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Le nouveau vaccin antituberculeux entre en phase IIb d'essai de validation

Aeras et l'Oxford-Emergent Tuberculosis Consortium (OETC) annoncent le démarrage d'une phase IIb d'essai de validation de principe d'efficacité d'un nouveau vaccin expérimental contre la tuberculose (TB) qui met en jeu des personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). L'essai aura lieu sur des sites de recherche au Sénégal et en Afrique du Sud avec le soutien financier principal provenant du Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (EDCTP).La tuberculose est une cause principale de décès pour les personnes infectées par le VIH et la seconde maladie infectieuse la plus meurtrière dans le monde. Il s'agit du premier essai de validation de principe d'efficacité chez des personnes infectées par le VIH utilisant le vaccin MVA85A, qui est actuellement en cours de développement par l'OETC (une coentreprise entre l'Université d'Oxford et Emergent BioSolutions) et Aeras. Il est prévu que cet essai génèrera d'importantes données en matière d'innocuité, d'immunogénicité et d'efficacité à propos de ce vaccin.L'essai va tester le candidat vaccin auprès d'environ 1.400 adultes âgés de 18 à 50 ans et infectés par le VIH. L'étude sera dirigée par le Conseil de recherches médicales du Royaume-Uni en Gambie, Aeras et l'Université d'Oxford et sera menée sur deux sites par l'Institut des maladies infectieuses et de la médecine moléculaire de l'Université du Cap (UCT) à Khayelitsha, en Afrique du Sud et par le Laboratoire de Bactériologie-Virologie du Centre Hospitalier Universitaire Aristide Le Dantec à Dakar, au Sénégal. Ceci fait suite au premier essai clinique de validation de principe du même candidat vaccin antituberculeux, pour lequel un enrôlement complet a été atteint récemment avec près de 3.000 nourrissons-participants en Afrique du Sud.Les essais cliniques de nouveaux vaccins contre la tuberculose doivent être une priorité urgente dans notre agenda, du fait que trop de vies sont perdues en raison de la tuberculose, surtout parmi les personnes vivant avec le VIH, a déclaré Michael Cashman, membre du Parlement européen. J'ai récemment visité un site d'essai clinique de ce candidat vaccin sur des nourrissons en Afrique du Sud et j'ai été impressionné par les progrès réalisés. J'ai hâte de voir arriver l'homologation d'un nouveau vaccin antituberculeux et je suis fier que les États membres de l'Union européenne investissent dans ces travaux d'importance cruciale.Le professeur Charles Mgone, directeur exécutif du Partenariat EDCTP a déclaré : La co-épidémie TB et VIH est dévastatrice et exige une réponse mondiale concertée. L'EDCTP en partenariat avec Aeras, Oxford-Emergent Tuberculosis Consortium et d'autres s'engage à accélérer la recherche et le développement de ce vaccin prometteur contre la tuberculose en cofinançant l'essai clinique en tant que partie essentielle de son évaluation.La tuberculose tue 1,8 million de personnes par an et plus de deux milliards de personnes dans le monde entier sont infectées par la tuberculose - environ une personne sur trois sur notre planète. Les personnes infectées par le VIH vivant dans des pays où la tuberculose est fortement prévalente courent un risque 20 fois plus élevé de contracter la tuberculose que ceux qui sont séronégatifs pour le VIH. En 2008, on estimait à 1,4 million le nombre de nouveaux cas de tuberculose parmi les personnes infectées par le VIH et la tuberculose comptait pour 23 pour cent des décès liés au sida, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG), le seul vaccin actuellement homologué contre la tuberculose, n'est pas efficace dans la prévention de la tuberculose pulmonaire chez les adultes, la forme la plus courante de la maladie.Un nouveau vaccin antituberculeux plus efficace changerait la donne des efforts internationaux destinés à éliminer la tuberculose au niveau mondial d'ici 2050, a déclaré Jim Connolly, président-directeur général d'Aeras. Des études ont déjà révélé que ce vaccin prometteur a un profil d'innocuité acceptable et stimule de fortes réponses immunitaires chez les personnes infectées par le VIH.Aeras est le promoteur de l'essai et un important financement provient de l'EDCTP, un organisme paneuropéen qui soutient les projets multicentriques combinant des essais cliniques, la construction de capacités et le développement de réseaux. Cette étude a été approuvée par le Conseil sud-africain de contrôle des médicaments, le ministère de la santé d'Afrique du Sud et le Comité National d'Ethique pour la Recherche en Santé (CNERS) au Sénégal. L'Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) en Belgique, qui a été le premier à identifier l'antigène 85A pour une utilisation possible dans un candidat vaccin, fournit des services de laboratoire en nature pour l'étude.


