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Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange

Des travaux de recherche perfectionnés en neuroscience entrepris par des scientifiques affiliés au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CR-CHUM) et à la Faculté de médecine de l'Université pourraient expliquer la révélation de Gras-Double dans la série des films Austin Powers : - Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange. - En plus de causer l'obésité, les aliments riches peuvent vraiment entraîner des réactions chimiques au cerveau, d'une manière qui s'apparente à celle des drogues illicites. Cela conduit ultimement à la dépression, à mesure que les effets s'atténuent, a expliqué la chercheuse principale, la professeure Stéphanie Fulton.Comme c'est le cas pour les personnes dépendantes à la drogue, un cercle vicieux s'installe, dans lequel les sentiments d'euphorie associés à la nourriture sont utilisés comme une façon de combattre la dépression. Des données indiquent que l'obésité est associée à une augmentation du risque de développer une dépression, mais nous comprenons encore mal les mécanismes neuraux et les modèles de récompense cérébraux qui relient les deux, a déclaré madame Fulton. Nous démontrons pour la première fois que la consommation chronique d'aliments appétissants à teneur élevée en gras a des effets favorisant la dépression.Madame Fulton et son équipe font partie d'un réseau de recherche dont les membres travaillent conjointement à étudier les raisons biologiques de l'obésité et des maladies qui y sont associées, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, certains cancers et, bien sûr, la dépression.


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Une micropuce implantable délivre un médicament à des femmes atteintes d'ostéoporose

Certaines personnes traitées pour leur ostéoporose pourraient bientôt échanger leur stylo à injection quotidienne contre une micropuce implantable qui libère son médicament sur commande à distance rapporte une nouvelle étude paraissant le 16 février 2012 dans la revue Science Translational Medicine.L'essai clinique, portant sur un groupe de femmes ayant de l'ostéoporose au Danemark, est le premier à tester une micropuce à commande sans fil capable de libérer à tout moment un médicament dans l'organisme et permet une introduction rapide de médicaments dans le sang, comme dans le cas d'une injection.Les auteurs estiment que la micropuce sera une option plus séduisante et moins chère que l'utilisation à long terme de stylos injecteurs préremplis chaque jour.L'implant pourrait aider à éviter le fort taux d'abandon de l'observance et à élever de manière spectaculaire la qualité de vie de millions de personnes atteintes d'ostéoporose. L'appareil pourrait aussi être utile dans le traitement d'autres maladies chroniques comme la sclérose en plaques, la maladie cardiaque ou même le cancer.Le suivi pendant 12 mois a permis aux chercheurs de montre que l'implant libérait le médicament, le tériparatide, aussi efficacement que les injections quotidiennes. Le traitement a amélioré la formation de tissu osseux et réduit les risques de fracture comme l'a attesté la mesure des marqueurs biochimiques de formation, de masse et de résorption osseuse.


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Percée majeure en génétique : cancer du cerveau chez l'enfant

Une équipe de scientifiques internationale dirigée par l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM) a réalisé une percée majeure en génétique qui pourrait révolutionner, à l'avenir, les traitements de cancers pédiatriques.Les chercheurs ont découvert deux mutations génétiques responsables de près de 40 pour cent des glioblastomes chez l'enfant - une des formes les plus mortelles de cancer du cerveau qui ne répond pas aux traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. Ces mutations seraient impliquées dans la régulation de l'ADN, ce qui expliquerait la résistance de la tumeur aux traitements traditionnels. Cette découverte pourrait avoir des implications importantes sur le traitement d'autres cancers. L'étude a été publiée en 2012 dans le journal Nature.Ces mutations empêchent les cellules de se différencier normalement et aident à protéger l'information génétique de la tumeur, la rendant moins sensible aux traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, nous explique la docteure Jabado, hématologue-oncologue pédiatre à L'Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et principale chercheuse de l'étude.Les tumeurs du cerveau sont la première cause de décès chez l'enfant par cancer en Europe et en Amérique du Nord. Le glioblastome chez l'enfant et l'adolescent reste mortel et les chances d'en guérir sont nulles. Chaque année, au Canada, 200 enfants décèdent de ce type de cancer. La plupart des enfants décèdent au cours des deux années suivant le diagnostic, indépendamment du traitement.


