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Comparaison de l'efficacité entre deux pilules du lendemain norlevo et ellaone La pilule du lendemain ou contraception d'urgence peut prévenir des grossesses non désirées, mais la méthode déjà plus ancienne (norlevo) n'est efficace que si elle est utilisée aussi rapidement que possible après la relation sexuelle et avant l'ovulation.L'article des auteurs écossais, publié dans le Lancet fin janvier 2010, montre les résultats de la comparaison concernant l'efficacité et la sécurité des nouvelles pilules (ellaone) contenant de l'acétate d'ulipristal versus la pilule norlevo qui contient du levonorgestrel.L'étude multicentrique randomisée a concerné 2221 femmes ayant reçu soit pour 1104 d'entre elles la dose de 30 mg d'acétate d'ulipristal et pour 1117 d'entre elles la pilule contenant du lévonorgestrel.Il y a eu 15 grossesses dans le groupe ulipristal et 22 grossesses dans le groupe lévonorgestrel pour les femmes ayant pris ces médications dans les 72 heures après la relation sexuelle.Chez les 203 femmes ayant reçu la contraception de 72 heures à 120 heures après la relation sexuelle il y eut trois grossesses toutes situées dans le groupe lévonorgestrel.Au total 2,6 % des femmes du groupe lévonorgestrel sont devenues enceintes malgré la prise du médicament en comparaison avec le 1,8 % du groupe ulipristal.L'effet secondaire le plus fréquent fut des maux de tête (213 pour le groupe ulipristal et 211 pour le groupe lévonorgestrel), deux effets secondaires sérieux furent considérés comme étant probablement liés à la contraception : vertige dans un cas du groupe ulipristal et une grossesse molaire dans le groupe lévonorgestrel.En résumé l'acétate d'ulipristal offre aux femmes et au personnel soignant une alternative efficace en contraception d'urgence qui peut être utilisée jusqu'à cinq jours après la relation sexuelle sans protection.En pratiqueLe Norlevo ( ou Postinor ) est à utiliser dans les 72 heures qui suivent le rapport sexuel à risque. Il faut prendre le médicament en une seule prise et le plus tôt possible car son efficacité diminue au fur et à mesure des 72 heures. Cette pilule est en vente libre en pharmacie.EllaOne est à utiliser dans les 5 jours qui suivent le rapport sexuel à risque. Il faut prendre le comprimé en une seule prise. Son efficacité est de 97% durant les 5 jours et ne diminue pas. Elle n'est délivrée en pharmacie que sur ordonnance médicale. Lire :
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Pilule du lendemain ou du surlendemain : Ellaone Qu'est-ce qu'Ellaone ? Ellaone est un médicament contenant le principe actif ulipristal acétate. Il est disponible en comprimés blancs (30 mg). Dans quel cas Ellaone est-il utilisé ? Ellaone est un contraceptif féminin d'urgence à prendre dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive (comme une déchirure du condom pendant le rapport). Le médicament n'est délivré que sur ordonnance.Comment Ellaone est-il utilisé ? Ellaone se prend à raison d'un comprimé dès que possible, mais au plus tard dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le comprimé peut être pris au cours ou en dehors des repas. Si la femme vomit dans les trois heures suivant la prise du médicament, elle doit prendre un autre comprimé. Ellaone peut être utilisé à n'importe quel moment du cycle menstruel.Comment Ellaone agit-il ?La survenue d'une grossesse nécessite une ovulation (libération d'un oeuf), suivie de la fécondation de l'oeuf (fusion avec un spermatozoïde) et d'une implantation dans l'utérus. L'hormone sexuelle progestérone stimule la production des protéines qui jouent un rôle dans la programmation de l'ovulation et la préparation de la muqueuse utérine à recevoir l'oeuf fécondé. Le principe actif d'Ellaone, l'ulipristal acétate, agit comme un modulateur des récepteurs de la progestérone. Cela signifie qu'il se fixe sur les récepteurs auxquels se lie normalement la progestérone, empêchant ainsi l'hormone d'exercer son effet. Par son action sur les récepteurs de la progestérone, Ellaone empêche les grossesses en interférant avec l'ovulation et peut également induire des modifications au niveau de la muqueuse utérine.Quelles études ont été menées sur Ellaone ? Les effets d'Ellaone ont d'abord été testés sur des modèles expérimentaux