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Moins d'anomalies des spermatozo?des avec l'acide folique

Une alimentation riche en acide folique pourrait réduire le nombre d'anomalies des spermatozoïdes ainsi que le nombre des enfants ayant des anomalies génétiques. L'étude des auteurs de l'université de Californie Berkeley, conduits par le Dr Brenda Eskenazi, est publiée dans le journal médical Human Reproduction de mars 2008.On estime à 4% le nombre de spermatozoïdes chez un homme sain comportant trop ou trop peu de chromosomes (une condition connue sous le nom d'aneuploidie). L'aneuploidie est reliée aux échecs de conception, aux fausses couches et à des maladies infantiles telles que le syndrome de Down, syndrome de Turner et le syndrome de Klinefelter.L'équipe de chercheurs de Berkeley a analysé 89 échantillons de sperme chez des hommes en bonne santé, non fumeurs et il leur fut posé des questions sur la consommation de zinc, d'acide folique, de vitamine C, de vitamine E et de bêta carotène.L'acide folique provenait soit de l'alimentation soit de suppléments diététiques. Les chercheurs ont trouvé une association statistiquement significative entre l'aneuploidie des spermatozoïdes et l'apport en acide folique.Les chercheurs ont souligné qu'ils n'avaient pas prouvé que les folates avaient un impact direct sur la qualité du sperme, mais simplement qu'il y avait un lien entre les deux. Ils souhaitent que davantage de recherches soient accomplies pour comprendre le mécanisme cause / effet.L'importance de l'alimentation maternelle dans la reproduction est bien connue, cette recherche suggère, selon les auteurs, que le régime alimentaire paternel pourrait également être important.Pour les auteurs, si les résultats de cette recherche sont confirmés, la recommandation de prise d'acide folique chez les hommes à raison de 400 mcg par jour devrait être révisée vers le haut chez ceux souhaitant un enfant afin de réduire le risque d'anomalies chromosomiques chez ce dernier.


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L'ajout d'acide folique au pain pourrait éviter des dépressions

Une étude des chercheurs de l'université de York et de l'école médicale Hull York conduite par le Dr Simon Gilbody, confirme l'existence d'un lien entre la dépression et des taux insuffisants d'acide folique, une vitamine contenue dans les végétaux.La recherche est publiée dans l'édition de juillet du Journal of Epidemiology and Community Health. Elle est basée sur la revue de 11 études précédentes concernant 15.315 participants.Le mois passé l'agence responsable de l'alimentation (Food Standards Agency ) a recommandé au ministre de la santé anglais d'introduire soit dans le pain soit dans la farine de l'acide folique pour prévenir les défauts du tube neural qui peuvent conduire ? des fausses couches, ? des décès dans la période néonatale ou ? des problèmes la vie durant. L'étude de York suggère que cette mesure pourrait également combattre la dépression.Selon l'auteur, bien que la recherche ne prouve pas que des taux bas d'acide folique provoquent la dépression on peut maintenant ?tre certain que les deux sont reliés. De manière intéressante il y a également des faits qui suggèrent que les suppléments d'acide folique peuvent ?tre bénéfiques aux personnes souffrant de dépression. L'auteur recommande dès lors de pratiquer de larges essais pour tester davantage cette opportunité.Des recherches récentes de la m?me équipe publiée dans l'American Journal of Epidemiology ont également prouvé que les personnes souffrant de dépression étaient porteuses d'un g?ne qui traite l'acide folique de manière moins efficace. L'identification de ce g?ne est une explication possible de la raison pour laquelle les suppléments d'acide folique pourraient aider les personnes souffrant de dépression.


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Le cannabis peut rendre plus difficile la conception et peut accroitre le nombre de grossesses extra utérine

Selon les chercheurs de l'université de Nashville, le cannabis utilisé au moment de la conception peut emp?cher les femmes de devenir enceintes. Les auteurs ont trouvé dans la drogue un ingrédient qui se lie aux récepteurs présents chez les jeunes embryons. Les récepteurs sont également présents dans le sperme et les ovulesL'ingrédient, le tetrahydrocannabinol (THC), empèche le transport et l'implantation des embryons dans l'utérus en interférant avec le système délicat d'implantation. Selon l'article publié dans le Journal of Clinical Investigation, fumer du cannabis peut conduire ? des fausses couches ou ? des grossesses extra utérine.Au tout début de la grossesse une molécule naturelle appelée anandamide est nécessaire au développement normal de l'embryon. Selon le Professeur Sudhansu Dey, et collègues de l'université Vanderbilt ? Nashville (Tennessee USA), la production de l'anandamide est soigneusement contr?lée et trop ou trop peu de celle-ci peut prévenir le développement normal de l'embryon, le transport dans l'utérus et son implantation.L'étude a montré, chez la souris, que le THC avait le m?me effet que trop d'anandamide et que l'implantation de l'embryon échouait. Selon l'auteur ce défaut d'implantation et l'échec de la grossesse chez les souris exposées ? des taux excessifs de THC, concerne les effets adverses de l'utilisation maternelle de marijuana.Selon lui ces résultats ont une signification clinique importante puisque la rétention de l'embryon dans les trompes cause des grossesses extra-utérine chez les femmes dont l'incidence est, de manière importante, en augmentation ces dix dernières années


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