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Une étude suggère qu'un nouveau médicament anticancer du sein pourrait protéger le coeur

En révélant comment un médicament anticancer du sein protège le coeur alors qu'un autre ne le fait pas, les chercheurs du centre médical de l'université de Duke croient qu'ils ont ouvert une nouvelle voie pour tester les médicaments et leurs effets secondaires possibles ainsi que pour développer de nouveaux médicaments.Les chercheurs ont comparé les actions de deux médicaments anticancer sur des cellules humaines et sur des rats. Les médicaments étaient l'ancien trastuzumab dont le nom commun est herceptine et le nouveau médicament lapatinib dont le nom commercial est Tykerb. Les résultats ont été publiés dans le journal médical Proceedings of the National Academy of Science.Un effet secondaire important du trastuzumab est qu'il peut endommager les cellules cardiaques. Des anomalies cardiaques sont découvertes chez 2 ? 7 % des femmes prenant ce médicament et environ une femme sur 10 ne peut pas le prendre ? cause de problèmes cardiaques préexistants qui les exposent ? un plus grand risque de dommages cardiologiques. A ce jour, il appara?t qu'il y a beaucoup moins d'effets cardiaques associés avec la thérapeutique au lapatinib.Les deux médicaments sont prescrits aux femmes dont les cellules cancéreuses du sein sont HER2 positifs. Près d'une femme sur 4 a cette anomalie HER2 qui est associée avec une plus grande récurrence du cancer et ? une moins bonne évolution. Le lapatinib a été approuvé en utilisation chez les femmes qui n'ont pas répondu ? la thérapeutique au trastuzumab.Selon le Dr Neil Spector, M.D., oncologue et auteur principal de l'article il est important de savoir que ces constatations proviennent d'expériences pré clinique. Bien qu'elles suggèrent une différence entre ces deux médicaments, ce serait une interprétation abusive de conclure que les femmes prenant le trastuzumab doivent changer de thérapeutique. Cependant il pourrait ?tre important de conduire des essais cliniques contr?lés pour pouvoir répondre ? cette question.Les expériences conduites sur des cellules musculaires humaines isolées indiquent que le lapatinib active une voie qui protège le muscle cardiaque des médiateurs de l'inflammation présents chez les patients cancéreux, particulièrement chez ceux qui ont re?u une chimiothérapie qui endommage les tissus cardiaques. En contraste le trastuzumab n'active pas cette voie protectrice.De plus, selon l'auteur, en utilisant ce système on pourrait théoriquement tenter de détecter les médicaments en développement qui auraient des effets secondaires sur les cellules cardiaques. On pourrait dès lors ?tre capable de sélectionner les médicaments candidats dont les effets secondaires cardio-vasculaires seraient les moins importants.En outre selon le Dr Spector, des médicaments similaires pourraient ?tre utilisés comme agents protecteurs dans des situations o? le coeur est agressé par exemple lors d'attaques cardiaques, de chirurgie des artères coronaires ou d'angioplasties. Un tel médicament pourrait m?me ?tre utilisé pour préserver la fonction cardiaque des coeurs devant ?tre transplantés.


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Les bénéfices de l'herceptine persistent, réduisant le nombre de décès et de récidives dus au cancer du sein

Une analyse mise ? jour de deux importantes études cliniques randomisées montre que les patientes souffrant de cancers du sein traitées avec l'anticorps monoclonal trastuzumab (herceptine) concomitamment avec une chimiothérapie vivent plus longtemps et avec moins de risques de récidive en comparaison avec les patientes traitées uniquement par la chimiothérapie. Ces deux études ont été sponsorisées par l'institut national du cancer américain.Les traitements ? l'herceptine ont été conduits chez les 20 % de patientes ayant des tumeurs HER2 +. Le suivi de quatre années a été pratiqué chez 1.989 femmes. Après ces quatre années 85,9 % d'entre elles n'avaient plus de cancer et 92,6 % étaient vivantes en comparaison avec les 73,1 % et 89,4 % respectivement des 1.979 femmes qui ne furent pas traitées par l'anticorps monoclonal. Dans ce dernier groupe 397 patientes ont développé une récidive de tumeurs ou sont décédées en comparaison avec seulement 222 patientes dans le groupe trastuzumab. Selon la présentation du Dr Edith Perez, M.D., directeur de la clinique du sein ? la Mayo Clinic et investigateur principal d'une des études, au congrès annuel de la société américaine de clinique oncologique (Asco), cela signifie qu'il y a une diminution de 52 % des récidives par l'addition de trastuzumab ? la chimiothérapie et que l'ajout de la thérapeutique monoclonale est associé avec une réduction du risque de décès de 35 %.