avant d'être étudiés chez l'être humain. Dans une étude principale, Ellaone a été administré à 1.533 femmes (âgées en moyenne de 24 ans), qui avaient demandé une contraception d'urgence entre deux et cinq jours après un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Le principal critère d'efficacité était le nombre de femmes qui n'ont pas été enceintes. Ce nombre a ensuite été comparé à celui des femmes qui auraient été enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive, calculé à partir des fréquences publiées. La société a également présenté les résultats d'une étude supplémentaire portant sur la comparaison d'Ellaone avec le lévonorgestrel (un autre médicament utilisé pour la contraception d'urgence). Cette étude incluait des femmes qui avaient pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive.Quel est le bénéfice démontré par Ellaone au cours des études ? Ellaone s'est avéré efficace comme contraception d'urgence. Parmi les femmes qui ont participé à l'étude principale jusqu'à la fin, 2,1% (26 sur 1241) ont été enceintes. Ce chiffre est inférieur aux 5,5% des femmes qui auraient pu être enceintes si elles n'avaient utilisé aucune méthode contraceptive. Ellaone a par conséquent évité environ trois cinquièmes des grossesses attendues. L'étude supplémentaire, qui incluait des femmes ayant pris le médicament dans les deux jours suivant un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive, a également étayé l'efficacité d'Ellaone.Quel est le risque associé à l'utilisation d'Ellaone ? Les effets indésirables les plus couramment observés sous Ellaone (chez plus d'une patiente sur 10) sont des douleurs abdominales (mal au ventre) et des troubles de la menstruation (problèmes en ce qui concerne les règles). Pour une description complète des effets indésirables observés sous Ellaone, voir la notice. Ellaone ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant présenter une hypersensibilité (allergie) à l'ulipristal acétate ou à l'un des autres composants. Il ne doit pas être utilisé par les femmes qui sont déjà enceintes.Pourquoi Ellaone a-t-il été approuvé ?Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a estimé que les bénéfices d'Ellaone sont supérieurs à ses risques pour la contraception d'urgence dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Il a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché pour Ellaone.Autres informations relatives à Ellaone:La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour Ellaone au Laboratoire HRA Pharma, le 15 mai 2009. Ce document est un résumé du rapport européen public d'évaluation (EPAR). Lire :
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Certains traitements de l'infertilité sans causes expliquatives seraient inefficaces Deux traitements habituels des problèmes de fertilité ne fonctionnent pas, selon une étude de l'université d'Aberdeen. Les directives thérapeutiques britanniques recommandent le clomid (clomiphène) et l'insémination artificielle chez les couples qui ont des problèmes de conception bien qu'aucune cause expliquative de l'infertilité n'ait été trouvée.Les résultats des essais thérapeutiques poursuivis par le Professeur Siladitya Bhattacharya et ses collègues, chez 580 femmes à l'université écossaise ont été publiés dans le British Medical Journal. Selon cette étude un tiers des couples qui souhaitent un enfant ont des problèmes d'infertilité de cause inexpliquée. Cela veut dire qu'en dépit d'une batterie de tests les médecins ne trouvent pas de raison à la non conception.Les deux options thérapeutiques préconisées incluent jusqu'à six mois d'insémination intra-utérine dans des cycles non stimulés et l'usage d'un médicament, le citrate de clomiphène, destiné à stimuler l'ovulation. Ces deux thérapeutiques sont préconisées depuis de nombreuses années car ne rien faire est un choix que les patients n'approuvent généralement pas. Jusqu'à présent cependant il y a eu peu d'études rigoureuses de l'efficacité de ces thérapeutiques.Cinq hôpitaux ont participé à l'étude ainsi que des scientifiques de l'université d'Oxford. Dans l'étude qui a duré six mois les patients suivis souffraient d'infertilité de cause inexpliquée depuis plus de deux ans. Au total 101 femmes devinrent enceintes.Parmi celles-ci 17 % devinrent enceintes de