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La prise de suppléments de vitamines est liée à un risque plus élevé de décès chez les femmes âgées

Les experts soupçonnent depuis un certain temps que les suppléments ne peuvent être bénéfiques que si une personne est en carence d'éléments nutritifs. De plus selon l'étude parue dans Archives of Internal Medicine l'excès peut même nuire.Toutes les femmes de l'étude, agées de 50 à 60 ans, se sont généralement bien nourries mais beaucoup ont décidé de prendre des suppléments. Les multivitamines, l'acide folique, la vitamine B6, le magnésium, le zinc, le cuivre et le fer en particulier, semblent augmenter le risque de mortalité. Les chercheurs pensent que les consommateurs achètent des compléments sans avoir la preuve qu'ils leur apporteront un avantage.L'étude a concerné 38.000 femmes américaines qui se sont souvenu des vitamines et minéraux qu'elles avaient pris au cours des deux décennies précédentes.Selon le Dr Jaakko Mursu de l'Université de Finlande orientale et ses collègues et en fonction des résultats de l'étude, il y a peu de justification pour l'utilisation générale et généralisée des compléments alimentaires. Inversement, les suppléments de calcium semblent réduire le risque de décès. Cependant, les chercheurs déclarent que cette conclusion a besoin de plus d'évaluations, ils ne recommandent pas que les gens prennent plus de calcium que celui conseillé par un médecin afin de soigner une déficience. Certaines personnes cependant, selon une commentatrice, comme les personnes âgées, pourraient avoir besoin de prendre certains suppléments. Par exemple, la vitamine D est recommandée pour les personnes âgées de plus de 65 ans.


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La flore intestinale permet de différencier les individus

De même qu'il existe des groupes sanguins, trois -entérotypes-, ou signatures bactériennes intestinales, ont été identifiés par les chercheurs du consortium européen MetaHIT, coordonné par l'INRA et impliquant des chercheurs de l'INRA, du CEA, du CNRS et de l'université d'Evry-Val d'Essonne, ainsi que ceux de Danone et de l'Institut Mérieux. Ces signatures s'avèrent indépendantes de l'origine géographique d'un individu, de son âge ou de son état de santé. Elles sont principalement déterminées par l'abondance de certains types de bactéries mais aussi par leur potentiel génétique (c'est-à-dire par les fonctions que leurs gènes codent). Ces recherches, ouvrent de nombreuses perspectives d'applications dans le domaine de la nutrition et de la santé humaine. L'ensemble de ces résultats est publié dans l'édition en ligne avancée de la revue NATURE datée du 20 avril 2011.Les chercheurs du projet européen MetaHIT, coordonné par le centre de recherche de l'INRA de Jouy-en-Josas ont publié en mars 2010 le premier séquençage de l'ensemble des gènes des bactéries hébergées par le tube digestif humain, ou métagénome. Ils avaient démontré que seul un millier d'espèces bactériennes sont habituellement présentes en grande quantité dans l'intestin de l'homme, chaque individu en abritant au moins 170, et que la plupart des espèces sont semblables d'un individu à l'autre.Dans une nouvelle étude, le consortium de chercheurs montre que les individus se répartissent en trois groupes distincts, en fonction des microbes contenus dans leurs intestins, ceci de manière indépendante de l'origine géographique, de l'état de santé (surpoids ou maladies inflammatoires du tube digestif), du sexe, ou de l'âge de ces individus. Cette classification, comme celle des groupes sanguins, est spécifique des individus, ce qui a amené les chercheurs à utiliser la notion d' - entérotypes -.Pour démontrer cette caractéristique inattendue et fondamentale sur le plan de la biologie humaine, les chercheurs ont analysé le métagénome des bactéries issues d'échantillons intestinaux de 39 individus répartis sur 3 continents : français, danois, italiens, espagnols, américains et japonais. Ils ont ensuite étendu l'analyse à 85 échantillons prélevés chez des populations danoises, puis à 154 issus de populations américaines, pour déterminer si cette classification était valable au-delà de ces 39 séquences initiales. Les résultats indiquent que tous ces individus peuvent être classés en 3 groupes distincts, selon la nature des bactéries contenues dans le tube digestif mais aussi des fonctions qu'elles codent.Les scientifiques ont également montré, en utilisant certains gènes bactériens en tant que biomarqueurs, qu'il existe des corrélations entre ces marqueurs fonctionnels et des caractéristiques telles que l'âge, le sexe, l'origine géographique ou la masse corporelle des individus. Ceci apporte la preuve du concept selon lequel l'analyse de la flore intestinale pourrait aider au diagnostic de maladies telles que l'obésité ou la maladie de Crohn.Cette étude ouvre la voie à la recherche des différences dans la composition bactérienne des flores intestinales entre les individus sains et malades. La connaissance de cette classification des individus va désormais permettre de constituer des groupes homogènes, en vue des analyses comparatives, notamment sur les facteurs qui favorisent la survenue d'une obésité, d'un diabète, etc. Dans le domaine de la médecine individualisée, cette classification aidera à développer des outils de diagnostic permettant de déceler les cas où le traitement prévu ne serait pas efficace, et d'adapter ce dernier en conséquence. Enfin, elle permettra d'améliorer les études nutritionnelles qui visent à déterminer l'effet de tel ou tel aliment sur la santé humaine.Zoom sur les bactéries intestinalesL'homme vit en association permanente avec les bactéries présentes sur toutes les surfaces et dans toutes les cavités de son corps, la majorité étant hébergées par son tube digestif. Les cellules bactériennes qui nous accompagnent sont au moins 10 fois plus nombreuses que nos propres cellules. Ces communautés, dynamiques et complexes, influencent profondément notre physiologie, notre nutrition, ainsi que notre immunité et son développement. Par exemple, les bactéries ont des fonctions indispensables à notre santé : elles synthétisent des vitamines, contribuent à la dégradation de certains composés que nous serions incapables d'assimiler sans leur aide. Elles jouent un grand rôle dans les fonctions immunitaires en nous protégeant contre les bactéries pathogènes. Des recherches ont montré des différences significatives dans la composition du métagénome chez les personnes obèses ou atteintes de maladies inflammatoires intestinales et les sujets sains, d'où l'hypothèse que des déséquilibres de la flore digestive peuvent contribuer au développement de maladies.


