Les informations Santé 


feed

Actualité médicale-Information-Prévention


Feed XML











 

La plupart des femmes de moins de 45 ans pourraient bénéficier de la vaccination contre le papillomavirus humain

Le travail a été présenté par le Dr Ed Susman au congrès 2008 de la société des oncologues gynécologues. Selon les auteurs la plupart des femmes, même celles âgées de plus de 26 ans et aussi celles ayant eu de multiples partenaires sexuels pourraient bénéficier du vaccin quadrivalent qui protège contre le papillomavirus humain (HPV) de type 6, 11, 16 et 18 qui représentent la plupart des agents pathogènes causant les cancers du col de l'utérus et les verrues génitales. Les auteurs ont en effet trouvé que deux tiers des femmes âgées de 24 à 45 ans n'ont pas été en contact avec le virus.L'investigateur principal, le Dr Sharmila Makhija, professeur associé de gynécologie et d'oncologie à l'université de l'Alabama à Birmingham (USA), a présenté les résultats de l'étude le 11 mars 2008 au congrès de la société des oncologues gynécologues américains. Pour cet auteur les femmes entre 24 et 45 ans peuvent donc bénéficier du vaccin quadrivalent.Selon le Dr Makhija, 92 % des femmes sont infectées par un des quatre types de virus couverts par le vaccin, ce qui suggère que ces femmes pourraient également bénéficier d'une protection partielle du vaccin. Seules 0,4 % des femmes ont eu une affection avec les quatre types d'HPV couverts par le vaccin.L'étude a inclus 3.817 femmes âgées de 24 à 45 ans. Les critères d'exclusion de l'étude ont été les femmes ayant eu une chirurgie pour des lésions suspectes du col de l'utérus, les femmes ayant eu des biopsies du col de l'utérus dans les 5 années antérieures et les femmes ayant dans leurs antécédents présenté des verrues génitales. Il n'y eut pas de limites concernant le nombre de partenaires sexuels.Les femmes ont subi des frottis de dépistage ( test Papanicolaou ) à l'admission au sein de l'étude et ensuite tous les six mois pendant 48 mois. Des tests sérologiques furent en outre pratiqués pour détecter soit une affection actuelle soit une affection antérieure par l'HPV.Les chercheurs ont rapporté 4 cas d'infection chez les 1.911 femmes qui ont reçu le vaccin et 41 cas chez les 1.908 femmes témoins. Ces résultats représentent une efficacité du vaccin de 91 %, ce qui est statistiquement hautement significatif.


Lire :

 


 

Point d'information afssaps2008 Gardasil

Gardasil est un vaccin destiné à prévenir le cancer du col de l'utérus provoqué par des infections dues à certains papillomavirus humains (HPV).Deux décès sont survenus en Allemagne et en Autriche, après l'administration d'une dose de Gardasil. Le lien entre l'administration de Gardasil et ces décès n'est pas établi. A l'issue de la réévaluation des données, l'Agence européenne du médicament (EMEA) a conclu que le rapport bénéfices / risques de Gardasil demeurait favorable.Gardasil est un vaccin destiné à protéger contre des infections causées par les papillomavirus de type 6, 11, 16 et 18 transmis par contact sexuel. Ces virus peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l'appareil génital féminin et des cancers du col de l'utérus. Gardasil dispose d'une autorisation de mise sur le marché européenne depuis septembre 2006. Il est commercialisé en France par les laboratoires Sanofi Pasteur MSD depuis novembre 2006.Selon les recommandations vaccinales, Gardasil s'adresse aux adolescentes et jeunes femmes âgées de 14 à 23 ans qui n'auraient pas encore eu de rapports sexuels, ou au plus tard durant l'année suivant leur premier rapport. Ce nouveau vaccin est admis au remboursement depuis le 11 juillet 2007.L'Agence européenne du médicament a été informée de la survenue du décès de deux jeunes femmes, âgées de 18 et 19 ans, qui avaient reçu une dose de Gardasil. Le lien entre l'administration du vaccin et ces décès n'est pas établi. A ce jour, la cause de ces décès, survenus en Allemagne et Autriche, n'est pas identifiée.On estime qu'à ce jour environ un million et demi de personnes ont été vaccinées en Europe. A l'issue de la réévaluation des données disponibles sur ce vaccin, l'EMEA considère que le rapport bénéfices/risques de Gardasil demeure favorable.L'Afssaps indique qu'aucun cas similaire n'a été signalé en France depuis la commercialisation du vaccin en novembre 2006. Depuis cette date, plus de 435.000 doses de Gardasil ont été délivrées.Par ailleurs, depuis la commercialisation du Gardasil, un plan de gestion des risques a été mis en oeuvre au niveau national et européen. Il permet de détecter et d'analyser, dans les conditions réelles d'utilisation, tout nouvel effet indésirable observé par les professionnels de santé.L'Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être signalé aux Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV).


