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Selon le Dr Andrew Quon, MD, professeur de radiologie, lorsque l'on diagnostique un cancer on aimerait conna?tre aussi bien que possible cette tumeur et aller jusqu'aux molécules mêmes qui la distingue d'un autre type de cancer afin de pouvoir planifier l'attaque la plus efficace. Depuis des années, la thérapie du cancer a été une guerre aveugle. La chimiothérapie utilisée est toxique ? la fois contre le cancer et les tissus normaux et on attend alors voir lesquels vont vivre et lesquels vont mourir.
Pour affiner le traitement, Quon et ses collègues de la division de médecine nucléaire utilisent un ensemble de techniques, connues collectivement comme l'imagerie moléculaire, qui implique que les molécules radioactives puissent être vues par la tomographie par émission de positrons, ou PET scan.
Le groupe de chercheurs s'est particulièrement intéressé ? identifier quels seraient les cancers du sein qui vraisemblablement répondraient ? une thérapie hormonale. Faire cela, ils ont employé une forme radioactive d'oestrogène pour indiquer si les cellules cancéreuses ont des récepteurs oestrogéniques ? leurs surfaces. Si un cancer s'illumine pendant le balayage du PET scan c'est qu'il a des oestrogènes radioactifs sur ses récepteurs, en faisant donc un bon candidat pour la thérapie hormonale. Si un cancer ne s'illumine pas, la thérapie hormonale ne fonctionnera pas.
Selon le Dr Quon, il est connu depuis longtemps que les différents cancers se comportent différemment et répondent différemment au traitement. Maintenant nous commen?ons, dit-il, ? être capables de les visionner et de les traiter de manière individuelle, et pas seulement selon leur type.
Selon le Dr Sanjiv Sam Gambhir, MD, PhD, directeur du programme d'imagerie moléculaire, au-del? de la détection, les molécules visées pourraient permettre de véhiculer les médicaments aux cellules malfaisantes. Le médicament personnalisé signifie que les soins médicaux seront plus performants et qu'il n'y aura aucune maladie dont le traitement ne sera pas aidé par la voie du médicament personnalisé.
L'hopital de Stanford a maintenant la capacité de produire les agents moléculaires sur demande gr?ce ? un nouveau cyclotron situé son environnement. Le cyclotron est une machine qui crée les isotopes radioactifs qui sont accouplés aux molécules pour former les agents moléculaires.
Le mariage de la radiologie et de l' oncologie par irradiation au sein de ce processus permettra, selon le Dr Giaccia, aux médecins de cibler les cellules cancéreuses des minuscules métastases avec une forte concentration mortelle d'irradiation.
Selon le Dr Sanjiv Sam Gambhir, la thérapie et le diagnostic sont les deux faces d'une même pièce. Pour individualiser l'un, il faut individualiser l'autre. Sans image, l'optimisation de la thérapie n'est pas pleinement possible. Les deux, main dans la main, vont faire du médicament personnalisé une réalité.