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L'herceptine et le risque cardiaque

Un nombre significatif de patientes ayant ? cancer du sein avancé et utilisant l'herceptine sont ? risque de conséquences cardiaques.Le Dr Francisco Esteva, professeur associé au centre du cancer Anderson, et ses collaborateurs de l'université du Texas, (Anderson Center), ont suivi 173 patientes ayant utilisé le médicament pendant une année (herceptine - Trastuzumab ). Ils ont trouvé que 28 % d'entre elles avaient développé une conséquence cardiaque. Selon les auteurs de l'article paru dans le journal médical Clinical Oncology, ce risque est acceptable car les dommages peuvent ?tre réparés dans la majorité des cas. L'herceptine n'est pas recommandée chez les patients ayant des problèmes cardio vasculaires.Parmi les 173 patients, 49 (28 %) ont eu un dommage cardiaque ; principalement une défaillance cardiaque ayant conduit dans un cas au décès de cette patiente. Parmi ces 49 patientes trente et une étaient traitées par l'herceptine seule, les autres (18) avaient re?u un traitement combiné herceptine + chimiothérapie.Chez 46 des 49 patientes atteintes, la fonction cardiaque fut améliorée après l'arr?t du traitement ? l'herceptine en prenant les médicaments habituels des maladies cardiovasculaires tels les b?tabloquants ou les inhibiteurs ACE. Selon les chercheurs le traitement ? l'herceptine peut ensuite ?tre repris.Selon le principal auteur, le médicament prolonge de manière conséquente la survie des patientes et bien que l'on ait trouvé une toxicité cardiaque, on a également montré que les effets secondaires peuvent ?tre traités, ce qui n'était pas certain avant les résultats de cette étude. Il écrit que les patientes ayant un cancer avancé du sein devraient avoir un bilan cardio vasculaire avant et pendant le traitement ? l'herceptine. Herceptine


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L'herceptine est un médicament utilisable dans le traitement du cancer de la vessie

Une étude du Professeur Maha Hussain de l'université du Michigan, vient d'?tre présentée au congrès de l'American Society of Clinical Oncology. Cette étude montre qu'un médicament employé pour traiter le cancer du sein est également actif dans le cancer de la vessie. Chez la femme ce médicament diminue de moitié le risque de récidive du cancer du sein si elles sont détectées ?tre HER2 positive.HER2 est une protéine présente chez plus de la moitié des sujets ayant un cancer de la vessie. L'herceptine fut ajoutée ? la chimiothérapie traditionnelle avec des résultats dans 70 % des cas. Ce médicament a moins d'effets secondaires que la chimiothérapie traditionnelle.L'étude a enr?lé 113 personnes ayant ? cancer de la vessie étendu ? d'autres organes. Ils ont trouvé que 52 % d'entre elles avaient des taux élevés d'HER2. Ces patients HER2 positifs avaient des tumeurs plus agressives et notamment plus de métastases hépatiques, dans les os et les poumons. Seuls 7% des patients ayant re?u une combinaison d'herceptine et de chimiothérapie ont vu leur cancer continuer ? progresser.Le Professeur Hussain note qu'il s'agit de résultats préliminaires nécessitant confirmation. Le cancer de la vessie atteint deux fois plus d'hommes que de femmes. Il est le 4ème cancer chez l'homme en terme de fréquence; il est rencontré le plus fréquemment après l'?ge de 50 ans.


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