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Diminution de fréquence de la récurrence de certains cancers du sein par l'utilisation de statines liphophiles

De nombreuses évidences montrent ou suggèrent que les statines ont un effet sur différentes maladies autres que cardio-vasculaires, incluant le cancer et que les effets peuvent dépendre de la solubilité lipidique de statines spécifiques. De nombreuses études ont reporté une association entre l'utilisation de statines et l'incidence du cancer du sein, la relation entre l'utilisation de statines et la récurrence du cancer du sein n'avait cependant pas été encore bien étudiée.Les auteurs ont conduit une étude de population chez toutes les femmes résidant au Danemark et ayant eu un diagnostic de carcinome du sein de stade invasifs I-III entre les années 1996 et 2003. Les femmes furent suivies pendant une période médiane de 6,8 années après le diagnostic.Des statines liphophiles et hydrophiles furent prescrites.Les associations entre les prescriptions de statines et la récurrence du cancer du sein fut estimées de manière statistique avec ajustement pour l'âge, le statut ménopause, le grade histologique des tumeurs, la présence de récepteurs d'oestrogène et l'ajout de thérapeutiques adjuvants.La principale statine liphophile utilisée dans la population étudiée fut la simvastatine. Cette utilisation a montré une récurrence diminuée d'environ 10 % après 10 ans de suivi médical en comparaison avec les femmes chez qui aucune statine n'avait été prescrite. L'utilisation de statines hydrophiles n'a pas eu plus d'effet sur la récurence du cancer du sein que chez les femmes chez qui aucune statine n'avait été prescrite.En conclusion l'étude montre que la simvastatine, une statine hautement liphophile est associée avec une réduction du risque de récurrence du cancer du sein chez les patientes danoises dont le diagnostic avait été carcinome du sein de stade I à III tandis que l'association bénéfique avec les statines hydrophiles n'a pas été observée.


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Un ensemble de découvertes récentes montre que la vitamine D procure de multiples bénéfices

Le renforcement du système immunitaire, la prévention de maladies cardiaques et même la prévention à la grippe font que la vitamine D est maintenant vue comme une des substances les plus intéressantes en santé.Les taux sanguins de vitamine D sont, particulièrement en hiver et surtout pour les millions de personnes vivant aux Etats-Unis, en Europe et dans d'autres zones tempérées nordiques, très largement insuffisants.Des compléments en vitamine D sont même considérés comme nouvelles thérapeutiques contre la tuberculose, le sida et autres affections. Les experts considèrent qu'une augmentation de la prise quotidienne est à recommander particulièrement chez les personnes âgées.Selon le Dr Adrian Gombart de l'Université de l'Etat de l'Orégon 70 % de la population des Etats-Unis a des taux sanguins insuffisants en vitamine D. Pour l'auteur l'insuffisance ou la déficience en vitamine D est un problème de santé mondial tant dans les pays en voie de développement que dans les pays plus économiquement avancés.Les avantages provenant des résultats des recherches récentes sur la vitamine D ont été publiés dans le journal médical Future Microbiology de novembre 2009. Il reste, pour les auteurs, cependant beaucoup à comprendre des mécanismes de l'action de la vitamine D, de son utilisation potentielle dans de nouvelles thérapies et dans son rôle pour combattre l'infection.