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La consommation de poissons gras peut arr?ter le cours de la dégénérescence maculaire

Les oméga 3 que l'on retrouve en abondance chez des poissons comme le maquereau et le saumon pourraient ralentir ou même arrêter la progression de la maladie débutante ou plus tardive. Les chercheurs basent leurs résultats sur l'observation de 3.000 personnes ayant pris part à un travail où ils ont reçu une supplémentation en vitamines et autres suppléments. Les résultats sont publiés dans le journal médical British Journal of Ophthalmology.Selon les auteurs, près de 500.000 personnes au Royaume-Uni souffrent de dégénérescence maculaire, maladie où l'on constate la destruction de la vision centrale.Les experts ont déjà suggéré que les acides gras oméga 3 peuvent diminuer le risque d'un tiers de contracter cette maladie. Leur dernier travail suggère que ces acides gras peuvent également être bénéfiques pour les patients qui souffrent déjà de cette maladie.La progression, à la fois de la forme sèche et de la forme humide de la dégénérescence maculaire fut de 25 % moins importante chez les personnes ayant pris une alimentation riche en acides gras oméga 3.De manière étonnante cependant des suppléments alimentaires furent contre-productifs chez les personnes souffrant de cette affection à son début, en supprimant les avantages des oméga 3 et même en augmentant le risque de progression de la maladie.Selon les auteurs ces résultats ne permettent pas de conseiller aux patients d'envisager de prendre des suppléments. Ils suggèrent de manger deux ou trois fois par semaine des poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau. Celà pourrait permettre d'augmenter la prise journalière d'oméga 3 de manière substantielle pour ainsi diminuer le risque d'aggravation à la fois de la dégénérescence maculaire débutante et tardive.L'agence britannique des normes alimentaires recommande deux portions de poissons par semaine en y incluant une portion de poissons gras. Elle attire cependant l'attention des consommateurs, en particulier des femmes en âge de procréation : manger trop de poisson gras pourrait, dit-elle, être nocif car ils contiennent de faibles taux de polluants qui pourraient s'accumuler dans l'organisme.


