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L'asthme d'effort favorise l'obésité...ou est-ce le contraire?

Les personnes obèses signalent souvent que l'exercice déclenche des crises d'asthme chez elles. A preuve, des 673 participants à une étude dont les résultats figurent dans la revue The Physician and Sportsmedicine, 71 % ont déclaré souffrir d'asthme d'effort. Cette découverte est d'autant plus importante que, selon Statistique Canada, 2,3 millions de Canadiens seraient asthmatiques.D'après Simon Bacon, auteur principal de l'étude, professeur adjoint au Département des sciences de l'exercice de l'Université Concordia et chercheur à l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, plus de 90 % des asthmatiques sont aux prises avec l'asthme d'effort. Les patients qui font de l'embonpoint ou qui sont obèses sont davantage touchés par l'asthme d'effort que les personnes qui affichent un poids santé. A notre connaissance, aucune étude n'a encore exploré cet aspect de la question. Par ailleurs, nous avons découvert qu'une hausse d'un point de l'indice de masse corporelle correspond à une augmentation de 9 % du risque d'asthme d'effort.Les participants à l'étude souffraient d'asthme léger, modéré ou aigu, de façon intermittente ou chronique. Ils ont dû indiquer leur poids et leur taille d'entrée de jeu, afin de permettre le calcul de leur indice de masse corporelle. Les patients ont ensuite été invités à préciser les facteurs - exercice, animaux, poussière, pollen, aspirine, stress, émotions, air froid - susceptibles de provoquer une crise d'asthme.L'asthme d'effort peut entraîner la sédentarité et la prise de poids, enclenchant dès lors une spirale descendante vers la détérioration de l'état de santé, précise le Pr Bacon. L'exercice et l'activité physique régulière constituent des éléments clés de la gestion de poids; le travail avec les asthmatiques exige donc des précautions. Il importe d'adresser ces derniers aux spécialistes appropriés, qui les aideront soit à maintenir leur poids, soit à maigrir de façon sécuritaire.Article rédigé par Simon L. Bacon, Amanda Rizk et Alicia Wright de l'Université Concordia et de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal ainsi que par Kim L. Lavoie et Ariane Jacob de l'Université du Québec à Montréal et de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. L'article : Effect of Body Mass Index on Self-Reported Exercise-Triggered Asthma, est paru dans la revue The Physician and Sportsmedicine : http://www.physsportsmed.com/index.php?article=1826


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L'aspirine aide à se protéger contre le cancer de l'intestin

Selon une étude des chercheurs de l'université d'Oxford un comprimé d'aspirine pris chaque jour pourrait prévenir d'un quart la fréquence du cancer de l'intestin et le décès consécutif à ce cancer d'un tiers. Le travail des chercheurs a été établi sur le suivi de 14.000 patients.L'aspirine est déjà largement utilisée pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les problèmes cardiaques, bien qu'un nombre significatif de personnes en bonne santé et d'âge intermédiaire ne le prennent pas étant donné le risque d'effets secondaires. Les chercheurs cependant estiment au vu du résultat de leur travail, publié dans le journal médical Lancet, que celui-ci fait pencher la balance en faveur de la prise régulière de l'aspirine chez les gens d'âge moyen.Les chercheurs ont suivi quatre groupes de personnes pendant une période de 20 ans pour identifier l'impact d'une petite dose d'aspirine prise chaque jour ( les doses utilisées ne représentant qu'un quart de celles utilisées pour traiter les maux de tête ).Leurs résultats montrent que le risque de cancer de l'intestin fut minoré de 24 % et le décès de 35 %. Dans ces conditions, quoique l'utilisation régulière d'aspirine puisse avoir des effets secondaires, les chercheurs estiment que le traitement reste à envisager car la plupart du temps les effets secondaires sont de type mineur lors des petites blessures ou des saignements de nez.Actuellement une personne sur 20, va, disent les auteurs, développer un cancer de l'intestin pendant la durée de la vie. Il est le troisième cancer en terme de fréquence. En Angleterre 16.000 personnes décèdent chaque année de cette affection.Selon l'auteur principal, le professeur Peter Rothwell, le moment le plus opportun pour prescrire cette médication est le moment du dépistage organisé de manière systématique par certains états. Cet auteur pense qu'outre l'avantage modéré pour la maladie vasculaire et le grand avantage pour ce cancer l'avenir montrera que l'aspirine pourrait également empêcher d'autres cancers. Il ajoute que les personnes à risque élevé de cancer de l'intestin, incluant les obèses et les personnes ayant une histoire familiale concernant cette maladie, devraient prendre le traitement à l'aspirine en considération particulière.


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Est-il nécessaire de restreindre la vente sans ordonnance des analgésiques

