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Les résultats initiaux chez des souris montrent les résultats prometteurs de ce nouveau traitement qui peut perturber les vaisseaux sanguins nourriciers des tumeurs.
Les chercheurs de l'école de Médecine de l'université de Pennsylvanie ont employé chez des souris des ultrasons d'une part pour localiser les vaisseaux sanguins des tumeurs et d'autre part en traitement. Après trois minutes de traitement ? une intensité similaire ? celle qui est employée en kinésithérapie ( près de 2.5 watts ), les chercheurs ont observé que les tumeurs n'avaient plus qu'un faible ou aucun apport sanguin.
Selon le Dr Chandra Sehgal, PhD, Directeur de l'Ultrasound Research du département de Radiologie et collaborateurs, l'intensité d'ultrasons employée fut plus élevée que celle employée pour l'observation des images, mais très inférieure aux intensités élevées employées pour enlever des tissus. Ils ont constaté que ce nouvel emploi avait un effet profond sur l'apport de sang aux tumeurs et réduisait la croissance des tumeurs des souris.
Selon Andrew Wood, DVSc, PhD, co - investigateur de l'étude, ils ont étudié cet emploi des ultrasons parce que certains des vaisseaux nouvellement formés créés par les tumeurs sont très faibles, et que si l'on utilise des intensités faibles de vibrations ultrasoniques, on peut perturber le flux sanguin de ces vaisseaux.
Selon eux, cette approche est ? mettre en relation avec les études actuelles sur le traitement des cancers qui utilisent des thérapies antiangiogéniques et antivasculaires, dans lesquelles on cherche ? arrêter la croissance des vaisseaux approvisionnant les tumeurs, plutôt que de développer des méthodes pour tuer les cellules des tumeurs.
Selon le Dr Sehgal, ces résultats sont extrêmement encouragents. Ils ouvrent la possibilité qu'? l'avenir, des traitements ultrasoniques seuls ou associés ? des chimiothérapies et des agents antivasculaires pourraient être employés pour traiter des cancers.
Les résultats de cette étude ont été publiés en octobre 2005 dans l'UMB journal ( Ultrasound in Medicine and Biology ) et subventionnés en partie par le National Institutes of Health (NIH).