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Oestrogènes et risques cardiovasculaires chez les femmes ménopausées

Les femmes sont moins sujettes que les hommes aux maladies cardiovasculaires et cette différence hommes-femmes s'estompe après la ménopause. Cette observation est à l'origine de nombreuses idées reçues laissant supposer un effet bénéfique des oestrogènes sur le coeur et les vaisseaux.Aujourd'hui, de nouvelles données semblent remettre en question ces présupposés. Les résultats d'une étude menée sur 6.000 femmes âgées de plus de 65 ans par une équipe de chercheurs de l'Inserm dirigée par Pierre-Yves Scarabin (Unité Inserm 1018 - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations -) montrent pour la première fois que des taux élevés d'oestradiol sanguin exposent à un risque plus important d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral. Ces résultats ont été publiés dans The Journal of American Heart Association.Ces nouvelles données remettent de nouveau en cause le rôle bénéfique des oestrogènes sur le coeur et les vaisseaux. Les études à venir devront confirmer cet effet délétère et établir si ces résultats sont généralisables aux femmes ménopausées plus jeunes, déclare Pierre-Yves Scarabin.Source : High Level of Plasma Estradiol as a New Predictor of Ischemic Arterial Disease in Older Postmenopausal Women: The Three-City Cohort Study par Valérie Scarabin-Carré, Marianne Canonico, Sylvie Brailly-Tabard, Séverine Trabado, Pierre Ducimetière, Maurice Giroud, Joanne Ryan, Catherine Helmer, Geneviève Plu-Bureau, Anne Guiochon-Mantel et Pierre-Yves Scarabin.


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Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange

Des travaux de recherche perfectionnés en neuroscience entrepris par des scientifiques affiliés au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CR-CHUM) et à la Faculté de médecine de l'Université pourraient expliquer la révélation de Gras-Double dans la série des films Austin Powers : - Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange. - En plus de causer l'obésité, les aliments riches peuvent vraiment entraîner des réactions chimiques au cerveau, d'une manière qui s'apparente à celle des drogues illicites. Cela conduit ultimement à la dépression, à mesure que les effets s'atténuent, a expliqué la chercheuse principale, la professeure Stéphanie Fulton.Comme c'est le cas pour les personnes dépendantes à la drogue, un cercle vicieux s'installe, dans lequel les sentiments d'euphorie associés à la nourriture sont utilisés comme une façon de combattre la dépression. Des données indiquent que l'obésité est associée à une augmentation du risque de développer une dépression, mais nous comprenons encore mal les mécanismes neuraux et les modèles de récompense cérébraux qui relient les deux, a déclaré madame Fulton. Nous démontrons pour la première fois que la consommation chronique d'aliments appétissants à teneur élevée en gras a des effets favorisant la dépression.Madame Fulton et son équipe font partie d'un réseau de recherche dont les membres travaillent conjointement à étudier les raisons biologiques de l'obésité et des maladies qui y sont associées, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, certains cancers et, bien sûr, la dépression.


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Pourquoi l'organisme réagit-il différemment, selon les individus, à un régime riche en graisse ?

Une alimentation riche en graisse déséquilibre notre flore intestinale. La composition de cette flore conditionnerait la façon dont l'organisme développe certaines pathologies métaboliques comme le diabète, en dehors de toute modification génétique, du sexe, de l'âge et d'un régime alimentaire particulier. C'est ce que viennent de montrer Rémy Burcelin et Matteo Serino, chercheurs dans l'unité Inserm 1048 -Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC)-, Université Toulouse III - Paul Sabatier. Des additifs nutritionnels (les gluco-oligosaccharides, fibres alimentaires) visant le microbiote intestinal pourraient empêcher le développement de troubles du métabolisme. Ces résultats sont publiés dans la revue papier Gut d'Avril 2012.La flore intestinale ou microbiote intestinal constitue l'ensemble des bactéries vivant dans notre tube digestif. Elle regroupe environ mille espèces bactériennes différentes se nourrissant en partie de ce que nous ingérons. Chaque individu est doté d'une flore intestinale spécifique et d'un métabolisme qui diffère suivant le régime alimentaire suivi. Des études précédentes ont montré, chez la souris, qu'une alimentation riche en graisse est capable de déséquilibrer la flore intestinale, entrainant ainsi des maladies métaboliques telles que le diabète ou l'obésité.Selon les chercheurs, les bactéries présentent dans la flore intestinale pourraient prédire la survenue du diabète. Il est possible qu'une supplémentation en fibre, ciblant la flore intestinale, empêche l'apparition de maladies métaboliques (comme le diabète) même en cas de régime riche en graisse, ajoute Matteo Serino.Sources : Metabolic adaptation to a high-fat diet is associated with a change in the gut microbiota - Matteo Serino, Elodie Luche, Sandra Gres, Audrey Baylac, Mathieu Bergé, Claire Cenac, Aurélie Waget, Pascale Klopp, Jason Iacovoni, Christophe Klopp, Jérôme Mariette, Olivier Bouchez, Jerome Lluch, Francoise Ouarné, Pierre Monsan, Philippe Valet, Christine Roques, Jacques Amar, Anne Bouloumié, Vassilia Théodorou, Remy Burcelin


