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Percée en matière de prévention chez les patients à haut risque de récidives de maladies cardiaques

Les résultats d'une importante étude clinique, menée à l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) par le Dr Jean-Claude Tardif, cardiologue et directeur du Centre de recherche de l'ICM, professeur à la Faculté de médecine et titulaire de la chaire de recherche en athérosclérose de l'Université de Montréal, viennent tout juste d'être publiés dans le journal Circulation Cardiovascular Imaging.Cette étude, qui porte sur le VIA-2291 - un médicament développé avec Via Pharmaceuticals, une entreprise de biotechnologie de San Francisco -, présente des résultats prometteurs quant à sa capacité de réduire efficacement l'inflammation, laquelle peut contribuer à la formation et à la progression de plaques d'athérosclérose et à l'infarctus.Jusqu'à maintenant, les traitements standards disponibles pour les patients présentant un syndrome coronarien aigu (angine instable et infarctus) ne permettent pas de réduire spécifiquement l'inflammation, une composante importante de l'athérosclérose. Or, les recherches des dernières années nous ont permis d'observer que la présence d'inflammation accroît significativement le risque de récidive chez ces patients. L'étude clinique réalisée auprès d'environ 200 patients et dont nous publions les résultats, démontre que le VIA-2291 offre enfin une réponse potentielle au besoin de cibler et de réduire l'inflammation. Les résultats obtenus sont d'autant plus encourageants que nous estimons maintenant que le médicament est prêt à faire l'objet d'essais cliniques à plus large échelle a déclaré le Dr Tardif.Le Centre de recherche de l'Institut de Cardiologie de Montréal a dirigé l'étude conduite dans plusieurs hopitaux au Canada et aux Etats-Unis et a analysé toutes les données, incluant celles recueillies par tomographie axiale (scanner) des artères du coeur.


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Recherche : comment améliorer le traitement des arr?ts cardiaques

Devant l'urgence d'un patient en arrêt cardiaque les médecins ont le choix entre deux traitements possibles : injecter un médicament pour dissoudre le caillot de sang (thérapie fibrinolytique) ou insérer un petit ballon pour rouvrir l'artère bouchée (intervention coronarienne percutanée primaire (IPC)). Or les directives se basent généralement sur des données d'essais cliniques qui ne prennent pas en compte tous les impératifs de la - vraie vie -. La dernière étude menée par la Dre Thao Huynh, de l'Institut de recherche du CUSM, analyse ces différences et en dégage certaines solutions pour améliorer potentiellement ce type de traitement. Elle a été publiée le 23 juin dans la revue Circulation.Cette étde a comparé les résultats de 23 essais contrôlés randomisés, réalisés dans des conditions expérimentales contrôlées, avec ceux de 32 études d'observation, basées sur des données hospitalières recueillies dans des conditions cliniques de routine.A court terme : les deux types d'études montrent la supériorité de l'IPC sur la thérapie fibrinolytique pour réduire le risque de mortalité et de récidive d'arrêt cardiaque ou d'attaque cérébrale. Néanmoins cet avantage est beaucoup plus marqué dans les essais contrôlés randomisés où les délais qui affectent le traitement des patients par IPC est plus court que dans les conditions cliniques de routine.En effet, ces résultats montrent que nous devons travailler à réduire les délais pour maximiser l'efficacité de l'IPC, explique la Dre Huynh. En matière de traitement des arrêts cardiaques, la réduction des délais de traitement est la première priorité. Il est également essentiel que les patients avec des symptômes d'arrêt cardiaque consultent un médecin rapidement. Dans le cas contraires les délais de traitement des arrêts cardiaques peuvent en être rallongés encore plus.Les essais contrôlés randomisés montrent que l'IPC est également plus efficace à long terme pour prévenir la mortalité et la récidive d'arrêt cardiaque. Par contre ce bénéfice à long terme n'est pas confirmé par les études d'observation où les patients sont traités dans des conditions cliniques de routine.Le bénéfice de l'IPC pourrait être perdu à long terme si les patients ne reçoivent pas un traitement médical optimal à leur sortie de l'hôpital. Ces médicaments sont indispensables pour empêcher les récidives, déplore la Dre Huynh.La Dre Thao Huynh est cardiologue au CUSM, chercheure en - maladie cardiovasculaires et soins intensifs - à l'Institut de recherche du CUSM. Elle est également professeur associée en cardiologie à l'Université McGill.Cet article a été cosigné par Dre Thao Huynh, Institut de recherche du CUSM, Dr Lawrence Joseph, Université McGill , Dr Stéphane Perron, Dr Jennifer O'Loughlin et Dr Pierre Théroux, Université de Montréal, Dr Michel Labrecque, Université de Laval, et DR Jack V. Tu, University of Toronto


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L'inflammation du tissu adipeux viscéral accélère l'athérosclérose chez les souris de laboratoire