Selon un rapport parlementaire anglais, les médicaments anti-douleurs contenant de la codéine devraient être vendus en plus petit conditionnement et n'être disponibles qu'après une consultation médicale.Une enquête sur la dépendance aux médicaments comme le Nurofen montre qu'il est nécessaire d'avertir les patients des risques de toxicomanie. Selon les auteurs toute publicité pour cette catégorie d'antidouleurs devrait cesser.Le rapport demande également qu'il y ait un meilleur suivi des patients après la prescription d'analgésiques et d'antidépresseurs par leur médecin. Il estime nécessaire de mettre en place des procédures pour veiller à ce que les médecins ne prescrivent pas d'opiacés ou de tranquillisants sans raison valable.Le rapport constate qu'il y a un manque d'informations sur l'ampleur de ces toxicomanies, soit uniquement induites par les médicaments prescrits soit par les médicaments en vente libre et recommande la collecte de de ces informations.Ces dernières années des préoccupations se sont fait jour concernant le nombre de personnes prenant régulièrement des médicaments contenant de la codéine, un analgésique qui est combiné avec d'autres antalgiques tel le paracétamol, l'aspirine pour l'ibuprofène ou d'autres médicaments en vente libre.Le retrait de ce type de médicament après une utilisation prolongée peut entraîner des symptômes pseudo-grippaux, des douleurs articulaires et de l'agitation. Dans de nombreux pays y compris les Etats-Unis cette substance est interdite dans les médicaments en vente libre.L'association représentant les fabricants des pilules délivrées sans ordonnance souligne que les médicaments contenant de la codéine sont très efficaces dans le traitement de la douleur et que la plupart des informations disponibles sur la toxicomanie sont anecdotiques.Les auteurs espèrent que le rapport sera le catalyseur pour une plus grande prise de conscience des dangers potentiels que la prescription ou la vente libre de ce type de médicament peuvent causer.


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Un test pourrait prédire la probabilité d'une prééclampsie

Une équipe de l'université de Leeds a trouvé dans le plasma sanguin des femmes souffrant de cette affection des composés chimiques que l'on ne retrouve pas chez les femmes indemnes de cette affection. Les auteurs croient que ces marqueurs apparaissent plusieurs semaines avant les symptômes comme une tension artérielle trop élevée.La prééclampsie est responsable de 15 % des accouchements prématurés. La raison en est que le seul moyen de complètement traiter la prééclampsie est de pratiquer un accouchement avant terme. Sans traitement cette condition peut conduire à des convulsions, à une insuffisance rénale et à de sérieux problèmes hépatiques.Cependant les bébés nés prématurément sont à risque d'une variété de problèmes de santé incluant le retard de développement.Actuellement les tests urinaires et la prise de la tension artérielle permettent de diagnostiquer les femmes atteintes de prééclampsie après 20 semaines de gestation. Cette affection est gérée aussi longtemps que possible avec de l'aspirine et un suivi étroit.Les auteurs espèrent que les tests sanguins pourront prévenir les médecins plus tôt et conduire à une meilleure gestion de cette affection. A ce stade, selon le professeur Jimmy Walker, de l'hôpital universitaire St. James co auteur de la recherche, il ne s'agit pas d'un remède. Selon cet auteur, au plus tôt le diagnostic au plus tôt la lutte contre la maladie et les chances de maintenir la grossesse plus longtemps.Par une meilleure compréhension des mécanismes de la maladie, les chercheurs espèrent que leurs travaux pourront ouvrir la voie à un traitement plus efficace. Pour le moment, même avec cette possibilité de connaître à 16 semaines la probabilité d'une prééclampsie, une femme a de fortes chances de la développer et les médecins restent très limités au point de vue thérapeutique : le traitement consiste en aspirine, une surveillance étroite et si nécessaire le déclenchement de l'accouchement.


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Prévention secondaire de l'accident vasculaire cérébral

L'accident vasculaire cérébral (AVC) est fréquemment une maladie ? rechutes voire chronique. Son incidence est dépendante de l'?ge. Les AVC représentent la deuxième cause de mortalité dans le monde. Avec le vieillissement de la population le besoin de thérapies de plus en plus efficaces augmente.Le travail du Dr Riepe, du département de Psychiatrie, Psychotherapie, du centre médical Charité ? l'université de Berlin, (Allemagne), paru dans CNS drugs, considère les hypothèses les plus courantes et les alternatives en prévention secondaire de l'accident vasculaire cérébral.Actuellement la prévention est largement pratiquée par l'aspirine (acide acétylsalicylique), un médicament utilisé depuis plus de 100 ans.Les nouveaux médicaments comme le ticlopidine ( Ticlid - Réduction de 30 % des récidives et de 20 % de la mortalité avec une efficacité voisine dans les deux sexes.) et le clopidogrel ( Plavix - envisagé lorsque l'acide acétylsalicylique est contre-indiqué ou mal supporté, ou lorsque son efficacité est insuffisante) ont été développés plus tardivement et leur efficacité surpasse ? peine celle de l'aspirine ( l'acide acétylsalicylique diminue le risque de récidive d'environ 25% ainsi que la mortalité).D'autres médicaments utilisés pour emp?cher de manière secondaire l'accident vasculaire cérébral incluent les inhibiteurs de réductase HMG-CoA ( Statines - la diminution du taux de LDL-cholestérol par des statines réduit d'environ 30% le risque d' AVC, mais serait sans effet sur la mortalité ) et les antihypertenseurs ( L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral. Les chiffres avancés actuellement sont d'environ 40% de diminution du risque d'un premier accident vasculaire cérébral ).L'aspirine, le ticlopidine et le clopidogrel sont connus comme inhibiteurs de plaquettes ; cependant leurs effets pharmacologiques et cliniques ne sont pas entièrement expliqués par cette action inhibitrice de plaquettes.De plus, ces dernières années, on a également observé la réduction d'incidence de l'accident vasculaire cérébral avec les inhibiteurs de réductase HMG-CoA, indépendamment de leurs effets de réduction des lipides. Par conséquent les idées doivent ?tre complétées en considérant également des mécanismes qui vont au-del? de l'inhibition des plaquettes.A l'évidence l'aspirine, le ticlopidine et le clopidogrel partagent des propriétés neuroprotectrices non expliquées par le phénomène inhibiteur de plaquettes, ce mécanisme neuro protecteur étant également partagé par les inhibiteurs de réductase HMG-CoA.


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