La consommation de poissons gras peut arr?ter le cours de la dégénérescence maculaire

Les oméga 3 que l'on retrouve en abondance chez des poissons comme le maquereau et le saumon pourraient ralentir ou même arrêter la progression de la maladie débutante ou plus tardive. Les chercheurs basent leurs résultats sur l'observation de 3.000 personnes ayant pris part à un travail où ils ont reçu une supplémentation en vitamines et autres suppléments. Les résultats sont publiés dans le journal médical British Journal of Ophthalmology.

Selon les auteurs, près de 500.000 personnes au Royaume-Uni souffrent de dégénérescence maculaire, maladie où l'on constate la destruction de la vision centrale.

Les experts ont déjà suggéré que les acides gras oméga 3 peuvent diminuer le risque d'un tiers de contracter cette maladie. Leur dernier travail suggère que ces acides gras peuvent également être bénéfiques pour les patients qui souffrent déjà de cette maladie.

La progression, à la fois de la forme sèche et de la forme humide de la dégénérescence maculaire fut de 25 % moins importante chez les personnes ayant pris une alimentation riche en acides gras oméga 3.

De manière étonnante cependant des suppléments alimentaires furent contre-productifs chez les personnes souffrant de cette affection à son début, en supprimant les avantages des oméga 3 et même en augmentant le risque de progression de la maladie.

Selon les auteurs ces résultats ne permettent pas de conseiller aux patients d'envisager de prendre des suppléments. Ils suggèrent de manger deux ou trois fois par semaine des poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau. Celà pourrait permettre d'augmenter la prise journalière d'oméga 3 de manière substantielle pour ainsi diminuer le risque d'aggravation à la fois de la dégénérescence maculaire débutante et tardive.

L'agence britannique des normes alimentaires recommande deux portions de poissons par semaine en y incluant une portion de poissons gras. Elle attire cependant l'attention des consommateurs, en particulier des femmes en âge de procréation : manger trop de poisson gras pourrait, dit-elle, être nocif car ils contiennent de faibles taux de polluants qui pourraient s'accumuler dans l'organisme.


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Publié le 11-06-2009


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