Lire :

 


 

Lien entre les cancers oro-pharyngés et l'HPV

De nombreuses constatations suggèrent le r?le de l'HPV dans la pathogène des carcinomes oro pharyngés, cependant les données épidémiologiques demeuraient inconsistantes.Les auteurs ont suivi 100 patients ayant eu un diagnostic récent de cancer oro pharyngé et 200 patients indemnes de ce type de cancer pour évaluer l'association entre l'infection ? l'HPV et le cancer oro pharyngé.Les résultats de l'étude ont montré que le degré de l'association était augmenté avec le nombre de contacts sexuels bucco-vaginaux. Le cancer oro pharyngé fut significativement associé avec l'HPV de type 16. L'association fut augmentée chez les sujets présentant une infection ? HPV 16 quel que soit leur consommation de tabac ou leur consommation d'alcool. En contraste la consommation de tabac et d'alcool a augmenté l'association avec le cancer oro pharyngé chez les sujets n'étant pas exposés ? l'HPV 16.En conclusion, pour les auteurs l'infection orale HPV est fortement associée avec le cancer oro pharyngé sans lien avec le facteur de risque établi de la consommation du tabac ou de l'alcool.


Lire :

 


 

Etude comparative concernant neuf facteurs de risques de cancers

Une étude parue le 19 novembre 2005 dans le Lancet, par les Drs Goodarz et collaborateurs, montre qu'un tiers des cancers pourraient ?tre évités par des mesures individuelles préventives.Dans le but de réduire la mortalité, les avancées thérapeutique du cancer n'ont pas été aussi efficaces que celles concernant d'autres maladies chroniques et les méthodes de dépistage ne sont disponibles actuellement que pour quelques-uns d'entre eux. La prévention primaire par le changement de mode de vie et de l'environnement reste, estiment les auteurs dans leur rapport, la voie principale pour réduire le nombre de cancers. Ils ont étudié la mortalité dues ? 12 types de cancers attribuables ? 19 facteurs de risque.Selon le docteur Majid Ezzati, professeur ? l'école de santé publique de Harvard et principal auteur du rapport, des 7 millions de décès de par le monde dus au cancer en 2001, 35 % d'entre eux peuvent ?tre attribués ? 9 facteurs de risque. Le tabac est le premier facteur de risques : en effet 21 % des cancers lui sont attribuables. Le second responsable de cancers est une combinaison alcool et prise inadéquate de fruits et légumes. Dans les pays développés la cigarette l'alcool, le surpoids et l'obésité sont les causes les plus importantes des cancers. La transmission du virus papillome humain (hpv) est, dans les pays en voie de développement, un risque majeur de cancers du col de l'utérus.Les facteurs de risque peuvent ?tre différents d'un individu ? l'autre ou d'un pays ? l'autre; par exemple, dit-il, si vous vivez près d'un dép?t de camions qui émet beaucoup de gaz d'échappement cela sera pour vous un risque important.Selon le Dr. Graham A. Colditz, directeur du centre ? Harvard pour la prévention du cancer, les estimations du rapport sont prudentes et conservatrices. Une étude précédente avait estimé qu'il pouvait y avoir jusqu'? 60 % de cancers dus ? des facteurs modifiables; le nouveau rapport fait une estimation basse parce qu'il s'est limité aux exemples o? les données sont absolument claires.


Lire :

 













Livres
connexes


Google