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Les stérilets (dispositifs contraceptifs intra-utérins) réduisent la fréquence des avortements à répétition

Une étude, provenant de l'université de Gothenburg en Suède a suivi pendant 25 ans un groupe de femmes et confirme que la pilule contraceptive orale combinée est la forme la plus commune de contraception chez les femmes de moins de 29 ans. Durant ce même laps de temps beaucoup de femmes ont eu des grossesses non désirées ayant conduit à des avortements répétés. Selon les chercheurs une plus grande utilisation d'un dispositif intra-utérin à un âge plus jeune réduirait le nombre de grossesses non désirées. Ingela Lindh est chercheur au département d'obstétrique et de gynécologie de Sahlgrenska. Elle fait partie d'un groupe d'étude qui a suivi 286 femmes pendant 25 ans de 19 à 44 ans. Les chercheurs ont trouvé que 98 % des femmes ont à un moment ou à un autre utilisé une contraception et que 95 % de ces femmes ont utilisé la pilule. La pilule contraceptive fut le moyen le plus habituel chez les femmes jusque l'age de 29 ans tandis que les femmes plus agées ont aussi utilisé le dispositif intra-utérin soit à la progestérone (mirena) soit au cuivre.Les auteurs ont alors comparé le type de contraception utilisé chez les femmes avec le nombre de grossesses apparues pendant la même période. L'observation a montré qu'il y avait un lien clair entre le type de contraception et le nombre de grossesses. Par conséquent l'opinion des auteurs est que les médecins devraient recommander davantage l'utilisation de méthodes de contraception longues et temporaires tel les dispositifs intra-utérins qui ont en grande partie réduit le nombre d'IVG ( interruptions de grossesse ) à répétition car c'est, pour les auteurs, un contraceptif plus efficace et plus permanent que la pilule.Les auteurs estiment qu'il est nécessaire que les médecins aient une gestion plus active chez les femmes ayant subi un ou plusieurs avortements. Il serait utile qu'une visite de contrôle plus rapide soit recommandée et effectuée après un avortement où l'on pourra discuter des différents moyens de contraception et préconiser l'utilisation de méthodes temporaires à long terme tel les dispositifs intra-utérins comme bonne alternative à la pilule.


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Comparaison de l'efficacité entre deux pilules du lendemain norlevo et ellaone

La pilule du lendemain ou contraception d'urgence peut prévenir des grossesses non désirées, mais la méthode déjà plus ancienne (norlevo) n'est efficace que si elle est utilisée aussi rapidement que possible après la relation sexuelle et avant l'ovulation.L'article des auteurs écossais, publié dans le Lancet fin janvier 2010, montre les résultats de la comparaison concernant l'efficacité et la sécurité des nouvelles pilules (ellaone) contenant de l'acétate d'ulipristal versus la pilule norlevo qui contient du levonorgestrel.L'étude multicentrique randomisée a concerné 2221 femmes ayant reçu soit pour 1104 d'entre elles la dose de 30 mg d'acétate d'ulipristal et pour 1117 d'entre elles la pilule contenant du lévonorgestrel.Il y a eu 15 grossesses dans le groupe ulipristal et 22 grossesses dans le groupe lévonorgestrel pour les femmes ayant pris ces médications dans les 72 heures après la relation sexuelle.Chez les 203 femmes ayant reçu la contraception de 72 heures à 120 heures après la relation sexuelle il y eut trois grossesses toutes situées dans le groupe lévonorgestrel.Au total 2,6 % des femmes du groupe lévonorgestrel sont devenues enceintes malgré la prise du médicament en comparaison avec le 1,8 % du groupe ulipristal.L'effet secondaire le plus fréquent fut des maux de tête (213 pour le groupe ulipristal et 211 pour le groupe lévonorgestrel), deux effets secondaires sérieux furent considérés comme étant probablement liés à la contraception : vertige dans un cas du groupe ulipristal et une grossesse molaire dans le groupe lévonorgestrel.En résumé l'acétate d'ulipristal offre aux femmes et au personnel soignant une alternative efficace en contraception d'urgence qui peut être utilisée jusqu'à cinq jours après la relation sexuelle sans protection.En pratiqueLe Norlevo ( ou Postinor ) est à utiliser dans les 72 heures qui suivent le rapport sexuel à risque. Il faut prendre le médicament en une seule prise et le plus tôt possible car son efficacité diminue au fur et à mesure des 72 heures. Cette pilule est en vente libre en pharmacie.EllaOne est à utiliser dans les 5 jours qui suivent le rapport sexuel à risque. Il faut prendre le comprimé en une seule prise. Son efficacité est de 97% durant les 5 jours et ne diminue pas. Elle n'est délivrée en pharmacie que sur ordonnance médicale.


