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Combattre le cancer avec l'aspirine ?

Selon l'article, des médecins de l'université de Newcastle (R-U), paru dans l'édition d'octobre 2006 du journal médical FASEB, les scientifiques, dans leur recherche de nouvelles armes pour combattre le cancer devraient se tourner vers un remède historique : l'aspirine. L'aspirine a, selon les auteurs, des effets anti cancer qui s'étendent au-del? de ce qui est déj? établi pour les inhibiteurs COX.Cet article fournit des indices importants sur la fa?on dont l'aspirine fonctionne dans le cancer et dans l'inflammation : l'aspirine réduit la formation des vaisseaux sanguins nourriciers des tumeurs. Sans nouveaux vaisseaux (formés lors d'un processus appelé l'angiogénèse) les tumeurs ne peuvent se développer. En ciblant cette information, les chercheurs peuvent chercher de nouvelles voies de recherche qui pourraient finalement apporter un type entièrement nouveau de médicaments anti cancer.Dans leur étude, les chercheurs ont montré que l'aspirine agit sur une molécule signal, le NFkappaB, connu pour déclencher la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. De plus, les chercheurs de Newcastle ont trouvé un rapport dépendant entre la dose d'aspirine utilisée et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Cette nouvelle découverte confirme et prolonge une évidence suggérée antérieurement ? savoir que la molécule NFkappaB est une cible pour l'aspirine dans son action anti inflammatoire. Actuellement les chercheurs peuvent établir exactement comment les signaux interrompus par l'aspirine peuvent commander non seulement l'inflammation, mais également la biologie de la croissance des tumeurs.Selon le Dr Gerald Weissmann, MD, rédacteur en chef du journal FASEB, l'aspirine a toujours été considérée comme un médicament merveilleux. Les conclusions de cette étude montrent que nous avons cependant encore beaucoup de choses ? apprendre concernant cette drogue étonnante.


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Les risques d'ulcères gastro intestinaux liés ? la prise d'aspirine pourraient surpasser les bénéfices cardio vasculaires chez certains patients

L'article, des Drs Sonia Hernandez-Diaz et Luis Garcia Rodriguez, publié dans le journal médical d'accès libre BMC Medicine, révèle que de faibles doses thérapeutiques d'aspirine peuvent ?tre responsables de complications gastro intestinales, de saignements provoqués par des ulcères et de perforations.Ces complications interviendraient chez un homme sur cinquante dans des groupes susceptibles comme les hommes ?gés ayant une histoire d'ulcère peptique. Les auteurs concluent que pour certains patients prenant de l'aspirine pour réduire le risque d'attaques cardio vasculaires, les complications gastro intestinales pourraient surpasser les effets cardio protecteurs de la médication.Selon les auteurs, les risques d'affections gastro intestinales incluent l'?ge, le sexe, les antécédents d'ulcères et l'utilisation d'autres anti inflammatoires non stéro?diens. Selon leur étude 88 % des utilisateurs d'aspirine ont plus de 60 ans et 52 ? 54 % de ceux-ci sont masculins. Parmi ces patients 3,8 % ? 5,9 % d'entre eux ont une histoire d'ulcère gastro intestinal.En considérant tous les groupes de risque l'utilisation de l'aspirine, pour 1000 utilisateurs d'aspirine, est responsable de 5 ? 6 cas de complication gastro intestinale. Les auteurs estiment que l'utilisation de l'aspirine est responsable de vingt cas supplémentaires chez les utilisateurs plus ?gés et de soixante-dix cas supplémentaires chez ceux ayant des antécédents d'ulcère peptique. Les médecins, selon les auteurs, devraient considérer quels sont les patients ? haut risque d'ulcères de l'estomac avant de prescrire un traitement ? l'aspirine. Lien vers l'article entier (PDF)


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Possibilité de médicaments alternatifs au Vioxx et au Celebrex