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Effet de deux schémas thérapeutiques intensifs sur la progression de la maladie coronarienne

Les statines sont utilisées pour réduire le nombre d'accidents cardiovasculaires et ralentir la progression des maladies coronariennes. Cependant, peu d'études ont évalué la capacité de traitements intensifs par statines en vue d'obtenir une régression de la maladieLes auteurs Stephen J. Nicholls, MB, BS, Ph.D. et collaborateurs, du département de médecine cardio-vasculaire à la Cleveland Clinic, du centre de coordination clinique pour la recherche - tous deux dans le cadre du programme de recherche cardio-vasculaire à Cleveland ainsi que des chercheurs d'autres institutions situées en France, en Allemagne à Boston et à Sydney, ont suivi 1039 patients coronariens par échographie intravasculaire, au départ et après 104 semaines de traitement avec de l'atorvastatine ( 80 mg par jour) ou avec de la rosuvastatine ( 40 mg par jour). Ils ont comparé l'effet de ces traitements intensifs, évalué ces statines, leur sécurité et les effets secondaires.Les doses maximales de rosuvastatine et d'atorvastatine ont entraîné une régression importante de l'athérosclérose coronarienne. Malgré le faible niveau de cholestérol LDL et le niveau supérieur de cholestérol HDL obtenus avec la rosuvastatine, un degré similaire de la régression du volume de l'athérome a été observé dans les deux groupes de traitement.


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Diminution de fréquence de la récurrence de certains cancers du sein par l'utilisation de statines liphophiles

De nombreuses évidences montrent ou suggèrent que les statines ont un effet sur différentes maladies autres que cardio-vasculaires, incluant le cancer et que les effets peuvent dépendre de la solubilité lipidique de statines spécifiques. De nombreuses études ont reporté une association entre l'utilisation de statines et l'incidence du cancer du sein, la relation entre l'utilisation de statines et la récurrence du cancer du sein n'avait cependant pas été encore bien étudiée.Les auteurs ont conduit une étude de population chez toutes les femmes résidant au Danemark et ayant eu un diagnostic de carcinome du sein de stade invasifs I-III entre les années 1996 et 2003. Les femmes furent suivies pendant une période médiane de 6,8 années après le diagnostic.Des statines liphophiles et hydrophiles furent prescrites.Les associations entre les prescriptions de statines et la récurrence du cancer du sein fut estimées de manière statistique avec ajustement pour l'âge, le statut ménopause, le grade histologique des tumeurs, la présence de récepteurs d'oestrogène et l'ajout de thérapeutiques adjuvants.La principale statine liphophile utilisée dans la population étudiée fut la simvastatine. Cette utilisation a montré une récurrence diminuée d'environ 10 % après 10 ans de suivi médical en comparaison avec les femmes chez qui aucune statine n'avait été prescrite. L'utilisation de statines hydrophiles n'a pas eu plus d'effet sur la récurence du cancer du sein que chez les femmes chez qui aucune statine n'avait été prescrite.En conclusion l'étude montre que la simvastatine, une statine hautement liphophile est associée avec une réduction du risque de récurrence du cancer du sein chez les patientes danoises dont le diagnostic avait été carcinome du sein de stade I à III tandis que l'association bénéfique avec les statines hydrophiles n'a pas été observée.


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