Espoir thérapeutique pour les patients souffrant d'un cancer de la peau

Les scientifiques de l'université de Nottingham ont été autorisés à tester un vaccin qu'ils espèrent pouvoir renverser et même traiter le mélanome malin, le type de cancer de peau le plus agressif.

L'équipe médicale, conduite par le Professeur Lindy Durrant du département d'oncologie clinique à l'école des sciences médicales de l'université de Nottingham, pense que le nouveau vaccin, qui cible les cellules tumorales sans atteindre les cellules saines, pourra avec succès traiter les patients souffrant de mélanome malin.

L'incidence du mélanome malin a plus que quadruplé ces dernières 30 années et ces dernières 25 années le taux d'augmentation de l'incidence du mélanome malin fut le plus rapide parmi tous les cancers. Il est maintenant le cancer le plus répandu chez les jeunes adultes de 15 à 34 ans et pourrait être lié avec le risque associé aux comportements d'exposition au soleil et à l'utilisation de cabines de bronzage. Chaque année plus de 2.000 décès en Angleterre sont la conséquence du mélanome malin.

Jusqu'à présent un diagnostic précoce était le facteur crucial pour la thérapeutique de cette maladie. Ce cancer peut être traité par l'ablation chirurgicale complète du mélanome. Si la chirurgie est insuffisante la chimiothérapie et la radiothérapie ne peuvent être utilisées car elles ne sont pas actuellement efficaces. De nombreux nouveaux médicaments sont cependant à l'étude dans le cadre d'études cliniques.

La recherche est à un stade précoce et il est impossible, selon les auteurs, de prédire si les résultats obtenus en laboratoire pourront être retrouvés chez les patients. Cependant ils espèrent que le vaccin pourra traiter environ 10 à 20 % des patients souffrant de mélanome malin. Ce traitement sera initialement donné à des patients souffrant de mélanome avancé ayant métastasié à d'autres parties de l'organisme. Le nouveau vaccin active les défenses naturelles de l'organisme en stimulant les cellules immunitaires spécifiques. Cela signifie qu'il ne cible que les cellules cancéreuses et pas les cellules saines environnantes. L'équipe des scientifiques pense qu'en principe le nouveau vaccin basé sur le même abord pourrait être utilisé pour cibler d'autres types de cellules cancéreuses comme le sein et la prostate.


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Publié le 27-05-2010


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