Les chercheurs de la Queen's University et de l'Université de Pennsylvanie ont identifié la raison pour laquelle les médicaments comme le Celebrex et le Vioxx causent des problèmes cardiaques.Selon le professeur de chimie et de biologie ? la Queen's University, le Dr Colin Funk, les résultats de l'étude offrent la probabilité d'avoir une nouvelle génération de médicaments anti inflammatoires qui n'ont pas les effets secondaires ci dessus. Les résultats publiés dans le Journal of Clinical Investigation sont pour le moment établis chez les souris et offrent la possibilité d'?tre testés chez les humains.étant donné l'association entre l'action favorable des inhibiteurs sélectifs des COX-2 comme le Vioxx, le Celebrex et le Bextra avec une augmentation importante des attaques vasculaires et cérébrales, la communauté scientifique s'est intéressée de manière intense ? comprendre le mécanisme de leurs actions pour garder les effets bénéfiques de ces médicaments pour les patients souffrant d'arthrite tout en diminuant les risques vasculaires.Les essais ont montré que les inhibiteurs COX-2 provoquent un réel petit risque cardiovasculaire en utilisant le m?me mécanisme par lequel ils enlèvent la douleur et l'inflammation.L'association avec de l'aspirine a montré, chez les souris, que le risque de formation de caillots et d'élévation de la pression sanguine causés par ces médicaments était réduit. Bien que ces études aient montré que l'aspirine limite le risque cardio vasculaire il faut cependant tenir compte des risques de problèmes ? l'estomac.Une découverte plus prometteuse est l'utilisation d'un médicament qui peut bloquer un enzyme, le microsomal prostaglandin E synthase (mPGES)-1, qui ne prédispose pas les animaux ? des thromboses ou ? une élévation de la tension artérielle.Selon les auteurs, les inhibiteurs sélectifs mPGES-1, gardent les bénéfices des médicaments comme le Vioxx et le Celebrex tout en diminuant le risque d'attaque cardiaque et d'événements vasculaires cérébraux.


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Le celecoxib peut aider ? prévenir le cancer colorectal chez les patients ? haut risque