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Une supplémentation en sélénium pourrait augmenter le risque de diabète de type 2

Selon une étude publiée par les chercheurs de l'université de Buffalo en juillet 2007, le sélénium, un antioxydant inclus dans les tablettes de multivitamines que l'on pensait avoir une action protectrice possible contre le développement du diabète de type 2, pourrait augmenter les risques de développer cette maladie.L'étude clinique randomisée utilisant 200 microg de sélénium a montré une augmentation de 55 % de la fréquence des cas de diabète 2 chez les patients recevant le sélénium en comparaison avec ceux recevant un placebo. Les résultats du Dr Saverio Stranges, M.D., Ph.D., et collaborateurs au Roswell Park Cancer Institute para?tront dans le journal médical Annals of Internal Medicine du mois d'ao?t 2007.Selon l'auteur les résultats sont très intéressants mais doivent ?tre considérés avec précaution. Les participants ayant pris une supplémentation de sélénium et ayant les taux les plus élevés de sélénium au début de l'étude ont eu le risque le plus important de développement d'un diabète de type 2 pendant la période d'observation de 7,7 années. Dans la population générale peu de personnes prennent des suppléments de sélénium seul, chaque jour, pendant près de 8 années. Dès lors les auteurs pensent que ces résultats peuvent ne pas concerner le public en général.Le message le plus important est peut-?tre qu'une grande proportion de la population, environ 50 %, prend des multivitamines, m?me s'il n'y a aucune évidence que la prise de multivitamines aide ? prévenir des maladies chroniques chez les gens en bonne santé. Dans nos contrées on peut trouver tous les oxydants nécessaires dans les fruits et légumes.L'étude sélénium - diabète a concerné 1.202 personnes ( 600 personnes ont pris le sélénium et 602 ont re?u un placebo ), qui n'avaient pas de diabète de type 2 lorsqu'ils ont débuté leur participation ? l'essai clinique. Les résultats ont montré que 97 participants ont développé un diabète de type 2 pendant la période de l'étude, 58 dans le groupe sélénium et 39 dans le groupe placebo. Il n'y eut aucune différence concernant l'?ge, le sexe, le status fumeurs et l'indice de masse corporelle.Pour le moment les auteurs ne connaissent pas le ou les mécanismes mis en jeu par cette découverte. Selon l'auteur ces résultats nécessitent d'?tre retrouvés dans des études cliniques plus larges avant que des conclusions puissent ?tre tirées et de savoir si des doses élevées de supplément en sélénium augmenteraient le risque de diabète de type 2 comme cette étude le suggère.


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Multivitamines et risque de cancer de la prostate

Selon l'article du Dr Karla A. Lawson, et collaborateurs, paru dans le Journal of the National Cancer Institute l'utilisation de multivitamines n'est pas associée avec le risque de cancer précoce ou localisé de la prostate. Les suppléments multivitaminés sont utilisés par des millions de personnes pour leur bénéfice de santé potentiel mais la relation entre la prise de multivitamines et le cancer de la prostate n'était pas claire.Les auteurs ont dès lors lancé une étude sur 295.344 hommes enr?lés ? l'institut national de la santé. Pendant les cinq ans de suivi 10.241 participants eurent un cancer de la prostate, incluant 8.765 cancers localisés et 1.476 avancés. Dans une analyse séparée de mortalité 179 cas de décès par cancer de la prostate furent notés.Aucune association ne fut observée entre l'utilisation de multivitamines et le risque de cancers localisés de la prostate. Cependant il y eut un risque accru de cancer de la prostate avancé ou fatal chez les hommes ayant rapporté l'usage excessif de multivitamines (plus de sept fois par semaine). Cette association positive de l'utilisation excessive de multivitamines fut la plus élevée chez les hommes ayant une histoire familiale de cancer de la prostate et qui prenaient de manière individuelle des suppléments de micro nutriments incluant du sélénium, du carotène ou du zinc.En conclusion, selon les auteurs, ces résultats suggèrent que les multivitamines ne sont pas associées avec le risque de cancers localisés ou précoces de la prostate. La possibilité existe cependant que des hommes prenant des taux élevés de multivitamines avec d'autres suppléments aient une augmentation du risque de cancer de la prostate avancé ou fatal.


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