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Pilule du lendemain ou du surlendemain : Ellaone

Qu'est-ce qu'Ellaone ? Ellaone est un médicament contenant le principe actif ulipristal acétate. Il est disponible en comprimés blancs (30 mg). Dans quel cas Ellaone est-il utilisé ? Ellaone est un contraceptif féminin d'urgence à prendre dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive (comme une déchirure du condom pendant le rapport). Le médicament n'est délivré que sur ordonnance.Comment Ellaone est-il utilisé ? Ellaone se prend à raison d'un comprimé dès que possible, mais au plus tard dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le comprimé peut être pris au cours ou en dehors des repas. Si la femme vomit dans les trois heures suivant la prise du médicament, elle doit prendre un autre comprimé. Ellaone peut être utilisé à n'importe quel moment du cycle menstruel.Comment Ellaone agit-il ?La survenue d'une grossesse nécessite une ovulation (libération d'un oeuf), suivie de la fécondation de l'oeuf (fusion avec un spermatozoïde) et d'une implantation dans l'utérus. L'hormone sexuelle progestérone stimule la production des protéines qui jouent un rôle dans la programmation de l'ovulation et la préparation de la muqueuse utérine à recevoir l'oeuf fécondé. Le principe actif d'Ellaone, l'ulipristal acétate, agit comme un modulateur des récepteurs de la progestérone. Cela signifie qu'il se fixe sur les récepteurs auxquels se lie normalement la progestérone, empêchant ainsi l'hormone d'exercer son effet. Par son action sur les récepteurs de la progestérone, Ellaone empêche les grossesses en interférant avec l'ovulation et peut également induire des modifications au niveau de la muqueuse utérine.Quelles études ont été menées sur Ellaone ? Les effets d'Ellaone ont d'abord été testés sur des modèles expérimentaux avant d'être étudiés chez l'être humain. Dans une étude principale, Ellaone a été administré à 1.533 femmes (âgées en moyenne de 24 ans), qui avaient demandé une contraception d'urgence entre deux et cinq jours après un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le principal critère d'efficacité était le nombre de femmes qui n'ont pas été enceintes. Ce nombre a ensuite été comparé à celui des femmes qui auraient été enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive, calculé à partir des fréquences publiées. La société a également présenté les résultats d'une étude supplémentaire portant sur la comparaison d'Ellaone avec le lévonorgestrel (un autre médicament utilisé pour la contraception d'urgence). Cette étude incluait des femmes qui avaient pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive.Quel est le bénéfice démontré par Ellaone au cours des études ? Ellaone s'est avéré efficace comme contraception d'urgence. Parmi les femmes qui ont participé à l'étude principale jusqu'à la fin, 2,1% (26 sur 1241) ont été enceintes. Ce chiffre est inférieur aux 5,5% des femmes qui auraient pu être enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive. Ellaone a par conséquent évité environ trois cinquièmes des grossesses attendues. L'étude supplémentaire, qui incluait des femmes ayant pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive, a également étayé l'efficacité d'Ellaone.Quel est le risque associé à l'utilisation d'Ellaone ? Les effets indésirables les plus couramment observés sous Ellaone (chez plus d'une patiente sur 10) sont des douleurs abdominales (mal au ventre) et des troubles de la menstruation (problèmes en ce qui concerne les règles). Pour une description complète des effets indésirables observés sous Ellaone, voir la notice. Ellaone ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant présenter une hypersensibilité (allergie) à l'ulipristal acétate ou à l'un des autres composants. Il ne doit pas être utilisé par les femmes qui sont déjà enceintes.Pourquoi Ellaone a-t-il été approuvé ?Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a estimé que les bénéfices d'Ellaone sont supérieurs à ses risques pour la contraception d'urgence dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Il a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché pour Ellaone.Autres informations relatives à Ellaone:La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour Ellaone au Laboratoire HRA Pharma, le 15 mai 2009. Ce document est un résumé du rapport européen public d'évaluation (EPAR).