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Mutations germinales et risque de cancer de la prostate

Les antécédents familiaux sont un facteur de risque important pour le cancer de la prostate. Des études ont impliqué le chromosome 17q21-22 comme un lieu possible d'un gène de susceptibilité de cancer de la prostate.Le Dr Kathleen Cooney, professeur d'urologie à la faculté de médecine de l'université du Michigan et ses collborateurs ont examiné plus de 200 gènes par séquençage de l'ADN germinal à partir de 94 patients non apparentés atteints de cancer de la prostate provenant des familles sélectionnées. Les chercheurs ont découvert que des membres de quatre familles différentes étaient porteurs de la même mutation du gène HOXB13.La mutation génétique a ensuite été découverte chez 72 hommes, soit 1,4 % des 5.100 patients traités antérieurement pour ce cancer à l'hopital Johns Hopkins ou à l'université du Maryland.La mutation est associée à un risque significativement accru de cancer héréditaire de la prostate. Le rare gène mutant accroît de dix à vingt fois le risque de cancer de la prostate chez les hommes.Article paru le 12 janvier 2012 dans le New England Journal of Medecine par les Drs Charles M. Ewing, MS, Anna M. Ray, MS, Ethan M. Lange, Ph.D., Kimberly A. Zuhlke, BA, Christiane M. Robbins, MS, D. Waibhav Tembe, Ph.D., Kathleen E . Wiley, MS, Sarah D. Isaacs, MS, Dorhyun Johng, BA, Yunfei Wang, MS, Chris Bizon, Ph.D., Guifang Yan, BS, Marta Gielzak, BA, Alan W. Partin, MD, Ph.D ., Vijayalakshmi Shanmugam, Ph.D., Tyler Izatt, MS, Shripad Sinari, MS, David W. Craig, Ph.D., S. Lilly Zheng, MD, Patrick C. Walsh, MD, James E. Montie, MD , Jianfeng Xu, MD, Dr.PH, John D. Carpten, Ph.D., William B. Isaacs, Ph. D., et Kathleen A. Cooney, MD - N Engl J Med 2012; 366:141-149January 12, 2012


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Un composé anticancéreux qui épargne les cellules saines

L'acide lithocholique, naturellement synthétisé par le foie pendant la digestion, a été sérieusement sous-estimé. En effet, une étude publiée dans la revue Oncotarget démontre que cet acide peut détruire plusieurs types de cellules cancéreuses, comme celles de certaines tumeurs cérébrales et du cancer du sein. L'équipe de recherche, dirigée par l'Université Concordia, comprenait des scientifiques de l'Université McGill, de l'Institut Lady Davis de l'Hôpital général juif de Montréal et de l'Université de la Saskatchewan.Des travaux antérieurs menés par la même équipe avaient montré que l'acide lithocholique prolongeait la durée de vie de la levure. Cette fois, l'équipe a découvert que cet acide peut éliminer sélectivement les cellules cancéreuses tout en épargnant les cellules normales. Cela pourrait constituer une amélioration considérable par rapport aux médicaments de la chimiothérapie, qui détruisent indistinctement cellules cancéreuses et cellules saines.L'acide lithocholique ne détruit pas seulement les cellules cancéreuses individuelles. Il pourrait aussi empêcher la croissance de la tumeur, explique Vladimir Titorenko, auteur principal de l'étude, titulaire de la Chaire de recherche de l'Université Concordia en génomique, biologie cellulaire et vieillissement, et professeur au Département de biologie.Qui plus est, l'acide lithocholique empêche les tumeurs de libérer des substances qui favorisent la croissance et la prolifération des cellules cancéreuses voisines. Le professeur Titorenko estime que l'acide lithocholique est le seul composé qui cible les cellules cancéreuses; il pourrait ainsi permettre d'interrompre la progression de la tumeur.


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