Dr Richard S. Legro, M.D., et collaborateurs du Cooperative Multicenter Reproductive Medicine Network, publient les résultats des différentes thérapeutiques habituelles de ce syndrome qui est une cause fréquente d'infertilité.En pratique le clomiphène (clomid) et la metformine ( glucophage : un médicament qui augmente la sensibilité du foie et d'organes périphériques ? l'insuline ) sont utilisés soit seuls soit en combinaison pour induire une ovulation. Jusqu'? présent la meilleure thérapeutique n'était pas connue.Les auteurs ont suivi 626 femmes infertiles souffrant d'ovaires micro-polykystiques, les unes recevant du citrate de clomiphène + un placebo, les autres recevant de la metformine + un placebo et le troisième groupe recevant une combinaison de metformine et de clomiphène. Les traitements furent suivis pendant six mois. Ils furent cependant suspendus lors du début d'une grossesse et les patientes furent alors suivies jusqu'? l'accouchement.

  • Le pourcentage total de naissances d'enfants vivants fut de 22,5 % (47/209) dans le groupe clomiphène
  • il fut de 7,2 % (15/208) dans le groupe metformine
  • et il fut de 26,8 % (56/209) dans le groupe combiné
Le taux de grossesses multiples fut de 6 % dans le groupe clomiphène, de 0 % dans le groupe metformine et de 3,1 % dans le groupe ? thérapeutique combinée. Le taux des avortements spontanés au cours du premier trimestre ne fut pas significativement différent dans les trois groupes.A l'exception des complications de la grossesse les effets secondaires furent similaires dans les 3 groupes; bien que les effets secondaires gastro-intestinaux furent plus fréquents dans le groupe metformine et les symptômes vaso moteurs plus fréquents dans le groupe clomiphène.En conclusion, selon les auteurs le clomiphene est supérieur ? la metformine dans le but de traiter les femmes infertiles souffrant d'ovaires micro-polykystiques bien que le taux de grossesses multiples soit une complication plus fréquente dans le groupe clomiphène.Lien connexe


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L'ocytocine protège le foetus pendant l'accouchement

Des chercheurs de l'unité Inserm 29 ? l'Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED), sous la direction de Yehezkel Ben-Ari, viennent de démontrer pour la première fois que la mère informe et prépare le foetus ? l'accouchement gr?ce ? l'ocytocine, hormone responsable de la survenue des contractions. En effet, sous l'action de cette hormone, les neurones foetaux sont anesthésiés et donc prêts ? affronter le traumatisme et/ou le manque d'oxygène inhérents ? la naissance. Ces résultats publiés dans Science ont également des implications sur la prévention des accouchements prématurés. Les substances habituellement administrées pour contrer l'action de l'ocytocine pourraient en effet empêcher les neurones foetaux de se protéger en cas de complications.Les complications lors de l'accouchement sont des causes majeures de séquelles neurologiques graves : épilepsie, handicap moteur, retard mental, etc. En cause, le choc traumatique et/ou le manque d'oxygène au moment de la naissance qui affecte le développement du cerveau du nourrisson. Une question fondamentale restait irrésolue : le foetus est-il informé de l'imminence de l'accouchement afin de s'y préparer, et si oui, par quels mécanismes?On sait que quelques heures avant l'accouchement, sous l'action d'une série d'événements et de la diminution du taux de progestérone circulant chez la mère, l'hypothalamus fabrique puis libère une hormone dans le sang : l'ocytocine. Elle agit sur l'utérus en favorisant la survenue des contractions, sur les seins au niveau des canaux responsables de la lactation et favoriserait même le sentiment maternel. Des chercheurs de l'unité Inserm 29 ? l'Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED) sous la direction de Yehezkel Ben-Ari viennent de découvrir aujourd'hui que la mère informe et prépare le foetus ? l'accouchement gr?ce ? cette même hormone.Des enregistrements de neurones centraux de souris juste avant et après la naissance montrent qu'? ce stade les neurones sont extrêmement inhibés, un peu comme s'ils avaient été soumis ? un traitement fortement anesthésiant. Les chercheurs montrent ensuite que l'hormone ocytocine libérée par la mère juste avant l'accouchement est ? l'origine de cette inhibition. En effet, l'administration ? la mère d'une substance qui bloque les récepteurs ? l'ocytocine, par exemple celles utilisées en pratique clinique humaine pour retarder le travail et empêcher des naissances prématurées, bloque cette inhibition.Roman Tyzio et ses collègues montrent ensuite que le cerveau du nouveau-né est beaucoup plus résistant ? des épisodes d'anoxie (absence d'oxygène) quand les neurones sont - endormis - sous l'effet de l'hormone que lorsque cette action est bloquée. En d'autres termes, l'hormone que libère la mère prépare le foetus ? l'accouchement en augmentant la résistance des tissus au manque d'oxygène et probablement aux traumatismes de la naissance.Ces résultats soulèvent des questions majeures quant aux pratiques autour de l'accouchement. L'utilisation de médicaments bloquant les récepteurs ? l'ocytocine pour retarder le travail et prévenir les accouchements prématurés comporte-t-elle des risques accrus pour le cerveau de l'enfant ? na?tre, du fait de la suppression de la protection apportée par l'ocytocine au cerveau en cas de complication de l'accouchement? Le faible passage de ces médicaments de la mère au foetus, leur courte durée d'action, sont des éléments en partie rassurants, mais il n'est pas possible pour l'instant de répondre avec certitude ? cette question. Les résultats de Tyzio et collaborateurs devraient donc être portés ? la connaissance des praticiens, et les inciter ? bien peser dans chaque cas le choix du médicament ? utiliser pour tenter d'empêcher l'accouchement prématuré.Il serait souhaitable de développer d'autres agents, qui bloquent par exemple les récepteurs utérins mais pas les récepteurs centraux des foetus. D'une fa?on plus générale les chercheurs estiment qu'on ne peut s'attaquer au problème des accouchements prématurés sans prendre en compte les problèmes de neuro-protection des foetus. Il est trop tôt par contre pour évaluer les implications éventuelles de ces observations sur les césariennes effectuées car les effets protecteurs des hormones ? ces stades précoces n'ont pas été étudiés ? ajoute Yehezkel Ben Ari.Communiqué par l'Inserm


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