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Tuberculose : vers de nouvelles catégories d'antibiotiques

A la suite d'une initiative conjointe entre l'Institut Pasteur, l'Inserm et l'Institut Pasteur de Corée, des chercheurs viennent d'identifier de nouvelles familles d'antituberculeux grâce au développement de systèmes de criblage visuels haut-débit. Ces composés sont capables d'inhiber la multiplication de la bactérie dans les macrophages. Ces travaux, publiés dans PLoS Pathogens, ouvrent des perspectives pour de nouvelles stratégies thérapeutiques contre la tuberculose.Culture de Mycobacterium tuberculosisAvec plus de 400.000 cas chaque année en Europe et 5 millions en Asie, la tuberculose reste une maladie infectieuse responsable d'une morbidité et d'une mortalité impressionnantes. La physiopathologie de cette infection associée à l'épidémie de Sida et l'apparition de bacilles multi- et extrêmement- résistants (MDR-TB, XDR-TB) conduit à des situations d'échecs thérapeutiques pour lesquelles le développement de nouvelles classes de composés est aujourd'hui un réel enjeu de santé publique.De nombreux cas de tuberculose chez l'adulte, ou chez le sujet immunodéprimé sont dus à une réactivation endogène d'une infection antérieure. Une des hypothèses les plus communément admises est que cette réactivation est directement liée à la multiplication intracellulaire du bacille. En effet, contrairement à la plupart des bactéries, Mycobacterium tuberculosis a la capacité de survivre au sein de différents types cellulaires et, pour certains comme le macrophage, de s'y multiplier activement.C'est en s'appuyant sur cette hypothèse que sous la direction de Priscille Brodin - Equipe Avenir Inserm à l'Institut Pasteur Korea, rattachée à l'Unité dirigée par Roland Brosch à l'Institut Pasteur - les chercheurs ont développé un système modèle permettant de suivre la croissance de la mycobactérie au sein du macrophage par microscopie confocale de fluorescence. L'équipe a ensuite couplé ce système au criblage haut débit de plusieurs dizaines de milliers de molécules. Une centaine de molécules ont été sélectionnées pour leur activité antibactérienne intracellulaire.Certaines de ses molécules présentent une structure chimique nouvelle, différente de celles des antibiotiques actuels, constituant des modèles pour le développement de nouveaux types d'antituberculeux.En outre, en collaboration avec des équipes universitaires, les chercheurs montrent qu'une série de ces composés cible une enzyme requise pour la synthèse de la paroi mycobactérienne et nécessaire à la croissance intracellulaire de la bactérie. Compte tenu du fait qu'aucun antibiotique actuellement utilisé dans le traitement de la tuberculose n'est dirigé contre cette enzyme, la poursuite du développement de nouveaux types de composés inhibiteurs de celle-ci ouvrent une nouvelle voie dans la lutte contre les multirésistances.


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Traiter le VIH plus t?t pour diminuer le risque de décès