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Nouvelle appréciation des risques de la contraception par patchs transdermiques

L'administration des médicaments américaine (FDA) vient d'approuver les modifications ? la notice des contraceptifs par patchs transdermiques.Le laboratoire Ortho, le fabricant des patchs Evra, a demandé d'inclure dans la notice les résultats d'une nouvelle étude épidémiologique qui a constaté que les utilisatrices du dispositif de contr?le des naissances par patchs, sont plus ? risque de développer des caillots sanguins (également connus sous le nom de thromboembolie veineuse -TEV-) que les femmes qui utilisent la pilule contraceptive.Les résultats ont été obtenus dans le cadre d'un programme de surveillance des médicaments. Ils ont été recueillis chez des femmes ?gées de 15 ? 44 ans. Les résultats supportent une étude antérieure qui avait également affirmé que les femmes utilisant cette technique étaient ? plus grand risque de thrombo-embolies.Selon le Dr Janet Woodcock, MD directeur du centre d'évaluation des médicaments ? la FDA cette pratique est un exemple du travail effectué en tandem entre le fabricant de médicaments et les instances de surveillance pour tenir le public informé de nouvelles données de sécurité et d'études épidémiologiques susceptibles d'influencer des décisions concernant la santé.Etant donné que les hormones contenues dans les patchs sont traitées différemment par l'organisme humain, que les hormones contenues dans la pilule anticonceptionnelle, les femmes qui utilisent les patchs sont exposées ? environ 60 % d'oestrogènes en plus que que celles qui utilisent la pilule contraceptive typique contenant 35 microgrammes d'oestrogènes. L'augmentation du taux d'oestrogènes peut augmenter le risque d'effets secondaires y compris les thrombo-embolies.La FDA estime que le patch Evra est un moyen s?r et une méthode de contraception efficace s'il est utilisé en fonction de la notice qui recommande que les femmes ayant des facteurs de risques de thrombose veineuse discutent avec leurs médecins de l'opportunité de son emploi et envisagent d'autres options contraceptives. Plus d'infos sur le patch


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La contraception naturelle selon la méthode simptothermal est efficace

Selon le Dr Petra Frank-Herrmann et collaborateurs, chercheurs allemands ? l'université Heidelberg, la méthode naturelle de planning familial simptothermal (STM) serait aussi efficace que la pilule contraceptive. Cette méthode combine ? la fois les relevés de la température et l'observation des sécrétions cervicales pendant le cycle.Les auteurs ont trouvé que l'utilisation correcte de la méthode conduisait ? un taux de 0,4 grossesses pour cent femmes par année. Les femmes qui ont utilisé la technique de contraception par préservatif ont eu un taux de grossesses de 0,6. Dans leur étude les auteurs ont trouvé que les femmes qui n'utilisaient aucune protection pendant leur période fertile avaient eu un taux de grossesses de 7,5.Selon les auteurs, la technique doit ?tre suivie d'une manière très précise et demande un certain temps pour ?tre apprise.Lien connexe


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