Des recherches récentes ont étudié la sécurité de ce médicament, dont l'indication initiale était d'?tre un anti douleurs, pour prévenir le cancer. Les récentes données montrent que les inhibiteurs COX-2 sont très efficaces pour prévenir les tumeurs pré-cancéreuses du c?lon et dès lors pourraient ?tre utiles pour prévenir ces cancers chez les patients ? haut risque.Deux études ont été présentées au 97e congrès annuel de l'association américaine pour la recherche du cancer. Les inhibiteurs COX-2 peuvent réduire la fréquence des précurseurs, adénomes colo rectaux (tumeurs bénignes), chez des patients ayant une histoire familiale concernant cette maladie.Les investigateurs de la première étude ( Adenoma Prevention with Celecoxib Study -APC -) ont enr?lé 2.035 patients en utilisant le célébrex en prévention des adénomes colorectaux. Les résultats de l'étude ont révélé que le celecoxib a significativement réduit la formation d'adénomes intestinaux pendant la période des trois ans qui ont suivi l'ablation de polypes chez des patients ? haut risque de développer un cancer colorectal.Parmi les participants 679 patients ont re?u un placebo, 685 ont re?u 200 mg de celecoxib et 671 ont re?u 400 mg de célébrex en deux prises par jour. Cette étude a pris en considération l'utilisation de petites doses d'aspirine chez 31 % des participants. L'incidence d'une tumeur bénigne fut de 61 % chez les patients prenant un placebo, chez les patients prenant le celecoxib ce pourcentage fut réduit de 45 %. Le risque relatif de tumeur de plus d'un centimètre ou de sévère dysplasie ou de cancers invasifs fut également réduit de manière importante chez les patients utilisant le celecoxib ( - 66 % )Selon les auteurs, Monica Bertagnolli, M.D., professeur associé de chirurgie, ? la Harvard University, ? Boston, Mass et collaborateurs, cette étude montre que les patients ? risque de développer un cancer colorectal ont eu beaucoup moins de tumeurs pré cancéreuses s'ils prenaient du celebrex.Une étude précédente avait montré que l'administration d'un inhibiteur COX-2, le celecoxib, est associée avec une réduction de la taille des adénomes colorectaux. C'est la raison qui a motivé les chercheurs de l'étude Prevention of Colorectal Sporadic Adenomatous Polyps (PreSAP) with Celecoxib de tester l'efficacité du célébrex pour réduire l'incidence des adénomes colorectaux sporadiques.L'étude en double aveugle contr?lée par placebo ? enr?lé 1.561 patients dans 32 pays. Les chercheurs espéraient déterminer l'efficacité de la prise de 400 mg de celecoxib journaliers pour réduire le nombre de patients porteurs de nouveaux adénomes ou pour réduire la taille, le nombre et le grade de nouveaux adénomes. L'étude a débuté en mars 2001 chez des patients ? qui l'on avait ?té des polypes colorectaux. Pendant l'étude les patients ne prirent pas d'anti inflammatoires non stéro?diens hormis des doses d'aspirine cardio protectrices.Les résultats de l'étude, selon le Nadir Arber, M.D., M.Sc., du centre de prévention du cancer ? Tel Aviv ( Sourasky Medical Center ), Israel, ont montré que les celecoxib permettaient de grands espoirs dans la prévention du cancer. L'étude fut stoppée après trois mois en raison de l'augmentation de deux ? trois fois d'effets secondaires sérieux cardio vasculaires.L'incidence des adénomes fut de 49,3 % dans le groupe placebo et significativement moins élevée dans le groupe prenant le celecoxib. Chez les patients ? haut risque la récurrence fut également grandement réduite. La prévalence des effets secondaires fut similaire dans le groupe placebo et dans le groupe celecoxib bien que les patients prenant le celecoxib eurent un risque plus élevé d'événements cardio vasculaires qu'en prenant le placebo (7,5 % versus 4,6 pour cent). Selon le docteur Arber la recherche a montré que pour réduire l'incidence du cancer il est nécessaire de développer une meilleure méthode de prévention. Il estime ?tre encouragé par les résultats pour conduire d'autres essais avec des inhibiteurs COX-2 en prévention des cancers colorectaux et d'autres cancers tels celui du sein. Pour lui la compréhension des mécanismes par lequel ce composé est efficace est un autre but scientifique important.


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Association favorable d'un dérivé de l'aspirine et de la chimiothérapie pour combattre le cancer de l'ovaire

Une nouvelle étude, utilisant des cellules ovariennes cancéreuses, montre des résultats prometteurs dans le traitement de ce cancer en combinant la chimiothérapie cisplatine avec un composé dérivé de l'aspirine qui rend les cellules cancéreuses récidivantes moins résistantes ? la chimiothérapie. Cette étude est parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences.Selon le docteur Periannan Kuppusamy, professeur de médecine interne au centre du cancer de l'université d'état de l'Ohio, typiquement dans un premier temps le cancer de l'ovaire est traité par la chirurgie suivie par une chimiothérapie au cisplatine; cependant le cisplatine n'est plus un traitement efficace lorsqu'il y a récidive du cancer ovarien. Les cellules cancéreuses ovariennes s'adaptent et deviennent résistantes ? ce médicament. Une fois traitées avec le cisplatine les cellules cancéreuses ovariennes développent une abondance de thiols, qui sont une sorte d'antioxidants cellulaires qui protègent le cancer contre la chimiothérapie.L'étude montre que l'oxyde nitrique provenant d'un dérivé de l'aspirine, le NCX-4016, réagit avec les thiols cellulaires, ce qui a comme conséquence d'arr?ter la prolifération des cellules cancéreuses. De plus l'oxyde nitrique réduit les thiols rendant les cellules cancéreuses plus sensibles ? la chimiothérapie.Le docteur Kuppusamy va poursuivre sa recherche avec des modèles d'animaux.La présente recherche a été faite en collaboration avec le Dr. Louis Ignarro de l'école de médecine de l'université de Californie ? Los-Angeles, qui avec deux de ses collègues a re?u en 1998 le prix Nobel de physiologie pour ses recherches sur la le r?le biologique de l'oxyde nitrique.


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