Selon l'article des Drs Miuna K. Ohman MD et collaborateurs, du département de médecine interne et de la division de cardiologie ? l'université du Michigan, paru en janvier 2008 dans le journal médical Circulation, l'inflammation du tissu adipeux pourrait jouer un r?le important dans les co-morbidités liées ? l'obésité comme l'athérosclérose.Dans l'expérimentation des graisses ont été transplantées chez des souris déficientes en leptine. La transplantation a produit des niveaux physiologiques de leptine et a prévenu l'obésité et l'infertilité des souris de laboratoire.Cependant les dép?ts de graisses furent associés avec une augmentation de l'infiltration chronique par les macrophages identique ? celle observée chez les animaux obèses. L'inflammation des dép?ts de tissu adipeux transplantés fut régulée par les m?mes facteurs qui sont impliqués dans l'inflammation endogène des graisses.Pour déterminer si l'inflammation adipeuse pouvait affecter la maladie vasculaire chez les souris, les dép?ts de graisses furent transplantés chez des souris déficientes en leptine. Le plasma de ces dernières recevant les transplantations de graisses a montré une augmentation du taux de leptine, de résistine en comparaison avec le plasma des souris témoins.De plus les souris transplantées avec des graisses viscérales ont développé de manière significative plus d'athérosclérose en comparaison avec les autres animaux. Les transplantations de graisses sous-cutanées n'ont pas affecté les taux d'athérosclérose en dépit d'une inflammation similaire des tissus graisseux.Le traitement des souris transplantées avec un médicament nommé pioglitazone a réduit l'athérosclérose induite par les graisses viscérales inflammatoires. Ce médicament n'a eu aucun effet protecteur sur l'athérosclérose en l'absence de transplantations de graisses viscérales.En conclusion, les résultats selon les auteurs, indiquent que l'inflammation des graisses viscérales accélère l'athérosclérose chez les souris. Des médicaments tels que des thiazolidinediones pourraient ?tre une stratégie utile pour atténuer spécifiquement la maladie vasculaire induite par la graisse inflammatoire viscérale.


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L'addition de lait prévient les effets protecteurs vasculaires du thé

Des études expérimentales et cliniques indiquent que le thé exerce une protection contre les maladies cardio vasculaires. Cependant une question qui restait ouverte était de savoir si l'addition de lait modifiait l'activité biologique du thé.L'article des Drs Mario Lorenz et collaborateurs du service de médecine et de cardiologie de l'h?pital universitaire de Berlin, paru dans l'European Heart Journal, apporte la réponse ? cette question. Les auteurs ont en effet évalué les effets vasculaires du thé avec ou sans lait chez les humains et en cultures cellulaires chez le rat.Un nombre réduit de volontaires féminines (16) ont consommé soit 500 ml de thé noir soit 500 ml de thé noir avec ajout de 10 % de lait. Le groupe contr?le a re?u de l'eau chaude. Le thé noir a de manière significative amélioré les tests pratiqués chez les humains, ? l'inverse de l'eau chaude et du thé additionné de lait.Des expériences, pour confirmer cette découverte, furent pratiquées sur des cellules de rat. Le thé a induit une vasorelaxation et a augmenté l'activité endothéliale des cellules en culture. Tous ces effets furent complètement inhibés par l'addition de lait. Des différentes protéines contenues dans le lait, la caséine est la responsable de cet effet inhibiteur probablement en formant des complexes avec les catéchines du thé.Cette découverte indique, pour les auteurs, la nécessité d'?tre particulièrement attentif dans l'interprétation des études concernant les flavonoides nutritionnels.


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Nouveau progrès cardiologique dans le traitement par angioplastie des coronaires

Les cardiologues de l'université Thomas Jefferson ont trouvé qu'un médicament, un inhibiteur calcique déj? utilisé en cardiologie, la nicardipine (RYDENE, LOXEN), renverse le phénomène de non écoulement qui affecte certains patients qui ont eu une angioplastie, une procédure qui ouvre les artères qui sont soit bouchées, soit rétrécies par une plaque d'athérome.Le non écoulement est une condition dans laquelle après une angioplastie réussie, le vaisseau sanguin est ouvert mais la circulation sanguine vers le muscle cardiaque ne se fait pas. Ce phénomène, selon le Dr Michael Savage, M.D le directeur du laboratoire de cathétérisation, appara?t plus fréquemment dans les veines provenant de la jambe qui avaient été utilisées lors d'un pontage antérieur. Selon cet auteur, le non remplissage peut ?tre une complication potentiellement sérieuse qui place les patients ? gros risque d'attaque cardiaque ou m?me de décès.Le travail des chercheurs de l'unité cardiologique de l'université Thomas Jefferson, qui sera publié dans le journal médical de novembre Catheterization and Cardiovascular Interventions, montre le résultat de leur recherche d'efficacité et de sécurité de la nicardipine pour renverser ce phénomène de non écoulement.Parmi les 1.454 patients de l'étude, 72 ont développé un phénomène de non écoulement et furent traités avec la nicardipine pour renverser la situation; chez 71 d'entre eux ( 98 %) le problème de non écoulement fut résolu. Ce traitement fut bien toléré. Aucun patient n'eut ? souffrir d'hypotension, de blocage cardiaque ni a eu besoin d'un pacemaker temporaire.Selon les auteurs, le Dr Savage professeur associé de médecine ? l'université Thomas Jefferson et collaborateurs, l'injection intra-coronaire a été démontrée s?re et hautement efficace pour renverser le phénomène de non remplissage durant une angioplastie.Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités
Les inhibiteurs calciques - ICA


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