manière naturelle et donnèrent naissance à un bébé vivant. Le taux de naissance après traitement au clomid fut de 14 % et après insémination de 23 %, ce qui n'est pas significativement différent des taux de succès sans intervention.Cependant les femmes ayant subi un traitement actif ont été plus réassurées. De 10 à 20 % des femmes ayant pris des médicaments eurent des effets secondaires incluant des douleurs abdominales, des bouffées de chaleur, des nausées et des maux de tête. Le médicament a également augmenté le risque de jumeaux ou de triplets. Ces dernières situations sont plus dangereuses pour la mère et pour l'enfant qu'une grossesse unique. La thérapeutique fut cependant très utile chez les femmes qui avaient des problèmes d'ovulation.Selon les auteurs, la première chose à retenir de ce travail est un message positif disant que les chances spontanées de succès sont convaincantes. En outre, selon les auteurs, bien que les traitements soient peu onéreux, ils sont très répandus et par conséquent la somme totale d'efforts et d'argent investi est considérable. Lire :
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Comparaison des résultats d'inducteurs de l'ovulation chez les femmes souffrant d'infertilité Les Drs Wu HH, Wang NM, Cheng ML, Hsieh JN. du département d'obstétrique et de gynécologie du Changhua Christian Hospital. Changhua. Taiwan, dans l'article paru dans le journal médical Gynecol Endocrinol, apportent les résultats d'une comparaison randomisée entre inducteurs de l'ovulation ( inhibiteurs de l'aromatase - anastrozole - et citrate de clomiphène - clomid - ) chez les femmes souffrant d'infertilité. Trente trois femmes infertiles, ?gés de 25 ? 41 ans, furent enr?lées. Les patientes re?urent soit de l'anastrozole (1 mg par jour) soit du citrate de clomiphène (100 mg par jour), du jour 3 ou au jour 7 du cycle menstruel.Différentes mesures furent prises au jour 3, 8,10, au jour de l'insémination intra-utérine, 7 jours après l'insémination intra-utérine et 14 jours après celle-ci, dont le nombre de follicules m?rs ( 18 mm ou + ), l'épaisseur de l'endomètre, le taux de grossesses, le profil hormonal FSH - LH - oestradiol (E2) - testostérone et progestérone.Les paramètres de base furent similaires dans les deux groupes incluant l'?ge, l'indice de masse corporelle (IMC - BMI ), la durée de l'infertilité et les taux hormonaux au jour 3 (hormis la FSH ).Les femmes ayant re?u l'anastrozole eurent moins de follicules ovulatoires et un endomètre plus épais. Les taux de progestérone et de testostérone furent similaires dans les deux groupes. L'anastrozole a conduit ? un taux élevé de grossesses bien qu'il ait induit moins de follicules ovulatoires que le citrate de clomiphène. Les deux médicaments ont donné des réponses différentes de FSH, LH, et E2 lors des stimulations de cycle. Lire :
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Nouveau traitement hormonal potentiel de l'infertilité Une équipe médicale de l'h?pital londonien Hammersmith dirigée par le Dr Waljit Dhillo, a présenté lors du congrès de la Society for Endocrinology la possibilité de traiter certains cas d'infertilité par des injections d'une hormone, la kisspeptine. L'injection de cette hormone stimule la sécrétion des hormones qui contr?lent le cycle menstruel.La production de la kisspeptine est contr?lée par un simple gène appelé KiSS-1 par des chercheurs de Pennsylvanie. La kisspeptine a été identifiée comme étant le facteur génétique qui induit la puberté. Les humains ? qui cette hormone manque restent sexuellement immatures.Les chercheurs de l'h?pital Hammersmith ont injecté de petites doses de kisspeptine chez six volontaires féminines et ont constaté qu'après l'injection ces volontaires eurent une augmentation de la concentration sanguine de LH ( luteinising hormone ) nécessaire pour provoquer l'ovulation. La kisspeptine agit ? tout moment du cycle menstruel mais son effet est le plus important dans la phase pré ovulatoire.Le Dr Waljit Dhillo planifie actuellement de donner cette hormone ? des femmes qui n'ont pas de cycle ou qui ont des cycles irréguliers ou qui ont des cycles sans ovulation pour évaluer le potentiel futur de cette hormone comme traitement de certains cas d'infertilité. Lire :
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