Traiter le plus tôt possible : une règle générale de bon sens pour la plupart des maladies... sauf pour le VIH-SIDA qu'on ne traite qu'à partir d'un certain seuil de disparition des cellules immunitaires appelées - CD4+ -. Les résultats d'une étude nord-américaine dont fait partie l'équipe du Dr Marina Klein, de l'Institut de recherche du CUSM, va à l'encontre de ce consensus. Ils démontrent que le risque de décès des patients séropositifs diminue de 69% à 94% si leur traitement est commencé plus tôt que les recommandations officielles.Cette étude, publiée récemment dans le New England Journal of Medicine, pourrait avoir une influence considérable sur les pratiques médicales.Traiter plus tôt diminue le risque de décès ...Plus précisément : le risque de décès diminue de 94% pour les patients commençant leur traitement anti-VIH quand leur taux de cellules CD4+ est supérieur à 500 cellules par millilitre, par rapport à ceux qui le commencent quand ce taux est inférieur à 500. De plus les patients commençant un traitement quand leur taux de cellules CD4+ est compris entre 350 et 500 cellules par millilitre voient leur risque de décès diminuer de 69% par rapport à ceux qui commencent avec un taux inférieur à 350.- Les directives officielles recommandent de commencer le traitement anti-VIH quand le taux de cellules CD4+ est inférieur à 350 cellules par millilitre. Ce taux a été calculé à partir de données liées à des médicaments plus anciens et provoquant plus d'effets secondaires que les traitements actuels, - explique la Dr Klein. - Les thérapies actuelles génèrent moins d'effets secondaires, sont mieux tolérées et plus efficaces. Il est donc sécuritaire de commencer à soigner les patients plus tôt. -Cette étude est la première de cette amplitude à mesurer les risques de décès en fonction de l'avancement de l'infection au moment du début du traitement. Les données ont été tirées de plusieurs banques de données en Amérique du Nord, dont celle gérée le Dr Klein à l'Institut Thoracique de Montréal. Au total les chercheurs ont analysé les données de 17.517 patients entre 1996 et 2005.... et de maladies en général- Nous avons remarqué que les traitements anti-VIH pourraient aussi permettre de diminuer l'incidence de maladies non liées au SIDA, telles que les maladies cardio-vasculaires, les maladies du foie, ou le cancer. Cela expliquerait en partie pourquoi un traitement commencé plus tôt réduit le risque de décès, - poursuit le Dr Klein. - Nous ne connaissons pas précisément les mécanismes derrière cette observation, mais deux hypothèses sont plausibles. Tout d'abord les médicaments soutiendraient le système immunitaire plus efficacement en agissant plus tôt; d'autre part ils empêcheraient le virus VIH de se répliquer, diminuant ainsi les inflammations. -Malgré les recommandations officielles, la pratique actuelle tend à proposer aux patients de commencer un traitement de plus en plus tôt après la détection du virus. Cette étude pourrait permettre de renforcer cette tendance, et éventuellement de faire évoluer officiellement les directives.Dr Marina Klein : La Dr Marina Klein est chercheur en - Infection et Immunité - à l'Institut de recherche du CUSM, et médecin spécialisée dans les maladies infectieuses, le VIH, et en épidémiologie clinique à l'Institut Thoracique de Montréal au CUSM. Elle est également Professeur associé en médecine à l'Université McGill.Partenaires : Cette étude a été réalisée en collaboration avec les équipes de : l'Université de Washington, Seattle (Dr Mari M. Kitahata, Dr Ann C. Collier, Steven E. Van Rompaey, Dr Heidi M. Crane), l'Université John Hopkins, Baltimore (Stephen J. Gange, Alison G. Abraham, Barry Merriman, Lisa P. Jacobson, Dr Gregory D. Kirk, Dr Kelly A. Gebo, Bryan Lau, Dr Aimee M. Freeman, Dr Richard D. Moore), l'Université d'Alabama-Birmingham, Birmingham (Dr Michael S. Saag), l'Université de Yale et le Veterans Affairs Connecticut Healthcare System, New Haven (Dr Amy C. Justice), le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS et l'Université Simon Fraser, Vancouver (Robert S. Hogg), l'Université de Californie - San Francisco, San Francisco (Dr Steven G. Deeks, Dr Jeffrey N. Martin), l'Université de Caroline du Nord-Chapel Hill, Chapel Hill (Dr Joseph J. Eron, Sonia Napravnik), le Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta (Dr John T. Brooks), l'Université de Toronto , Toronto (Sean B. Rourke, Dr Anita R. Rachlis, Liviana M. Calzavara), l'Université de Calgary, Calgary (M. John Gill), la Faculté de médecine de Harvard, Boston (Ronald J. Bosch), la Case Western Reserve University, Cleveland (Dr Benigno Rodriguez), l'Université Vanderbilt, Nashville (Dr Timothy R. Sterling), Kaiser Permanente Northern California, Oakland (Dr Michael a. Horberg, Michael J. Silverberg), le National Institute of Health, Bethesda (Dr James J. Goedert, Rosemary G. McKaig), l'Université de Californie-San Diego, San Diego (Dr Constance A. Benson).article original et interview audio


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